Comprendre la construction circulaire : principes et avantages

La construction circulaire nécessite une approche du projet très différente par rapport à une construction neuve ordinaire. En voici les grands principes.

Rénover et réutiliser

En pratique, la construction circulaire doit nécessiter un minimum de nouveaux matériaux, et donc exploiter le moins possible de nouvelles matières premières. Dans la mesure du possible, les bâtiments sont rénovés et les matériaux sont réutilisés, parfois d'une manière différente de celle prévue à l'origine, par exemple en incorporant des portes ou des lames de parquet dans des armoires ou d'autres meubles. Les déchets de construction deviennent une mine de nouvelles matières premières et de ressources, ce qu'on appelle "l'urban mining".

Construction "sèche"

La construction elle-même tient compte de la réutilisation future. Les différents éléments ou matériaux doivent donc pouvoir être démontables par la suite. Cela signifie qu'il y aura moins de collage, de soudage ou de brasage, mais plus de vissage et d'assemblage "à sec". On choisira des assemblages "réversibles", comme des crochets, des boulons ou des encliquetages, qui permettent de démonter les composants et les matériaux sans les endommager. Les tuyaux ne sont pas noyés dans le béton, mais traversent en pose libre un espace prévu à cet effet. Les joints, en silicone par exemple, sont évités autant que possible. En outre, les composants sont souvent préfabriqués dans des dimensions standard.

Adaptabilité à long terme

L'avantage de la construction circulaire et de ses techniques n'est pas seulement la réutilisation, mais aussi la possibilité d’adapter plus facilement la maison au fil du temps. Par exemple, si au bout d'un certain temps vous constatez qu'une pièce est trop petite ou trop grande, ou si vous arrivez à une autre phase de votre vie, vous pouvez démonter un mur et/ou changer sa position et ainsi modifier l'espace. Seuls certains éléments techniques sont regroupés dans un endroit fixe, au centre de la maison.
L'avantage est que la phase de construction est généralement plus brève et que les erreurs peuvent être corrigées plus facilement. En revanche, un bâtiment circulaire nécessite une phase de conception plus longue.

Mais comment s'y prendre pour réaliser une construction circulaire? Une bonne planification et une conception bien réfléchie sont essentielles pour que tout se combine idéalement. Une sélection soigneuse des matériaux et des éléments de construction, suivie d’une bonne exécution, tournée vers l'avenir, est cruciale. Nous passons en revue les éléments auxquels être attentif dans les différentes parties de votre maison.

Promesses de bons résultats

Un toit en pente donne toujours des promesses d'assez bons résultats en termes de circularité. Dans le cas d'un toit plat, la manière dont on relie les éléments entre eux est importante. Le choix des matériaux est également essentiel.

Toit en pente

• La structure du toit se compose de poutres et de chevrons en bois. Pour respecter la circularité, ces éléments doivent provenir de sources durables, c'est-à-dire de forêts gérées durablement ou recyclées. Les poutres peuvent être vissées, ce qui les rend réutilisables plus tard.
• Pour la sous-toiture, il est préférable de choisir des panneaux en laine de bois, au lieu de films ou d'autres systèmes. 
• Fixez l’isolation entre les chevrons et les poutres. Les panneaux semi-souples de laine minérale peuvent être placés en pose libre. Les panneaux durs en PUR ou PIR doivent être fixés mécaniquement à l'intérieur, les panneaux en fibre de bois à l'extérieur. Les types d'isolation qui offrent la meilleure circularité sont la cellulose (flocons de papier), la fibre de bois, la paille (toutes trois soufflées) ou l'isolation textile (en pose libre entre les chevrons).
• Un pare-vapeur doit être posé sur le côté intérieur de l’isolation. Il doit être scellé pour être étanche à l'air. Il n'existe pas encore de substitut circulaire à ce produit.
• Évitez de pulvériser de la mousse isolante sur les joints entre les poutres ou contre le mur.
• Les tuiles ont une très longue durée de vie et ont une très bonne circularité car elles sont en pose libre sur les liteaux. Les ardoises peuvent également être en pose libre et réutilisées par la suite, mais elles sont moins solides que les tuiles.

