Attaque cérébrale (AVC) : symptôme, traitement, prévention...


En intervenant rapidement, il est possible de sauver la victime d’une attaque cérébrale ou d’en limiter les conséquences. Appelez donc immédiatement le 112 si vous reconnaissez les symptômes.
Une attaque cérébrale ou accident vasculaire cérébral (AVC) est un problème au niveau des vaisseaux sanguins du cerveau. On distingue l’hémorragie cérébrale (rupture ou éclatement d’un vaisseau sanguin du cerveau) de l’infarctus cérébral (obstruction du flux sanguin par un caillot). Dans ce dernier cas, le caillot se forme soit dans le cerveau même (thrombose cérébrale), soit provient d'ailleurs, par exemple du cœur (embolie cérébrale).
Si l’infarctus cérébral est plus fréquent, il est aussi moins souvent mortel que l’hémorragie cérébrale. En effet, il est plus facile de dissoudre un caillot sanguin que de résorber une hémorragie dans le cerveau.
Une réaction et une prise en charge rapides sont cruciales. Les conséquences d’un AVC peuvent être très lourdes. Elles dépendent de la localisation de l’AVC, de son ampleur et de la rapidité d’intervention. Appelez donc immédiatement les secours (112) si vous ou une personne de votre entourage présentez les symptômes typiques. Les AVC sont la deuxième cause de décès en Europe. Environ 30 % des patients qui survivent à un AVC gardent un handicap assez grave.
Une attaque cérébrale ou accident vasculaire cérébral (AVC) est un problème au niveau des vaisseaux sanguins du cerveau. On distingue l’hémorragie cérébrale (rupture ou éclatement d’un vaisseau sanguin du cerveau) de l’infarctus cérébral (obstruction du flux sanguin par un caillot). Dans ce dernier cas, le caillot se forme soit dans le cerveau même (thrombose cérébrale), soit provient d'ailleurs, par exemple du cœur (embolie cérébrale).
Si l’infarctus cérébral est plus fréquent, il est aussi moins souvent mortel que l’hémorragie cérébrale. En effet, il est plus facile de dissoudre un caillot sanguin que de résorber une hémorragie dans le cerveau.
Une réaction et une prise en charge rapides sont cruciales. Les conséquences d’un AVC peuvent être très lourdes. Elles dépendent de la localisation de l’AVC, de son ampleur et de la rapidité d’intervention. Appelez donc immédiatement les secours (112) si vous ou une personne de votre entourage présentez les symptômes typiques. Les AVC sont la deuxième cause de décès en Europe. Environ 30 % des patients qui survivent à un AVC gardent un handicap assez grave.
En général, l’AVC se produit subitement. Les symptômes peuvent différer selon l’endroit et l’ampleur de l’hémorragie ou de l’infarctus cérébral : paralysie de la bouche ou d’un bras, insensibilité d’une jambe, perte d’équilibre, vue trouble, mal de tête... Mais trois symptômes sont particulièrement fréquents et font penser à une attaque cérébrale. Composez donc immédiatement le 112 si vous constatez l’un de ces symptômes :
- bouche de travers ou commissures des lèvres pointant vers le bas
- paralysie subite d’un bras ou d’une jambe
- propos confus ou difficultés à trouver ses mots
En cas d’hémorragie cérébrale, les possibilités sont plus restreintes qu’en cas d’infarctus cérébral.
Hémorragie cérébrale
En général, les médecins entament un traitement médicamenteux. Dans des cas spécifiques, ils envisageront une opération.
Hémorragie cérébrale: le vaisseau cérébral éclate.
Infarctus cérébral
S’il s’agit d’un infarctus cérébral, on commencera si possible une thrombolyse intraveineuse (perfusion d’altéplase, un médicament capable de dissoudre le caillot). Ce traitement peut sauver des vies et limiter l’étendue du handicap après le rétablissement. Malheureusement, la thrombolyse n’est pas toujours une option, par exemple si le patient prend des anticoagulants ou s’il s’est écoulé trop de temps entre le moment de l’AVC et le début du traitement. Au-delà de quatre heures, les risques de la thrombolyse deviennent plus importants que les bénéfices que l’on peut encore en espérer. La thrombolyse elle-même peut en effet avoir des effets secondaires graves, comme une hémorragie.
