Pour qui souhaite partir à la retraite

Le régime des pensions légales est en perpétuel chantier depuis quelques années. Vous souhaitez connaître les règles en vigueur aujourd’hui? Nous les résumons pour vous. Pour que vous soyez bien préparé au moment de prendre votre pension.
Prendre sa pension est bien sûr synonyme de perte de revenus. Heureusement, vous pouvez anticiper cette situation et vous constituer une épargne personnelle pour préserver dans une certaine mesure votre niveau de vie. Nous disposons de cinq modules de calcul qui peuvent vous aider à chiffrer l’épargne nécessaire pour vous permettre de partir à la pension le cœur léger.
Aux pages suivantes, vous trouverez un aperçu de quelques-uns des aspects importants concernant les pensions légales :
- Est-il encore possible de prendre une pension anticipée ?
- Comment la pension est-elle calculée ?
- Qu’est-ce une période assimilée et quel est son impact ?
- Quand est-ce que vous avez droit à une pension de survie ou une allocation de transition ?
- A combien s’élèvera votre pension ?
- Que faire pour prendre sa pension ?
Si vous comptez exercer encore une activité professionnelle rémunérée en complément de votre pension légale, vous trouverez dans notre dossier Pension et revenus complémentaires les infos nécessaires au sujet de l'aspect financier.
Si vous avez une assurance-groupe, consultez le dossier dans lequel nous vous expliquons combien vous toucherez de cette assurance-groupe.
Et si vous bénéficiez d'une assurance hospitalisation collective via votre employeur, nous vous renvoyons au dossier traitant des options qui s'offrent à vous en matière d'assurance hospitalisation à l'heure de la retraite.
Prendre sa pension est bien sûr synonyme de perte de revenus. Heureusement, vous pouvez anticiper cette situation et vous constituer une épargne personnelle pour préserver dans une certaine mesure votre niveau de vie. Nous disposons de cinq modules de calcul qui peuvent vous aider à chiffrer l’épargne nécessaire pour vous permettre de partir à la pension le cœur léger.
Aux pages suivantes, vous trouverez un aperçu de quelques-uns des aspects importants concernant les pensions légales :
- Est-il encore possible de prendre une pension anticipée ?
- Comment la pension est-elle calculée ?
- Qu’est-ce une période assimilée et quel est son impact ?
- Quand est-ce que vous avez droit à une pension de survie ou une allocation de transition ?
- A combien s’élèvera votre pension ?
- Que faire pour prendre sa pension ?
Si vous comptez exercer encore une activité professionnelle rémunérée en complément de votre pension légale, vous trouverez dans notre dossier Pension et revenus complémentaires les infos nécessaires au sujet de l'aspect financier.
Si vous avez une assurance-groupe, consultez le dossier dans lequel nous vous expliquons combien vous toucherez de cette assurance-groupe.
Et si vous bénéficiez d'une assurance hospitalisation collective via votre employeur, nous vous renvoyons au dossier traitant des options qui s'offrent à vous en matière d'assurance hospitalisation à l'heure de la retraite.
Si l’on s’en tient à la règle générale, l’âge auquel les femmes comme les hommes peuvent prendre leur pension est aujourd’hui de 65 ans. Mais il passera à 66 ans en 2025 et à 67 ans en 2030.
Partir plus tôt
Certaines catégories de fonctionnaires peuvent prendre leur pension bien plus tôt : oar exemple, les policiers, les militaires, le personnel de la SNCB et nombre d’enseignants. Chaque catégorie a ses propres règles.
Si vous ne faites pas partie de ces exceptions, vous pourrez néanmoins partir plus tôt à la pension si vous avez déjà une longue carrière professionnelle derrière vous. Ainsi, vous pouvez prendre votre pension à :
- 60 ans à condition d’avoir 44 ans de carrière;
- 61 ans à condition d’avoir 43 ans de carrière:
- 63 ans à condition d’avoir 42 ans de carrière.
