Communiqué

Test Achats déplore un manque de courage politique après le Codeco d’hier

01 septembre 2022

Test Achats reste sur sa faim après le Codeco d’hier qui devait proposer des mesures permettant aux ménages de faire face aux prix fous de l’énergie. Pour rappel, au mois d’août la facture d'électricité s'élevait à 2 200 euros par an, celle de gaz à 3 800 euros, soit 6000 euros par an.  Et les prévisions de prix pour les mois à venir ne sont pas réjouissantes.

Pourtant, aucune nouvelle mesure n’a été adoptée hier. Les mesures actuelles – baisse de la TVA, tarif social élargi – ont été prolongées, ce qui était le strict minimum pour éviter un drame social. Le gouvernement étudie un nouvel élargissement du tarif social sans qu’aucune date précise ne soit donnée pour sa mise en œuvre alors que l’automne et l’hiver approchent à grands pas. Quant aux Régions, elles semblent demeurer en retrait par rapport à l’ampleur du problème.  “Comment est-il possible d’être encore au stade de la réflexion alors que les prix dérapent depuis fin 2021?” s’interroge Julie Frère, porte-parole de Test Achats.

Contrairement à ce qui a été décidé dans d’autres pays comme la France, aucune mesure contraignante n’a été adoptée pour diminuer la consommation d’énergie des bâtiments publics ou des gros consommateurs d’énergie. Or, vu le contexte, les contraintes devraient remplacer les encouragements.

Une absolue priorité pour les semaines à venir doit être le nettoyage des paramètres d’indexation pour les contrats variables et la réintégration des contrats fixes. “Les ménages demeurent laissés pour compte dans un paysage où les contrats fixes ont disparu du marché, et où ils doivent supporter seuls le risque de futures hausses de prix” réagit Julie Frère. “Nous demandons au gouvernement d’agir rapidement pour nettoyer l’offre de contrats variables qui est devenue illisible et incomparable, et pour imposer aux fournisseurs disposant de leur propre capacité de production, et qui sont loin de souffrir de la crise comme en attestent leurs bénéfices plantureux, d’offrir à tout le moins un contrat à tarif fixe et régulé. Il est temps de faire preuve de courage politique !” conclut-elle.

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