Dossier

Infection fongique : symptômes, propagation et traitements

Les infections fongiques ou mycoses sont de plus en plus nombreuses, au point de représenter aujourd'hui une réelle menace pour la santé publique à l'échelle mondiale. Nous vous expliquons les origines des ces infections, les symptômes et les traitements existants.

Expertise:
Rédaction:
17 juin 2025
mycose-infections-fongiques-pieds

​C’est quoi une infection fongique ?

Les infections fongiques, aussi connues sous l’appellation de mycoses, sont des maladies ou des affections causées par un champignon, comme des levures ou des moisissures. Elles peuvent affecter différentes parties du corps. Elles surviennent le plus souvent sur la peau, les cheveux ou les ongles, ou sur les muqueuses comme la bouche, la gorge ou le vagin. Les champignons peuvent aussi provoquer des infections dans les poumons et d’autres organes internes.

Les champignons, des organismes à part entière

Les champignons constituent un groupe d’organismes à part entière. Ce ne sont ni des plantes, ni des animaux. On en connaît plus de 100 000 espèces mais le nombre réel se chiffre probablement en millions.

Les champignons jouent un rôle essentiel dans le fonctionnement des écosystèmes. Ils sont utilisés depuis l’Antiquité dans la fabrication de produits alimentaires comme le pain, le fromage, la bière et le vin. Ils servent aussi dans la production industrielle à grande échelle de produits chimiques en vrac et de médicaments. Toutefois, les champignons peuvent également causer des dommages significatifs aux matériaux, aux aliments, aux stocks de produits agricoles et aux cultures agricoles.

Les champignons à l'origine des maladies

Près de 300 espèces de champignons sont connues pour provoquer des maladies infectieuses chez l’homme. Ces infections affectent essentiellement la peau, les ongles et les muqueuses. Si elles ne sont pas mortelles, ces infections peuvent altérer considérablement la qualité de vie si elles reviennent à intervalles réguliers ou si elles sont chroniques.

Quand un champignon pénètre plus profondément dans l’organisme, une infection fongique invasive peut survenir.

Le Candida, l’Aspergillus, le Pneumocystis et le Cryptococcus sont les principaux agents pathogènes fongiques invasifs chez l’homme. Ce sont généralement des agents pathogènes opportunistes. Ils déclenchent une infection dès que l’occasion se présente, généralement chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Les infections fongiques chez l’homme augmentent de manière alarmante à l’échelle mondiale. Paradoxalement, cette hausse s’explique en partie par les progrès de la médecine qui augmentent le nombre de patients et de personnes âgées dont le système immunitaire est affaibli. En outre, de plus en plus de champignons développent une résistance aux antifongiques. Comme pour les bactéries, la résistance résulte généralement d’une adaptation génétique. L’utilisation excessive de fongicides dans l’agriculture contribue à augmenter cette résistance. Il en résulte une résistance de champignons comme l’Aspergillus fumigatus, qui peut infecter l’homme.

Les dangers de la résistance aux antifongiques

Vers le haut de la page

​Les différentes sortes d’infections fongiques

Il existe différents types d’infections fongiques. Elles peuvent être classées en fonction de la localisation dans le corps et du champignon responsable, entre autres facteurs.

Les infections fongiques cutanées

Dans cette catégorie, il y a d'un côté les infections superficielles ou mucocutanées. Ces infections concernent les ongles, la peau et les muqueuses. Elles peuvent apparaitre sur les pieds des sportifs (la teigne ou tinea), sur les ongles, à la bouche ou dans la gorge, au niveau vaginal, etc. Ces infections ne sont généralement pas graves mais elles peuvent être gênantes et altérer considérablement la qualité de vie si elles se reproduisent fréquemment ou si elles sont chroniques.

Vous pouvez également souffrir d'infections fongiques sous-cutanées. Ces infections sont localisées sous la peau et se développent souvent lorsque des champignons pénètrent dans le corps à la suite d’une blessure, par exemple une égratignure causée par une épine.

Exemples : sporotrichose et chromoblastomycose, des infections cutanées provoquées par des champignons présents dans le sol et sur les plantes.

