Bonjour,Je voudrais introduire une plainte à propos du club Basic-Fit Uccle Alsemberg et ceci au nom de mon épouse.Explication des faits :Il y a 2 semaines, elle est allée s’entraîner dans son club habituel. Après son entraînement, elle a pris une douche et en sortant de celle-ci, elle s’est retrouvée avec un appareil photo braqué sur le mur qui donne sur la sortie des douches et donc fatalement dans sa direction. Agressée dans son intimité, elle a signifié qu’il était interdit de prendre des photos dans les vestiaires. Dans ce cas précis, il s’agissait en plus d’un shooting photo d’une coach avec sa cliente. La coach s’est défendue en disant qu’elle était coach (et donc dans son droit) et que les photos étaient ciblées (elle en a effectivement montré une à mon épouse). Cependant, mon épouse ne voulait pas qu’elle continue car elle devait se rhabiller et ne se sentait pas du tout à l’aise de le faire juste à côté d’un shooting photo. De plus, elle n’avait fatalement pas la possibilité de contacter l’accueil, vu sa tenue. Le ton est alors monté de part et autre, chacun restant sur sa position. Par dépit, mon épouse a poussé la cliente. La coach est enfin partie chercher l’employée à l’accueil et mon épouse a pu se rhabiller.Deux jours plus tard, mon épouse est retournée au club pour s’excuser auprès de la coach de son geste (elle ne pouvait le faire le jour même, vu toute l’émotion qui était en elle). Car même si la poussée était faible (la cliente a directement agrippé mon épouse), elle n’en était pas fière. Elle a également essayé de contacter et voir le manager du club. Mais sans succès. Mais l’incident ne se s’arrête pas là. 4 jours après, mon épouse a été contacté par Basic-Fit pour lui signifier son bannissement de leurs clubs pour ce geste brutal.Mon épouse souhaite porter plainte pour 2 raisons :- Tout d’abord pour le mépris dont Basic-Fit a fait preuve à son égard. A aucun moment, mon épouse n’a été contactée pour donner sa version des faits. Même le pire criminel a droit à une défense. Le seul contact qu’elle a eu était pour signifier son bannissement des clubs. Elle a demandé pour parler à un responsable et la réponse fournie était de contacter le service clientèle. Bien sûr, mon épouse les a directement contactés pour s’entendre dire qu’ils n’étaient pas habilités à traiter ce type de situation.Elle s’est également rendu 3 fois au club pour voir le manager. En vain. Elle a laissé des messages pour expliquer sa version des faits et réfuter les dires de la coach (car lorsque mon épouse est allée s’excuser, la coach lui a donné sa version des faits qui l’a horrifié). Mais il n’y a jamais eu de réaction. A sa dernière tentative pour voir le manager, celui-ci l’a enfin recontacté pour lui donner rendez-vous une semaine plus tard mais en lui signifiant qu’il ne pourra de toute façon rien faire.Cela fait maintenant 15 ans qu’elle fréquente ce club dont presque 10 ans chez Basic-Fic. A aucun moment elle n’a fait preuve d’agressivité. Au contraire, elle a de très bonnes relations avec les membres du personnel qu’elle côtoie, les coachs qui lui donnent cours, ainsi que différents membres. Leur soutien dans cette crise est d’ailleurs le seul point positif. Aucun d’eux ne comprennent pourquoi mon épouse n’a jamais été contactée, pourquoi la sanction est si sévère alors qu’il y a eu des faits bien plus graves qui n’ont été sanctionnés que par un avertissement, pourquoi il n’y a sanction qu’envers mon épouse. Le seul mot de toutes ces personnes est ‘incompréhension’.- Ensuite pour la justice à 2 vitesses de Basic-Fit.o Les règles concernant les photos dans les vestiaires sont manifestement différentes d’un club à l’autre. Elle se rend également régulièrement au club d’Uccle Stalle. Ce type de mésaventure lui est arrivé dans ce club. Mais à chaque fois, les membres ont directement arrêté de prendre des photos en s’excusant. Tous ont compris la raison : intimité du lieu, miroirs sur les murs, risque de prendre une photo compromettante même de manière non-intentionnelle… Mon épouse est également allée voir les employés à l’accueil qui ont confirmé que prendre des photos dans les vestiaires étaient interdits (pour les raisons pré-citées) et que si cela se représentait, elle ne devait pas hésiter à le signaler et indiquer la personne incriminée afin que les employés puissent prendre action.o Mon épouse a été agressée en premier. Sa réaction même maladroite n’était qu’une tentative pour se défendre et éviter de continuer d’être agressée en devant se rhabiller à côté d’un shooting photo.o Personne n’a le droit de transgresser le règlement, même un coach. Mon épouse en a parlé à d’autres coachs afin d’avoir leur avis. Tous ont été choqués. Au-delà du fait que les photos sont interdites dans ce genre d’endroits, si la coach voulait vraiment le faire, le respect aurait voulu qu’elle prévienne les personnes présentes dans les vestiaires (surtout celles qui se trouvaient dans les douches : elles étaient 3 et tous peuvent confirmer qu’elles n’ont pas été informées) et demande leur autorisation. La réaction a été la même dans les différentes sphères questionnées (sportive, familiale, amicale, professionnelle). Et mon épouse se trouve donc rassurée de ne pas être la seule à trouver ce comportement inadmissible. Le seul mot de toutes ces personnes est ‘irrespect’.Pour information, Basic-Fit fait actuellement une grande campagne sur le bien-être de ses clients. Mais où est le respect dans ce cas précis ? Comment peut-on accepter des règles différentes dans 2 clubs différents d’une même enseigne ? Comment peut-on accepter un shooting photo dans un vestiaire avec douche ? Où est le respect quand une coach (qui est sensée donner l’exemple) fait un shooting photo dans un endroit intime au mépris des sentiments des gens ? Mon épouse et moi sommes donc très impatients du retour de Basic-Fic, en espérant que cette campagne a vraiment du sens et n’est pas de l’hypocrisie.