Partir plus tard
Attention. En tant que travailleur salarié, vous n’êtes pas obligé d’arrêter de travailler, vous pouvez reculer votre départ à la retraite. Il vous faut pour cela l’accord de votre employeur. S’il ne prend aucune initiative quand l’âge de votre retraite approche, votre contrat de travail continue à courir normalement. Donc, si votre employeur souhaite que vous cessiez de travailler à l’âge de la pension, il doit mettre fin à votre contrat de travail selon les règles normales, mais avec un préavis maximum de 26 semaines (à peu près six mois).
Si vous êtes fonctionnaire, vous pouvez également dans certains secteurs demander à rester plus longtemps au travail.
Si vous êtes indépendant, cette décision dépend bien sûr exclusivement de vous. Si vous ne souhaitez pas partir à la pension à l’âge légal, vous devez le signaler au Service fédéral des pensions. Vous pouvez encore le faire au moment où, peu avant d'atteindre l'âge de la pension, vous êtes informé du montant de votre future pension.
Être pensionné et continuer à travailler
À noter que vous pouvez aussi envisager de prendre votre pension tout en continuant à travailler. Pour plus de détails, voyez notre dossier sur la pension et les revenus complémentaires.
Les règles varient selon que vous soyez salarié, fonctionnaire ou indépendant.
Si vous avez travaillé sous des régimes différents, vous pouvez toucher une pension pour chacun d’eux, mais selon d’éventuelles règles de cumul.
Dans le régime des salariés
On prend en considération d’une part chaque année de carrière, et d’autre part le salaire que vous avez effectivement touché cette année-là. Avec toutefois ces limitations :
- la carrière ne peut pas dépasser 14 040 jours, ce qui correspond à une carrière complète de 45 années de 312 jours (on compte en semaines de 6 jours). Si votre carrière dépasse cette limite, on ne tiendra pas compte des jours les moins favorables, donc généralement ceux du début de carrière.
- votre salaire n’est pas toujours entièrement pris en compte. Un plafond est fixé chaque année. De ce fait, les très hauts salaires n’ont pas forcément une pension plus élevée que les salaires moyens.
Pour chaque année de votre carrière, on effectue le calcul suivant : votre salaire multiplié par un certain coefficient, multiplié par 60 % et divisé par 45.
Ce coefficient est fonction de l’année, il sert à revaloriser votre salaire car une somme n’a pas la même valeur aujourd’hui qu’il y a trente ans. On multiplie par 60 % parce que c’est le pourcentage de votre salaire qui est pris en considération pour votre pension si, comme la plupart des gens, vous touchez une pension au taux "isolé", c’est-à-dire sur base de votre propre carrière. Exceptionnellement, ce peut être 75 %, si vous avez droit à une pension au taux ménage parce que vous êtes marié et que votre conjoint n’a pas, ou très peu de revenus professionnels.
Enfin, on divise par 45 parce que chaque année de carrière compte pour 1/45 dans le calcul de votre pension, puisqu’on part du principe qu’une carrière complète dure 45 ans.
Il suffit d’additionner tous les résultats de chaque année pour obtenir le montant brut de votre pension en base annuelle.
Les choses sont claires : plus vous avez travaillé d’années et plus votre salaire était élevé, plus votre pension légale sera importante, et vice-versa.
Dans le régime des indépendants
Ce régime fonctionne selon le même principe. Dans ce cas, on se base sur les revenus professionnels pour lesquels vous avez payé vos cotisations sociales. Avec, pour toutes les années jusqu’à 2020 compris, un coefficient de correction additionnel (le dernier était 0,69) qui fait que vos revenus comptent moins que ceux d’un salarié. On compense ainsi le fait que les indépendants paient moins de cotisations sociales que les salariés. Mais ce coefficient cessera d’être appliqué à partir de 2021. Cela fera une sérieuse différence pour les pensions des indépendants !
Certaines limitations s’appliquent encore :
- pour les années avant 1984, ce n’est plus le revenu professionnel qui compte, et il est remplacé par un montant forfaitaire.