Les infections fongiques invasives

Ces infections sont localisées sous la peau ou dans d’autres organes du corps, comme les poumons, le cerveau ou le cœur. Elles peuvent être mortelles, surtout chez les personnes dont le système immunitaire est défaillant.

mycose-pieds-ongles

Les infections fongiques surviennent le plus souvent sur la peau, les cheveux ou les ongles, ou sur les muqueuses comme la bouche, la gorge ou le vagin.

Vers le haut de la page

​Les mycoses et infections fongiques les plus répandues

Les infections fongiques les plus courantes sont généralement superficielles et affectent la peau, les ongles et les muqueuses.

Aspergillose

L’aspergillose est une infection provoquée par le champignon Aspergillus, qui atteint principalement les poumons. Chez les personnes en bonne santé, elle peut causer une réaction allergique. En revanche, chez les personnes immunodéprimées, elle peut évoluer vers une forme invasive grave, parfois mortelle. L’infection peut alors se propager à d’autres organes ou former une masse appelée aspergillome. De plus, la résistance aux traitements antifongiques constitue un problème de plus en plus préoccupant.

Candidose

La candidose est une infection fréquente provoquée par une prolifération excessive de Candida, une levure. La candidose vaginale est l’une des infections fongiques les plus répandues. Plus d’une femme sur deux souffre au moins une fois d’une candidose vaginale au cours de ses années de procréation. Les symptômes peuvent être divers : démangeaisons ou douleurs vaginales, douleurs pendant les rapports sexuels, douleurs en urinant ou pertes vaginales anormales. La candidose de la bouche et de la gorge est également fréquente.

Bien qu’elle soit moins courante que les infections superficielles, la candidémie (lorsque la Candida, une levure, pénètre dans la circulation sanguine) est la forme la plus répandue d’infection sanguine. Cette candidose invasive peut survenir lorsque le Candida, naturellement présent dans le corps, se développe de manière excessive et infecte la circulation sanguine. Les personnes au système immunitaire affaibli courent un plus grand risque d’être atteintes par ces infections. Les symptômes de la candidose invasive incluent de la fièvre et des frissons, et l’infection peut se propager aux organes, aux os et aux articulations.

La présence de Candida albicans dans le sang peut provoquer la mort dans plus de la moitié des cas.

Teigne

La teigne est une infection courante de l’épiderme qui peut être provoquée par des dermatophytes. Elle peut affecter différentes parties du corps comme les pieds (tinea pedis, pied de sportifs), l’aine (tinea cruris, démangeaison du sportif), le cuir chevelu (tinea capitis), le tronc (tinea corporis), les ongles (tinea unguium, onychomycose).

Quant à l’onychomycose (infection fongique des ongles), il s‘agit est une infection fongique courante des ongles des mains (rare) ou des pieds. On estime qu’environ 14 % de la population générale en souffre, et ce sont généralement les personnes âgées qui sont concernées.

Blastomycoses

C’est une infection pulmonaire provoquée par le Blastomyces, un champignon vivant dans le sol de certaines régions des Etats-Unis. Elle peut se propager à d’autres parties du corps : la peau, les os et les articulations, le système nerveux central.

Certains champignons, comme le Blastomyces, l’Histoplasma et des espèces responsables de la fièvre de la vallée (coccidioïdomycose) sont appelés "agents pathogènes primaires", ce qui signifie qu’ils peuvent provoquer des infections chez des personnes ne présentant pas de défaillance du système immunitaire, avec des conséquences graves dans certains cas. Ces infections se déclarent généralement après l’inhalation de spores fongiques et peuvent entraîner une pneumonie comme premier signe d’infection.

Cette infection est moins fréquente et touche principalement les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Pneumocystis

Pneumonie à Pneumocystis (PCP). C’est une infection pulmonaire grave qui touche principalement les personnes au système immunitaire affaibli. Le champignon qui la provoque est le Pneumocystis jirovecii.