Outre la thrombolyse, l’infarctus cérébral peut encore être traité par d’autres médicaments, mais ils ne sont malheureusement pas aussi efficaces.
Infarctus cérébral: Le vaisseau cérébral est bouché par un caillot de sang
Rééducation
Les attaques cérébrales constituent la principale cause de handicap et de perte de son autonomie à l’âge adulte. Après le traitement initial, une rééducation optimale peut contribuer à limiter les dégâts. Elle commencera idéalement quelques jours après l’AVC: le patient doit s’efforcer de sortir de son lit, de marcher, de s’asseoir, de réapprendre à parler... La rééducation après un AVC dure parfois très longtemps. Il faut en effet réapprendre certains automatismes et acquérir les nouveaux gestes nécessaires pour compenser le handicap et retrouver son autonomie.
L’accueil et le traitement au sein d’une unité neurovasculaire ou "stroke unit" donnent de meilleurs résultats que dans un service ordinaire. Des médecins spécialistes, des infirmiers, des logopèdes et des assistants sociaux y travaillent ensemble au diagnostic et au traitement.
Chez nous, près de la moitié des victimes d’AVC décèdent dans l’année. Plus de la moitié des patients qui survivent le premier mois suivant l’attaque ont besoin d’une longue rééducation spécialisée. Environ 30 % des patients qui survivent à un AVC gardent un handicap grave.
La paralysie est la séquelle la plus connue et la plus visible. Plus de la moitié des victimes d’un AVC doivent ensuite apprendre à vivre avec la paralysie d’un bras ou d’une jambe ou une hémiplégie. L’AVC peut aussi affecter la sensation de chaleur et de froid, de mou et de dur, la vision, la parole (incapacité de parler ou propos incohérents) et la déglutition. Dans ce dernier cas, il y a même un risque de sous-alimentation, de déshydratation, de fausse route de l'aliment et de pneumonie.
Un AVC peut en outre avoir des conséquences émotionnelles et cognitives. L’instabilité, l’impulsivité, l’angoisse, la dépression et l’agressivité sont des troubles émotionnels fréquents. Sur le plan cognitif, un AVC peut provoquer des difficultés d’orientation (dans l’espace comme dans le temps), des troubles de l’attention, de la mémoire et de la perception, ainsi qu’un manque d’attention pour la partie du corps paralysée ou une apraxie (incapacité à effectuer un mouvement complexe ; le patient enfile par exemple ses chaussettes sur ses chaussures).
Même si un AVC peut survenir à tout âge, il frappe en premier lieu les seniors. Vous ne pouvez naturellement rien changer à votre âge. Par contre, il y d'autres facteurs de risque sur lesquels vous avez prise ou qui peuvent être traités :
- hypertension
- tabagisme
- diabète
- surpoids
- sédentarité
- consommation excessive d’alcool
- troubles du rythme cardiaque
Il arrive que les symptômes d’un AVC disparaissent assez rapidement d’eux-mêmes, parfois même en quelques minutes. C’est ce que les médecins appellent un "accident ischémique transitoire" (AIT) ou mini-AVC. Les symptômes sont les mêmes, mais heureusement pas les conséquences. Dans le cas d’un mini-AVC, les vaisseaux ne sont bouchés que brièvement et les dommages ne sont donc pas permanents. Un mini-AVC annonce cependant souvent un véritable AVC, plus grave, qui peut d’ailleurs se produire dans la semaine.
C’est pourquoi il est important de se faire examiner par un médecin au plus vite. Les études révèlent toutefois que les gens ne le font pas toujours : lorsque les symptômes disparaissent en quelques minutes, ils pensent que ce n’est pas grave et ne consultent pas le médecin ou trop tard. Mauvaise idée, car le prochain AVC peut être fatal. Consultez donc d’office un médecin pour pouvoir prendre des mesures afin de diminuer les risques d’un véritable AVC.