Toit plat

• Structure: on privilégie une structure en bois certifié, ce qui garantit qu'il provient d'une forêt gérée durablement.
• Sous-toiture: pour la sous-toiture, vous pouvez utiliser des panneaux en fibre de bois à visser sur la structure en bois pour pouvoir les réutiliser.
• Isolation: choisissez des matériaux renouvelables comme de la cellulose ou des fibres de bois ou un isolant à base de verre cellulaire. Faites-le souffler ou fixez-le en pose libre. Si vous fixez l'isolant mécaniquement, ne pulvérisez pas de mousse isolante dans les fissures et les crevasses.
• Étanchéité de la toiture: un toit plat est généralement étanchéifié avec de l'epdm ou du bitume/roofing. Tous deux sont produits à partir de matières premières fossiles. L'epdm a toutefois une très longue durée de vie, de 50 à 60 ans en moyenne, voire plus pour certains bâtiments. Il peut être recyclé et réutilisé comme couverture de toit. Le roofing doit généralement être mis en décharge après utilisation, bien qu'il puisse être recyclé s’il est pur à 100 %. Il peut alors servir dans l'aménagement de routes.
• Pour un toit plat ordinaire, la couverture en epdm ou en roofing est généralement collée ou soudée à la flamme. Mais il est alors impossible de la détacher de la toiture par la suite. Les toits lestés sont pour partie en pose libre, mais n'offrent qu'une solution partielle. Il est préférable d'opter pour une couverture en pose libre et de la fixer aux bords du toit avec un système d'encliquetage amovible. Dans la mesure du possible, utilisez un ruban adhésif plutôt que de la colle pour étanchéifier les joints. Évitez les systèmes d'étanchéité liquides.

• Pour la finition intérieure de votre toit plat, il est préférable de choisir des produits démontables ou recyclables. Placez les couches de finition de manière aussi propre et naturelle que possible. Dans le cas d'un faux plafond suspendu, prévoyez un espace pour faire passer les tuyaux.

Préfabriquée

Une façade circulaire peut être entièrement ou partiellement préfabriquée. Cela renforce le principe de modularité, facilite la mise en œuvre et réduit la production de déchets et le temps de montage sur site. 

La façade modulaire préfabriquée est conçue et construite avec des éléments préfabriqués en atelier, puis transportés et assemblés sur le chantier. Selon les cas, les éléments modulaires sont constitués en atelier avec les principales couches ou toutes les couches qui interviennent dans la façade, y compris les châssis extérieurs.

La préfabrication des éléments renforce la précision de la construction et permet d'utiliser des matériaux plus légers et plus durables, notamment le bois. La préfabrication permet aussi de réduire significativement la durée des travaux, de travailler "à sec" et de réduire les nuisances en milieu urbain.

Démontable

Dans une façade circulaire, les différentes couches, de la finition intérieure au revêtement extérieur, peuvent être démontées sans (trop) endommager les matériaux, de sorte que les couches et les matériaux puissent être réutilisés dans la façade elle-même, dans une autre façade ou un autre mur du même bâtiment ou dans un autre bâtiment. Cette approche permet également de remplacer certains éléments et de réparer ou de modifier la façade. Une façade circulaire est donc dite "démontable" et "réversible".

Assemblée

Afin de garantir la réversibilité de la composition de la façade, les couches sont de préférence reliées entre elles par un assemblage direct (sans élément de liaison comme de la colle) ou par un assemblage indirect indépendant ou autonome, c'est-à-dire par une connexion métallique. 
Idéalement, l'élément de liaison et l'assemblage restent accessibles une fois la finition intérieure ou extérieure appliquée. Il est ainsi possible de retirer un élément de façade sans endommager les finitions.