- le revenu professionnel est plafonné.
Dans le régime des fonctionnaires
Les règles sont tout autres. L’essentiel, c’est que la pension reste calculée sur le nombre d’années de carrière et la rémunération, mais avec cette différence que la rémunération n’est pas celle qui a été effectivement versée d’année en année. En effet, c’est le même montant qui est pris en compte chaque année. Il correspond à la moyenne des cinq dernières années de carrière pour ceux nés avant 1962 et aux dix dernières années pour les autres. Comme on gagne généralement plus en fin de carrière, c’est un énorme avantage. Mais il ne concerne que les fonctionnaires statutaires ; les fonctionnaires contractuels se constituent leur pension selon les mêmes règles que les salariés.
Il est très fréquent qu'une carrière soit interrompue par des périodes où l'on ne travaille pas, p. ex. pour cause de maladie, chômage involontaire ou crédit-temps. Or, celui qui ne travaille pas ne se constitue aucun droit à la pension. Certaines de ces périodes d'inactivité sont toutefois assimilées à des périodes d'activité et interviennent donc aussi dans le calcul de la pension. On se base alors sur un salaire fictif.
Pour une pension de travailleur salarié, ce salaire fictif est calculé ainsi :
- pour le service militaire et les périodes de maladie, d’invalidité et de chômage (mais pendant les 12 premiers mois seulement) ainsi que pour le congé parental, on se base sur le dernier salaire réel. Dans ce cas, la période assimilée n’a aucun impact négatif sur le montant de votre pension. ;
- si vous avez été chômeur de longue durée après 2012 ou si vous êtes entré dans le RCC (régime de chômage avec complément d’entreprise, l’ancienne prépension) ou le régime Canada Dry (RCIC : régime de chômage avec indemnité complémentaire pour travailleurs âgés, la pseudo-prépension), on se base sur le salaire minimum garanti. Plus votre dernier salaire réel était élevé, plus vous perdez de pension. C’est dans le cas d’un chômage de longue durée depuis 2017 que la perte est la plus lourde.
- si vous avez été chômeur involontaire sous le RCC (ancienne prépension) après 58 ans ou si vous avez totalement cessé de travailler du fait d’une interruption de carrière ou d’un crédit-temps, votre dernier salaire n’est pris en compte qu’avec un plafond inférieur au maximum annuel normal. Par mois, cela ne fait qu’une petite différence, mais, si cela porte sur plusieurs années, cela risque de commencer à chiffrer.
Le système des périodes assimilées existe également pour les fonctionnaires.
Pour bénéficier, en qualité de partenaire survivant, du droit à une pension de survie sur la base de la carrière professionnelle du partenaire décédé, indépendamment de son régime de pension, vous devez satisfaire à trois conditions :
- avoir atteint un certain âge, qui est de 48 ans et demi en 2021 mais qui augmente de 6 mois chaque année jusqu’à atteindre l’âge minimum de 50 ans en 2025;
- avoir été marié durant au moins un an. Avec certaines exceptions cependant, comme par exemple, avoir un enfant à charge;
- les revenus professionnels éventuels ne peuvent pas dépasser le plafond de revenus autorisés pour les pensionnés. En pratique, un veuf ou une veuve ayant une carrière personnelle bien remplie ne bénéficie généralement pas d'une pension de survie.
Si vous n’avez pas l’âge requis pour obtenir une pension de survie, vous aurez droit éventuellement à une allocation de transition pendant 12 mois ou 24 mois s’il y a un enfant à charge. Une fois cette période écoulée, vous devez attendre d'avoir atteint l'âge légal de la pension avant de pouvoir prétendre à la pension de survie. Le but est d'apporter un soutien temporaire aux veuves et veufs, tout en les encourageant à se constituer leur propre carrière professionnelle. Vous pouvez cumuler sans limitation cette allocation avec vos propres revenus professionnels ou avec une allocation sociale (chômage, invalidité). Et si vous n'avez pas d'emploi lorsque l'allocation de transition prend fin, vous pouvez bénéficier sur-le-champ du chômage, sans période d'attente.