Cette infection est moins fréquente et touche principalement les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Cryptococcus

Une cryptococcose est généralement provoquée par l’inhalation de spores de Cryptococcus et affecte le plus souvent les poumons ou la moelle épinière et le cerveau (méningite cryptococcique). Cette infection est plus fréquente chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli, en particulier les patients atteints de HIV à un stade avancé.

Cette infection est moins fréquente et touche principalement les personnes dont le système immunitaire est affaibli.

Vers le haut de la page

​Les causes des infections fongiques​

Les infections fongiques sont provoquées par différents types de levures et de champignons. Certains champignons vivent naturellement sur ou dans le corps de l’homme sans provoquer d’affections, mais ils peuvent amener des infections s’ils se multiplient de façon excessive. D’autres champignons se trouvent dans l’environnement, par exemple dans le sol ou sur les plantes.

Système immunitaire affaibli

De nombreuses infections fongiques sont opportunistes. En clair, elles sont davantage susceptibles de survenir et d’être plus graves chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Un système immunitaire altéré peut s’expliquer par le HIV, un cancer ou un traitement contre le cancer, une transplantation d’organes nécessitant des immunosuppresseurs, le diabète, l’utilisation de corticostéroïdes ou un âge avancé.

Pour donner un exemple, lors de l’épidémie de SIDA dans les années 1980, on a recensé une augmentation importante de cas de pneumonie à Pneumocystis et de méningites dues à des infections au Cryptococcus.

Perturbation de l’équilibre microbien

Des infections fongiques locales peuvent survenir lorsque l’équilibre d’autres micro-organismes (comme des bactéries) normalement présents dans certaines parties du corps est déréglé. Par exemple, les antibiotiques peuvent tuer les bactéries bénéfiques, ce qui permet à des champignons comme le Candida de se développer de manière incontrôlée.

Exposition à des champignons dans l’environnement

De nombreux champignons vivent dans le sol et sur les matières végétales en décomposition. L’inhalation de spores fongiques microscopiques dans l’air est un moyen courant de contracter une infection, en particulier avec les infections fongiques profondes primaires comme :

  • la blastomycose (Blastomyces dans le sol) ;
  • l’histoplasmose (Histoplasma dans le sol et dans les excréments d’oiseaux et de chauves-souris) ;
  • la cryptococcose (Cryptococcus dans le sol et dans les déjections d’oiseaux) ;
  • l’aspergillose (Aspergillus, un champignon très présent dans les environnements intérieurs et extérieurs).

La blastomycose, par exemple, est endémique dans certaines régions des Etats-Unis où le champignon vit dans le sol.

Blessures et interventions chirurgicales

Les blessures aux yeux sont la cause la plus courante d’infections oculaires fongiques. Une infection rare mais grave. Les chirurgies oculaires et les infections sanguines peuvent aussi provoquer des infections fongiques au niveau des yeux. Les infections fongiques sous-cutanées comme la sporotrichose (Sporothrix dans les végétaux) et la chromoblastomycose (champignons dans le sol, sur le bois et les plantes) surviennent souvent lorsque des champignons pénètrent dans l’organisme via une plaie ou une rupture de la peau, à la suite d’une piqûre d’épine par exemple.

Les infections fongiques peuvent aussi apparaître après une intervention chirurgicale.

Vers le haut de la page

Les symptômes d’une infection fongique

Les symptômes des infections fongiques dépendent du type d’infection et la partie du corps infectée :

  • Infections superficielles ou sous-cutanées : des démangeaisons, des douleurs, des rougeurs ou des éruptions cutanées dans la zone affectée, des ongles décolorés, épaissis ou fissurés, des douleurs en mangeant, une perte de goût, des plaques blanches dans la bouche ou la gorge, une grosseur indolore sous la peau.
  • Infection fongique dans les poumons : la toux (parfois accompagnée de crachats de sang), la fatigue, la fièvre, un essoufflement, des douleurs musculaires, des douleurs articulaires, des maux de tête, des sueurs nocturnes.
  • Infection fongique dans le cerveau ou autour du cerveau : maux de tête, fièvre, douleurs au niveau du cou, nausées et / ou vomissements, sensibilité à la lumière, confusion.
  • Infection fongique oculaire : douleurs, rougeurs, écoulement, vision floue, larmoiement, sensibilité à la lumière. Les symptômes provoqués par ce type d’infection peuvent varier de quelques jours à plusieurs semaines après l’exposition et ils sont similaires à ceux d’autres infections oculaires, comme les infections bactériennes.
  • Infection fongique du tractus gastro-intestinal : douleurs abdominales, nausées, vomissements.
  • Infection fongique des sinus : fièvre, congestion nasale, maux de tête, gonflement unilatéral du visage, douleurs faciales.
Vers le haut de la page

​Comment se propagent les infections fongiques?

