Qualité de l'air dans les hôpitaux belges


Une bonne qualité de l’air intérieur dans un établissement de santé peut être définie comme celle qui n’occasionne pas de problèmes de santé supplémentaires chez toute personne qui y séjourne ou qui le visite, notamment les patients ainsi que les visiteurs, les intervenants et le personnel.
C’est l’objectif que devraient avoir tous les hôpitaux et ils devraient prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre un air intérieur de bonne qualité afin de prévenir l'apparition de problèmes de santé, notamment certaines infections transmises par voie aérienne.
Qu’est-ce qui contamine l’air intérieur des hôpitaux ?
L’air des établissements de soin est chargé de toutes sortes de microbes et de substances chimiques, mais aussi organiques.
- Ils sont fréquentés par des personnes malades qui, sans le vouloir, émettent des contaminants dans l’air en éternuant, en parlant et en respirant. Or, certaines maladies se propagent par voie aérienne, comme la grippe, la tuberculose, le rhume ou la covid.
- Des produits chimiques spécifiques aux activités médicales sont utilisés et peuvent émettre des substances dans l’air.
- L’air contient aussi des substances organiques et minérales comme des moisissures et des poussières fines pouvant provenir du bâtiment.
Cette pollution de l'air intérieur a une incidence directe sur la santé des personnes (malades ou visiteurs ou personnel soignant et d’entretien) qui fréquentent et travaillent dans ces endroits fermés.
Qu'est-ce qui contamine l’air intérieur ?
L’impact de l’âge et de l’état des bâtiments sur la qualité de l’air intérieur
La qualité de l’air intérieur dans les établissements de santé est une problématique fort complexe. Celle-ci pouvant être fortement impactée par l’âge et l’état des bâtiments, ainsi que la manière dont ils sont conçus et gérés, on observe des réalités très différentes. Ainsi, alors que plusieurs de ces établissements sont situés dans des édifices vieillissants, il existe à l’opposé de nombreux projets de constructions neuves.
L’état du bâtiment peut effectivement être une source de problèmes liés à la qualité de l’air :
- Infiltrations d’eau causant une contamination fongique ;
- Présence d’amiante dans certains matériaux ;
- Niveau de chaleur élevé dans une chambre d’hôpital non-climatisée.
La conception des bâtiments et de leurs systèmes de ventilation doit pouvoir assurer une bonne qualité de l’air intérieur.
Vers le haut de la pagePourquoi la qualité de l’air dans les hôpitaux est-elle importante ?
La crise covid nous a fait réaliser que des microbes et des polluants contaminent l’air que nous respirons et que ceux-ci peuvent avoir un impact négatif sur notre santé. La qualité de l’air est dès lors devenue une question importante de santé publique. Il est apparu essentiel de la contrôler et de l’améliorer, notamment et surtout dans les établissements de soins comme les hôpitaux.
Les enquêteurs de Testachats se sont donc rendus discrètement dans 25 grands hôpitaux belges afin d’y mesurer la qualité de l’air : ils y ont découvert des concentrations souvent élevées de CO2, ce qui indique un manque de ventilation et d’aération, et donc un plus grand risque d’être contaminé par des microbes et autres polluants.
C’est malheureux, car on se rend à l’hôpital pour se faire soigner, pas pour y tomber malade. Une attention toute particulière devrait donc être apportée par les établissements de soins à la qualité de l’air intérieur.
Découvrez les résultats de notre enquête
Vers le haut de la pageTest de la qualité de l'air dans les hôpitaux : notre méthodologie
En novembre 2023, nous avons envoyé des enquêteurs dans les 25 plus grands hôpitaux belges avec un appareil portable pour enregistrer, en toute discrétion, les niveaux de CO2 pendant une période déterminée.
L’objectif ? Vérifier si l’aération et les systèmes de ventilation de ces hôpitaux permettent un renouvellement efficace de l’air afin de réduire le risque de contamination des personnes par des microbes et polluants potentiellement présents dans l’air qu’elles respirent.
La sélection des hôpitaux et les espaces visités
Nous avons sélectionné 25 hôpitaux en fonction du nombre de lits (le plus grand nombre) :
- 10 en Région flamande
- 10 en Région wallonne
- 5 dans la Région de Bruxelles-Capitale
Dans chaque établissement, les mesures ont été effectuées :
- À la réception
- Dans 3 salles d’attente
- À la cafétéria
- Dans les couloirs, les ascenseurs et les toilettes
Les parties des hôpitaux destinées à la chirurgie et aux chambres des patients n’ont pas été visitées.
La concentration en CO2 : le critère pour mesurer la qualité de l’air dans les hôpitaux
Nous avons utilisé la mesure de la concentration en dioxyde de carbone (CO2) comme indicateur de la qualité de l’air.
En effet, lorsque nous respirons, parlons, toussons, nous émettons du CO2 et des aérosols potentiellement contaminés par des micro-organismes, des bactéries ou des virus. Une concentration élevée de CO2 indique que l’air n’est pas assez renouvelé et qu’il y a plus de risque de transmission de maladies et de contamination par d’autres polluants par l’air.