Tant la pension de survie que l’allocation de transition sont calculées sur base des revenus du partenaire décédé.
On étudie actuellement la possibilité d’allonger à assez bref délai la durée de l’allocation de transition, y compris pour des cohabitants légaux.
Vous trouverez sur la plateforme en ligne Mypension.be une estimation de votre future pension. Vous devrez vous y identifier de la même manière que sur tous les services publics en ligne du gouvernement fédéral (donc avec votre eID, l’appli itsme ou votre token).
Il s’agit bien d’une estimation sur base de votre rémunération actuelle et dans l’hypothèse où vous continuerez jusqu’à la pension à travailler selon le même régime (temps complet, temps partiel, salarié, indépendant, fonctionnaire,…). Autant dire que si vous en êtes au début de votre carrière, cette estimation ne peut être que très aléatoire. Par contre, elle sera bien plus utile si vous n’êtes qu’à quelques années de la retraite,
Le montant réel peut aussi être inférieur à l'estimation.
- L’estimation sera supérieure à la réalité si vous décidez soudain de travailler moins, de prendre un crédit-temps pendant une certaine période ou de partir plus tôt à la pension.
- Le travail à temps partiel peut lourdement peser sur votre future pension, mais beaucoup dépend de la mesure dans laquelle vous réduisez votre temps de travail.
- De même, si vous prenez une pension anticipée, vous devrez automatiquement vous contenter d’une pension un peu inférieure à la normale.
- La seule formule permettant de ne pas perdre trop de pension, c’est de prendre un crédit-temps donnant droit à une indemnité de l’ONEm. Pendant cette période, le calcul de la pension sera en effet basé sur votre dernier salaire réel. Les règles sont un peu moins favorables pour ce qu’on appelle les crédits-temps de fin de carrière réservés aux plus de 60 ans. Ils peuvent légèrement faire baisser la pension, mais de manière finalement limitée, car le salaire réel sert encore partiellement de base au calcul du salaire fictif.
Bon à savoir : MyPension.be offre la possibilité de simuler l'influence de certains choix de carrière sur le montant de votre pension. Vous pouvez déjà calculer l'impact d'un nouvel emploi en tant que salarié ou de la décision de travailler moins.
On peut aussi toucher plus
Lorsque vous commencez à gagner plus, dans un autre emploi ou en modifiant votre régime de travail, cela a généralement un impact favorable sur le montant de votre pension ultérieure. Vous pouvez calculer l'impact de cette mesure sur MyPension.be.
Mais il existe deux autres possibilités pour obtenir une pension plus importante :
- Travailler plus longtemps, et augmenter ainsi le nombre de jours ou d’années retenus pour le calcul parce que, au moment de prendre votre pension légale, vous n’aviez pas encore une carrière complète. Même si vous comptiez déjà 14 040 jours, il peut parfois être intéressant de continuer malgré tout. Car le calcul de votre pension intègrera alors les jours qui rapportent le plus. Vous remplacerez ainsi vos premières années, quand votre salaire était le plus bas, par vos années de fin de carrière, quand vous touchiez sans doute nettement plus, ce qui devrait sans doute améliorer le montant de votre pension. Vous pouvez également calculer l'impact sur le montant de votre pension sur MyPension.be.
- Vous pouvez payer une cotisation de régularisation pour "racheter" vos années d’études après votre 20ème anniversaire. Ces années compteront alors dans le calcul comme des années de travail, et votre pension s’en trouvera augmentée (dans ce cas, on se base sur un salaire forfaitaire).
Dans le régime des travailleurs salariés et des indépendants, c’est possible pour les années d’études après votre 20e anniversaire. Cette régularisation a été pendant un certain temps proposée à un tarif favorable, mais ce régime de faveur a cessé fin novembre 2020.