Matériaux

En général, il est préférable de choisir des matériaux avec le moins d'impact possible sur l'environnement. Il existe différents types de façades circulaires:

• Caisson: Un élément "caisson" est un exemple de petit élément modulaire préfabriqué. Il peut être utilisé dans différents types de façades: façade de remplissage autoportante ou non portante ou façade-rideau (façade extérieure non portante).
• Panneau: un panneau peut être comparé à une cassette. Il est seulement plus grand et comprend à la fois des parties vitrées et des parties pleines. Parfois, il contient également des éléments techniques (par exemple, des gaines de ventilation).
• Élément de remplissage sur grille ou cadre: ces éléments, principalement sous forme de panneaux vitrés ou de panneaux sandwich, sont utilisés dans le cas de murs-rideaux légers et non autoportants. Ces éléments sont intégrés dans des cadres ou dans une grille de profilés, en métal ou en bois, qui sont à leur tour fixés mécaniquement à la structure porteuse.

Fenêtres et portes

Pour les fenêtres et les portes d’une maison circulaire, différents matériaux entrent en ligne de compte. Chaque type a ses avantages et ses inconvénients.

• L'aluminium est fabriqué à partir de ressources non renouvelables, mais 92, voire 98 % des profilés en aluminium usagés sont collectés pour être réutilisés. On trouve par exemple des fenêtres en aluminium de deuxième fusion. Leur impact environnemental est plus faible que celui des fenêtres de première fusion car elles sont fabriquées à partir de déchets de fabrication et de produits en aluminium en fin de cycle de vie.
• Le PVC est également fabriqué à partir de matières premières non renouvelables. Sa production nécessite une forte consommation d'énergie et libère de nombreuses substances nocives, en dépit des efforts consentis pour réduire le recours à ces substances. Les fenêtres en PVC peuvent quand même être recyclées. L'impact environnemental des fenêtres fabriquées à partir de matières premières recyclées est beaucoup plus faible.
• Le bois, quant à lui, est une matière première renouvelable. Il est important de choisir du bois européen labellisé FSC ou PEFC et non du bois tropical. Veillez également à ce que le bois ne soit pas traité avec des produits nocifs pour l'environnement et/ou la santé, ou qu'il ne soit pas peint avec une couleur ayant des effets négatifs sur l'un ou l'autre.

Finition: système de façade démontable

Dans le cas d'une façade classique maçonnée en briques, de nombreuses briques sont perdues lors de la démolition en raison de résidus de mortier ou parce qu’elles sont endommagées. La finition extérieure d’une façade circulaire peut se faire avec un système de façade démontable. Une structure en bois ou en acier est montée devant le mur porteur de la façade, sur laquelle le revêtement peut ensuite être appliqué, par exemple des briques posées à sec sur la structure. Contrairement à la maçonnerie traditionnelle, la structure de montage peut être désolidarisée du mur de façade pour effectuer les ajustements nécessaires ou, après un premier cycle d'utilisation, pour récupérer facilement les matériaux.

Un sol traditionnel comporte une isolation, éventuellement un chauffage par le sol avec une couche de chape par-dessus et, souvent, le revêtement de sol est collé. Il n'est donc pas possible de réutiliser une grande partie de ces matériaux quand la maison arrive en fin de vie. Pour un revêtement de sol conçu de manière circulaire, on utilise davantage des éléments en pose libre susceptibles d’être démontés.

Structure en bois

Pour un plancher sur le sol, une excavation est préférable. Les fondations doivent utiliser le moins de béton possible. Des fondations en tranchée au lieu d'une chape massive peuvent être envisagées pour réduire au maximum la quantité de béton. Une structure porteuse en bois est posée sur les fondations avec une couche d'isolation souple et drainante composée de granulés de mousse de verre, de coquillages ou de chaux-chanvre. Il est préférable de ne pas incorporer les tuyaux dans l'isolation ou la chape, mais de les faire passer dans des gaines techniques. On préférera ici aussi une finition en bois et effectuée à sec, c'est-à-dire sans utilisation de colle. 

Chape anhydrite

Si vous optez pour une chape, il est préférable de choisir une chape anhydrite. Il s'agit d'une chape fluide avec un liant autre que le ciment. Le composant principal est l'anhydrite (sulfate de calcium), qui ne se rétracte pas et qui est extrêmement résistant. Il est mélangé à du sable, de l'eau et des adjuvants.  L'impact environnemental par rapport à une chape en ciment est donc beaucoup plus faible.
  