Mesurer le niveau de CO2 permet donc de détecter des seuils de référence à partir desquels il est recommandé de renouveler l’air de la pièce en aérant, en mettant en route la ventilation ou d’activer un dispositif de purification de l’air.
Comment mesure-t-on la qualité de l’air ?
Seuil de concentration en CO2 : à partir de 800 ppm, il est temps de renouveler l’air !
Comme le montre la législation actuelle, le ministère de la Santé publique et le Code du Bien-être au travail belge (Codex) estiment acceptable d’avoir un seuil de concentration CO2 de 900 ppm (qui correspond à 500 ppm au-dessus de la concentration extérieure souvent évaluée aux environs de 400 ppm).
Nous avons cependant établi à 800 ppm le seuil de concentration à partir duquel nous estimons qu’il est recommandé de renouveler l’air de la pièce, ou d’activer un appareil de purification, car il peut y avoir un risque de contamination trop élevé s’il est chargé de microbes et polluants.
Pour établir ce seuil, nous nous sommes basés sur les recommandations du Conseil Supérieur de la santé (CSS) et celles des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains.
Il est cependant important de noter que la transmission de virus aériens peut se produire même dans les zones des établissements de soins de santé ayant une ventilation adéquate et une concentration CO2 inférieure à 800 ppm. Ainsi, une ventilation adéquate basée sur des mesures de dioxyde de carbone ne fournit pas une assurance complète que la transmission par voie aérienne de certains virus respiratoires ne se produira pas.
Un appareil professionnel pour prendre les mesures de la concentration de CO2 lors du test
L’appareil utilisé pour les mesures est un appareil professionnel portatif appelé Testo 315-3. Très facile d’utilisation, il affiche la concentration en ppm de CO2 en continu sur un écran.
Nos enquêteurs se sont donc promenés dans les hôpitaux le plus discrètement possible avec cet appareil à la main.
Les recommandations aux enquêteurs qui ont mené le test dans les hôpitaux
Le défi étant de ne pas se faire repérer et de veiller à ne pas influencer les mesures, les enquêteurs ont reçu les consignes suivantes :
- Porter un masque FFP2.
- Ne pas expirer ou parler à proximité du capteur : cela peut influencer la mesure. Ne pas le tenir trop près du visage.
- Porter l’appareil à la main à hauteur de la taille en marchant, sur les genoux quand ils étaient assis dans les salles d’attende ou déposé sur la table quand ils étaient à la cafétéria.
- Ne pas mettre le capteur près d'une porte ou d'une fenêtre ouverte, près de l’amenée d’air du système de ventilation ou encore à proximité directe de personnes qui pourraient expirer directement dans l’appareil et fausser la mesure. Prévoir au moins 1,5 m de distance.
- Prévoir une période de stabilisation de la mesure, en ne les relevant qu’après 5 minutes et faire des relevés toutes les 2 minutes.
Le processus de test de la qualité de l’air dans les hôpitaux
Pour chaque hôpital, la première mesure a été prise en dehors de l’hôpital pour connaître la concentration de CO2 à l’extérieur. Ensuite plusieurs séries de mesures ont été effectuées : à la réception, dans 3 salles d’attente, à la cafétéria, dans les couloirs, ascenseurs et toilettes.
Cinq mesures ont été effectuées dans les salles d’attente, la réception et la cafétéria toutes les 2 minutes durant 10 minutes. Le nombre de personnes présentes dans les endroits étudiés a été relevé ainsi que la capacité d’accueil (nombres de chaises).
Vers le haut de la pageLes normes en matière de qualité de l’air intérieur
La règlementation actuelle en matière de qualité de l’air intérieur dans les espaces accessibles au public s’appuie essentiellement sur le Code du bien-être au travail (ou Codex) et la loi QAI de 2022. Celle-ci établit des niveaux de référence indicatifs de la qualité de l’air intérieur, mais il n’est malheureusement pas obligatoire de les respecter.
Législation sur la qualité de l’air intérieur
Dans la suite de cet article :
La qualité de l’air dans les hôpitaux est d’autant plus importante qu’ils sont fréquentés par des personnes vulnérables. Découvrez les conséquences qu’une mauvaise qualité de l’air peut avoir sur la santé.
Notre enquête a montré que la qualité de l’air pouvait fortement varier d’un établissement de soin à l’autre et, au sein de ceux-ci, d’une pièce à l’autre. Découvrez les résultats de notre enquête dans 25 grands hôpitaux belges.
Que peuvent faire les hôpitaux pour améliorer la situation au sein de leur établissement ? Découvrez nos 4 recommandations pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
Vers le haut de la pageUne mauvaise qualité de l'air dans les hôpitaux peut avoir des conséquences graves sur la santé des patients, du personnel médical et des visiteurs.