Il est important de souligner que la plupart des infections fongiques, à l’exception de quelques infections superficielles de la peau et de la pneumocystose, se transmettent rarement d’une personne à l’autre. Les infections profondes qui se développent après l’inhalation de champignons dans l’environnement ne sont généralement pas contagieuses. Les infections fongiques peuvent se propager par contact direct, par voie aérienne, à l’intérieur du corps ou à la suite de procédures médicales.

Certaines infections fongiques superficielles comme la teigne, peuvent se propager par contact direct de la peau avec des personnes ou des animaux infectés. Le partage d’effets personnels (serviettes, vêtements, literie, etc) peut aussi propager la teigne. Cette infection peut également se propager par le contact avec des surfaces humides (sols de douche, vestiaires, etc). Les champignons, dont les espèces résistantes comme le Candida auris, peuvent se propager facilement entre les patients dans les établissements de santé. Des épidémies d’infections fongiques invasives dans des hôpitaux ont été expliquées par des systèmes de filtration de l’air contaminés, des fuites d’eau et du linge d’hôpital humide.

Des infections fongiques peuvent parfois se propager d’une partie du corps à une autre. Par exemple, une infection au niveau du pied peut provoquer une infection des ongles. Les infections sanguines peuvent transporter des champignons vers différents organes du corps.

De nombreuses espèces de champignons, comme l’Aspergillus et le Blastomyces, se propagent par des spores microscopiques présentes dans l’air et peuvent être inhalées. La pneumonie à Pneumocystis (PCP), une infection pulmonaire grave, est considérée comme une infection aéroportée et elle peut se propager d’une personne à l’autre.

spores-infections-fongiques-propagation

De nombreux champignons se propagent par des spores microscopiques présentes dans l’air.

Vers le haut de la page

​Les facteurs des risques concernant les infections fongiques

Les facteurs de risques des infections fongiques varient en fonction du type d’infection mais il y a quelques facteurs communs qui augmentent le risque général de développer ces maladies.

Système immunitaire affaibli

Les personnes ayant un système immunitaire affaibli présentent généralement un risque plus élevé d’être atteintes d’infections fongiques (en particulier les infections fongiques invasives). Cet affaiblissement du système immunitaire peut être provoqué par des conditions et des traitements variés, notamment :

  • HIV/SIDA (risque le plus élevé de cryptococcose).
  • Cancer ou traitement contre le cancer.
  • Greffe d’organe ou de cellule souche (risque plus élevé de cryptococcose).
  • Prise de corticostéroïdes (cryptococcose et infections fongiques oculaires).
  • Prise de médicaments immunosuppresseurs.
  • Diabète (infection fongique des yeux et des ongles.
  • Age avancé.
  • Utilisation prolongée d’antibiotiques.

