Stop aux plastiques non réutilisables dans les supermarchés!

Savez-vous que chaque année, 30 millions de tonnes de plastique aboutissent dans les mers et les océans? Et que plus de 80% des déchets présents dans nos eaux sont des plastiques, selon l’ONU?
Jusque dans nos assiettes
Il y a les microplastiques (moins de 5 mm) primaires, issus notamment du lavage de nos vêtements synthétiques, de l’usure des pneus ou encore de nos cosmétiques. Il y a aussi les microplastiques secondaires, qui proviennent de la décomposition des déchets plastiques comme les gobelets, bouteilles, sachets, langes, etc.
Les microplastiques polluent nos mers et océans. Ainsi que les êtres marins qui les habitent comme les poissons et les crustacés qui aboutissent dans nos assiettes. Nos tests ont décelé des particules de microplastiques dans du sel marin, des moules et des crevettes grises. Or les microplastiques contiennent souvent des additifs qui peuvent se révéler toxiques, comme le bisphénol A qui est suspecté d’être un perturbateur endocrinien et cancérogène. Avec quels effets sur notre santé? Encore difficile à dire aujourd’hui.
Il est urgent d’agir
Ce qui est sûr c’est qu’il faut agir, et vite; au moins pour diminuer l’ampleur de ce désastre. Un des premiers pas est de réduire drastiquement – et un jour complètement – la production et l’utilisation des plastiques à usage unique. La Commission européenne vient d’élaborer une proposition de directive en ce sens, qui doit encore être examinée par les États membres, et approuvée par le Parlement européen.
Le processus législatif européen est long. Et on ne peut plus attendre. Nous demandons dès lors à nos supermarchés d’anticiper le changement, d’en être les précurseurs, et d’arrêter d’ores et déjà la commercialisation des plastiques à usage unique tels que bâtonnets de coton-tige, couverts, assiettes, pailles, bâtonnets mélangeurs pour boissons et tiges pour ballons de baudruche.
Ensemble, nous sommes plus forts pour faire changer les choses. C’est pourquoi, nous vous invitons à signer notre pétition en ligne.