Racheter aujourd’hui ses années d’études peut dès lors se révéler très coûteux. En effet, pour bénéficier du tarif favorable, la régularisation doit avoir lieu dans les 10 ans suivant l’obtention de votre diplôme. Une fois ces dix ans écoulés, la régularisation est de plus en plus coûteuse. Plus on attend, plus elle coûte cher, jusqu’à atteindre quelque 6 000 € par année d’études.
Si vous avez déjà racheté des années d’études dans le passé, elles seront automatiquement prises en compte dans l’estimation de votre pension sur MyPension.be.
Il en va différemment pour les fonctionnaires. Si, au 1/12/2018 au plus tard, ils répondaient aux conditions pour prendre leur pension anticipée, ou s’ils se trouvaient déjà au 1/12/2017 dans le système de disponibilité à temps complet ou à temps partiel préalable à la pension (ou s’ils répondaient aux conditions pour pouvoir bénéficier de ce système), leurs années d’études sont en effet “gratuitement” prises en compte. Pour tous les autres fonctionnaires, cette “bonification gratuite” est partiellement prise en compte, au prorata de leurs années de carrière déjà effectuées dans ce qui est considéré dans leur fonction comme une carrière complète.
Dès que vous avez payé votre régularisation, celle-ci est prise en compte dans l’estimation de votre pension.
Qu’est-ce que le minimum garanti?
Le législateur a fixé une pension minimum garantie, mais il faut répondre à certaines règles d’années de carrière pour y avoir droit. Par exemple, dans le système des travailleurs salariés, il faut avoir travaillé au moins pendant 30 ans et chacune de ces années de carrière doit compter au moins 208 jours.
Quel sera le montant effectif de votre pension ?
Le montant de votre pension communiqué par le Service fédéral des Pensions est brut, et ce n’est donc pas la somme que vous toucherez effectivement. Quels sont les montants qui peuvent en être éventuellement déduits?
- Une cotisation sociale, pour l’assurance maladie-invalidité. La cotisation est bien souvent de 3,55 %.
- Une cotisation de solidarité, qui n’est rien d’autre qu’une cotisation sociale supplémentaire. Son taux varie entre 0 % et 2 %. Attention : elle est prélevée sur le total de vos pensions, donc aussi bien la pension légale que la pension complémentaire (votre assurance groupe, par exemple).
- Un précompte professionnel, en guise d’acompte pour le fisc. Le précompte est progressif en fonction du montant de la pension.
Le Service fédéral des Pensions vous communiquera le montant net exact au plus tard dans le courant du premier mois où vous touchez pour la première fois votre pension.
Attention : si vous avez encore d’autres revenus, par exemple parce que vous possédez une seconde habitation, il y a de fortes chances pour que ce précompte ne suffise pas et que vous deviez verser un complément quand le fisc vous enverra votre avertissement-extrait de rôle.
Si vous souhaitez prendre votre pension à l’âge de la pension légale et que vous êtes travailleur salarié ou indépendant, vous n’avez rien à faire. Dès que ce moment approche, le Service fédéral des Pensions vous contactera et vous informera du montant brut de votre pension.
Si, par contre, vous avez opté pour une pension anticipée ou si vous êtes fonctionnaire, vous devrez la demander vous-même, entre 12 mois et 1 mois avant la date prévue. Vous pouvez le faire en ligne sur MyPension.be. Mais vous pouvez aussi vous adresser à la commune de votre résidence principale, au Service fédéral des pensions ou à un Point Pension.
Dès que le Service fédéral des pensions vous informe de votre pension, vérifiez bien si toutes les périodes à prendre en considération figurent dans le détail du calcul. Sinon, signalez le problème dès que possible à votre gestionnaire de dossier. Le cas échéant, vous pouvez introduire une réclamation auprès du Service fédéral des pensions. Et, si vous n’êtes pas d’accord avec la décision de cette instance, vous avez trois mois pour adresser une requête au tribunal du travail s’il s’agit d’une pension du secteur privé et au tribunal de première instance pour une pension de fonctionnaire.