Les autres facteurs de risques

  • Pour la teigne et les infections fongiques des ongles, le contact direct avec la peau de personnes ou d’animaux infectés, le partage d’effets personnels et le contact avec des surfaces humides sont des facteurs de risques.
  • Les infections fongiques des ongles peuvent aussi se propager par de petites coupures autour des ongles et sont plus fréquentes dans le cas d’infection des pieds.
  • Les blessures aux yeux, en particulier quand elles sont provoquées par des matières végétales comme des épines et des bâtons, représentent une cause importante d’infections oculaires fongiques. Les personnes qui travaillent à l’extérieur et les agriculteurs sont davantage exposés et doivent porter des lunettes de protection.
  • La chirurgie oculaire et les procédures oculaires invasives peuvent aussi provoquer des infections oculaires fongiques. Les produits médicaux contaminés sont un facteur de risques potentiel.
  • Le port de lentilles de contact.
  • L’exposition à des moisissures dans des établissements de santé via des systèmes de filtration de l’air, des fuites d’eau et du linge d’hôpital humide peuvent augmenter le risque d’infections comme la mucormycose chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli.
  • La grossesse et des changements hormonaux peuvent accroître le risque d’infection vaginale aux levures.
  • Les blessures et les brûlures peuvent offrir un point d’entrée à des champignons comme les mucormycètes et amener des infections de la peau. D’autres blessures ou procédures qui perturbent la fonction de la barrière cutanée, comme certaines interventions médicales (pose d’un cathéter veineux central, chirurgie, etc) augmentent le risque de candidose invasive et de candidémie.
  • Vivre dans des zones rurales parce que la kératite fongique (une infection fongique oculaire) peut être plus fréquente dans ces environnements.
  • Pratiquer des activités qui perturbent le sol ou la matière végétale (par exemple la construction, l’excavation, certaines activités extérieures) dans des zones où certains champignons comme les Blastomyces sont endémiques. Il y a un risque accru de blastomycose.
  • Voyager ou vivre dans des régions où certaines maladies fongiques sont fréquentes, par exemple la chromoblastomycose dans des zones tropicales et subtropicales.
Vers le haut de la page

Comment diagnostiquer une mycose?

Les médecins doivent toujours tenir compte des antécédents médicaux et de l’historique de voyages des patients afin de déterminer s’ils ont pu être exposés à certains champignons. Le diagnostic d’infections fongiques est parfois difficile à poser parce que les symptômes peuvent ressembler à ceux d’autres affections. Il est donc conseillé de procéder à un diagnostic avant de prescrire un traitement antifongique.

Le diagnostic des infections fongiques implique différentes méthodes pour déterminer la présence d’un champignon et le type d’infection. Le médecin commence généralement par un examen physique des symptômes. Un diagnostic peut ensuite être posé par des analyses en laboratoire de différents types d’échantillons.

Ces échantillons peuvent ensuite être utilisés dans plusieurs opérations :

  • Culture pour cultiver et identifier le champignon. La culture est la procédure de référence pour certaines infections, comme la blastomycose et la cryptococcose.
  • Microscopie pour visualiser directement les cellules fongiques.
  • Détection d’antigènes dans les liquides corporels comme le liquide céphalo-rachidien, le plasma et le sérum. Une opération utile pour une détection rapide, en particulier dans le cas de la cryptococcose.
  • Réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour détecter le matériel génétique du champignon.
  • Des méthodes d’imagerie comme la radiographie, l’IRM ou la tomodensitométrie (CT-scan) peuvent être utilisées dans la recherche de signes d’infection au niveau des poumons, du cerveau ou d’autres organes internes.

culture-champignons-mycoses

Pour diagnostiquer une mycose, on peut effectuer une culture pour cultiver et identifier le champignon.

Vers le haut de la page

Comment traiter une infection fongique?

Les infections fongiques sont traitées par des médicaments antifongiques/antimycosiques.

Pour les infections fongiques superficielles et les infections aux levures (cutanées, oropharyngées, vulvovaginales), un traitement local présente moins de risques d’effets secondaires systémiques qu’un traitement oral. Un traitement systémique n’est recommandé que si un traitement local est insuffisant ou dans le cas d’infections étendues ou récurrentes.

Les infections fongiques des ongles (onychomycoses) chez les personnes en bonne santé sont simplement un problème esthétique. Un traitement local est une alternative si une thérapie orale n’est pas souhaitée. Toutefois, les traitements locaux sont moins efficaces et un traitement antimycotique systémique s’avère souvent nécessaire.

Pour les mycoses du cuir chevelu, un traitement antimycotique systémique est souvent la seule solution.

Dans le cas d’infections fongiques généralisées, un traitement systémique est requis. Il en existe plusieurs comme les polyènes, les échinocandines, les dérivés azolés, la terbinafine.

Les dangers de la résistance aux antifongiques

Vers le haut de la page

Recommandé pour vous