Pour un sol circulaire, au lieu d'utiliser une chape à base de ciment, choisissez une chape anhydrite. Vous pouvez également opter pour une construction entièrement sèche.

Structure de plancher en bois pour un premier étage

Pour le plancher d'un étage, une structure porteuse en bois est indispensable. L'isolation et les tuyaux peuvent être dissimulés dans un faux plafond. Au-dessus, vous pouvez opter pour un plancher plus fin, de préférence démontable.

Quel matériau pour le sol?

Il existe un grand nombre de matériaux différents pour le revêtement du sol. Certains ont un impact environnemental plus important que d'autres.

• Bois: il faut relativement peu d'énergie pour fabriquer un plancher à partir de bois brut. Il est toutefois préférable de choisir une essence locale, afin de limiter les transports. Un sol en bois présente l'avantage supplémentaire de pouvoir être réutilisé plus souvent, s'il n'est pas endommagé ou vermoulu.
• Parquet: ce type de revêtement de sol a un impact plus grand sur l'environnement que le bois ordinaire. En raison de l'ajout de colle, le parquet est difficile à recycler.
• Bambou: L'avantage du bambou est qu'il pousse très rapidement, ce qui en fait l'un des matériaux naturels les moins chers pour les revêtements de sol. Il présente l’inconvénient de devoir parcourir des milliers de kilomètres avant de pouvoir être utilisé ici. L'ajout de résine synthétique rend également le sol difficile à réutiliser.
• Liège: la production de revêtements de sol en liège nécessite relativement peu d'énergie. Les chênes-lièges dont provient le liège poussent en Espagne, au Portugal, en Italie et au Maroc, ce qui limite le transport. Le liège est souvent placé en pose libre et peut être réutilisé pour les sous-couches ou les semelles de chaussures, par exemple.
• Panneaux OSB: Les panneaux OSB sont principalement fabriqués à partir de déchets de l'industrie du bois. L'impact sur l'environnement dépend de l'origine du bois, du liant et des éventuelles implications en matière de recyclage.
• Pierre naturelle: la pierre naturelle peut être utilisée telle qu'elle est extraite, elle ne nécessite pas un processus de cuisson à forte intensité énergétique comme les carrelages en céramique. Mais l'exploitation minière cause des dommages importants au paysage.
• Linoléum: les composants de ce matériau proviennent parfois du Bangladesh ou de l'Inde. Sa production n'est cependant pas très énergivore. Il peut être réutilisé, sinon le matériau est entièrement biodégradable.
• Terre battue: constituée à partir de matières premières locales, elle n'a pas d'impact négatif sur l'environnement. Peut être "rendue" à la nature après utilisation.
• Béton : la production de béton nécessite beaucoup de matières premières et d'énergie. Mais ce matériau est également très résistant et peut donc durer longtemps. Combiné à une structure modifiable, il peut apporter un plus.

Quand on construit une maison, on a tendance à cacher autant que possible les tuyaux et les câbles derrière les murs, dans les plafonds, voire dans du béton. Mais dans une maison circulaire, qui est souvent modifiée au fil du temps ou dont les matériaux sont finalement réutilisés, on fait en sorte que ces tuyaux et câbles soient accessibles.

Derrière un faux mur ou dans un plancher sec

Les câbles et les tuyaux ne doivent donc pas être cachés derrière du plâtre ou noyés dans du ciment ou du béton. Mieux vaut prévoir un espace derrière un faux mur, dans un faux plafond ou dans un sol sec. Optez toujours pour une construction sèche et pour des assemblages réversibles. Cela présente plusieurs avantages:

• S'il y a un problème et qu'il faut aller remplacer des câbles, ou encore en cas de fuite, il est intéressant de pouvoir y accéder facilement, sans trop de casse ni de poussière.
• Les techniques évoluent et il est possible qu'au bout d’un certain temps vous changiez de système ou qu’il faille actualiser votre ancien système.
• Cela facilite l’installation d’un point lumineux, d’une prise ou un robinet supplémentaire, et le passage d’un câble supplémentaire.

Réunir les éléments techniques

En général, les tuyaux et les câbles traversent toute la maison. En les regroupant mieux, vous rendez votre maison plus adaptable. Par exemple, vous réunissez les fonctions humides telles que la salle de bains, les toilettes et la cuisine dans une "cellule humide". Vous y amenez également l'alimentation et l'installation d'autres fonctions telles que la ventilation et l'électricité. De préférence, vous regroupez ces éléments techniques au centre de votre maison, pour pouvoir facilement les répartir dans les différentes pièces.

Plus facile à agrandir

Au moment de construire votre maison, il n’est pas toujours possible d’évaluer précisément ce dont vous avez besoin. Il se peut qu'à un moment donné, vous divisiez une pièce, que vous en créiez une autre ou que vous ajoutiez un point d'éclairage ou une prise de courant. L'installation d'un circuit électrique supplémentaire ou l'extension de votre réseau de ventilation ou de chauffage ne sont généralement pas une mince affaire. C'est pourquoi, lors de l'installation des éléments techniques, il est préférable de déjà tenir compte des modifications ou extensions futures. Sans surdimensionner pour autant.

Vous êtes susceptible d'agrandir votre maison à l'avenir ou, par exemple, d'y installer une salle de bains supplémentaire? Dans ce cas, mieux vaut prévoir une gaine de réserve. Il s'agit d'un espace supplémentaire dans une gaine centrale où vous pouvez facilement installer un tuyau ou un câble supplémentaire.

Murs secs et démontables

Pour dissimuler vos tuyaux et câbles tout en pouvant y accéder facilement par la suite, évitez de les placer derrière du plâtre ou de la maçonnerie. Songez plutôt à une cloison sèche et démontable, facile à enlever et à remettre en place.

La construction circulaire vous intéresse ? Vous souhaitez en appliquer les principes, ou au moins certains d'entre eux, lors de la construction ou de la rénovation de votre maison ? Voici les 10 principaux conseils.

1. Réfléchissez à la manière dont le bâtiment pourra être démantelé dans X années. Tenez compte des dimensions standard des éléments de construction et des matériaux et essayez de réduire au maximum les pertes de coupe. De plus, les matériaux et les éléments de construction de dimensions standard ont plus de chances d'être réutilisés.

2. Pensez et concevez à long terme. Envisagez différents scénarios possibles et posez les bonnes questions. Comment pourrez-vous rester dans la maison toute votre vie? Que se passera-t-il si vous avez ou n'avez pas d'enfants? Pouvez-vous modifier la maison sans procéder à des travaux de rénovation radicaux?

3. Trouvez l'emplacement optimal pour certaines pièces ou certains éléments, par exemple l'escalier, la plomberie, le local technique... Veillez à ce que ces éléments "fixes" ne changent pas d'emplacement à chaque fois, pour chaque scénario.

4. Utilisez des éléments préfabriqués et des matériaux et assemblages secs. Choisissez des systèmes démontables tels que des bandes de briques non collées, des briques empilées ou des lattes de bois vissées.

5. Réutilisez autant de matériaux et d'éléments que possible et voyez comment vous pouvez intégrer dans votre projet des matériaux de seconde main ou des éléments provenant d'un autre chantier.

6. Si possible, faites livrer les matériaux sans emballage. Vous éviterez ainsi les déchets.

7. Méfiez-vous de l'écoblanchiment (greenwashing). Vérifiez le pourcentage de matières premières recyclées dont sont composés les matériaux. Un label comme Cradle to Cradle (C2C) peut vous aider.

8. Choisissez si possible des matières premières renouvelables, par exemple pour l'isolation.

9. En utilisant des matériaux d’origine bio, vous réduisez l'utilisation de produits chimiques et vous créez un climat intérieur plus sain.

10. Pensez également de manière circulaire lorsque vous occupez le bâtiment. Par exemple, pas de peintures chimiques sur les matériaux bio.