Impact d’une mauvaise qualité de l'air sur les patients
On trouve, dans les hôpitaux, toute une série de profils potentiellement plus vulnérables aux maladies et aux infections, comme des personnes souffrant d’allergies, de maladies graves, ayant subi une opération chirurgicale, des personnes âgées ou des nourrissons.
L’immunité de ces patients étant souvent défaillante (en cas de cancer, notamment), un air de mauvaise qualité chargé de microbes et de moisissures pourrait aggraver leur état de santé, surtout quand la ventilation n’est pas efficace.
Les problèmes de santé liés à une mauvaise qualité de l’air
Parmi les conséquences néfastes que peut avoir une mauvaise qualité de l’air dans les hôpitaux, on peut citer :
- Le risque d’infections nosocomiales (contractées à l’hôpital) causé par des bactéries, des virus et des moisissures présentes dans l’air.
- Des symptômes comme des maux de tête, des nausées, des vertiges, des irritations des yeux, du nez et de la gorge, des éruptions cutanées, des allergies et des problèmes respiratoires (syndrome des bâtiments malsains) peuvent être causés par des polluants.
- L’aggravation de certaines maladies chroniques qui peuvent, notamment, être occasionnée par des niveaux de chaleur élevés dans les chambres non climatisées et dont l’air n’est pas assez renouvelé.
La qualité de l’air est meilleure à la réception des hôpitaux
C’est dans les réceptions que les mesures de CO2 les plus basses ont été observées, sans doute parce qu’en général, elles se trouvent près de la porte d’entrée. Celle-ci étant régulièrement ouverte et fermée tout au long de la journée, cela permet à l’air extérieur de rentrer, ce qui renouvèle l’air intérieur et dilue ainsi les polluants qui y sont présents.
Plus le taux d’occupation est élevé dans une salle d’attente, plus la qualité de l’air est mauvaise
Nous avons mesuré les concentrations de CO2 dans l’air de 3 salles d’attente au sein de chaque établissement visité. Seuls 8 hôpitaux sur 25 présentaient des valeurs inférieures au seuil de 800 ppm dans les trois.
On constate que plus le taux d’occupation (nombre de sièges pris sur le nombre total de sièges) est élevé, plus il y a un risque que le CO2 soit élevé ; ce qui parait logique puisque le CO2 est émis par la respiration des personnes présentes. Ainsi :
- En regardant certains résultats, on se rend compte que même l’air de salles d’attente qui sont ouvertes (donc non fermées par une porte) peut être chargé en CO2 si le taux d’occupation est élevé et s’il y a beaucoup de va et vient.
- A contrario, si les salles d’attente sont closes par des portes, il est probable que la concentration en CO2 soit plus élevée, surtout si le taux d’occupation est grand.
- Dans certaines salles d’attente, des mesures de CO2 juste en dessous du seuil de 800 ppm ont été constatées alors que le taux d’occupation était faible, ce qui pourrait signifier que si plus de patients y étaient installés, le seuil aurait été dépassé.
Qualité de l’air dans les couloirs, toilettes et ascenseurs des hôpitaux
Si la concentration en CO2 semble moins élevée dans les couloirs de nombreux hôpitaux, les toilettes et les ascenseurs sont plus chargés en CO2.
- Couloirs : La concentration en CO2 semble y être moins élevée sauf pour 9 hôpitaux sur 25.
- Toilettes : L’air y semble mal renouvelé dans près de la moitié des hôpitaux (12 sur 25). Peut-être parce que l’espace y est exigu : le taux de CO2 monte donc vite quand plus d’une personne s’y trouve ou quand les ventilations ne fonctionnent pas très bien. En revanche, la toilette d’un hôpital dont la fenêtre était ouverte montrait une concentration basse de CO2 ce qui tenterait à prouver que l’aération avec apport direct d’air frais est le plus efficace.
- Ascenseurs : Ceux de près de la moitié des hôpitaux (12 sur 25) semblent également présenter un air chargé en CO2. De nouveau, il s’agit d’espaces clos et exigus où plusieurs personnes peuvent se trouver à la fois.
C‘est dans la cafétéria des hôpitaux que la qualité de l’air est la plus mauvaise
C’est dans les cafétérias que l’on a mesuré les taux de CO2 les plus élevés : plus de la moitié des cafétérias ont montré des taux de CO2 supérieurs à 800 ppm allant même jusqu’à près de 1200 ppm.
La cafétéria est un endroit où il est compliqué de garder son masque puisque l’on y mange et l’on y boit. Il est en outre fréquenté autant par les visiteurs et le personnel que par les malades. Il y a donc un brassage continu de gens qui mangent, boivent, parlent, rient, éternuent, toussent, respirent sans masque, ce qui peut engendrer une grande circulation de microbes aériens et donc un risque réel d’être contaminés.
Il vaut donc mieux ne pas fréquenter les cafétérias d’hôpitaux en période d’épidémie de grippe, pneumonie, covid, etc.
Qualité de l’air dans les hôpitaux : nos conclusions
L’enquête de Testachats révèle qu’il y a un réel problème de renouvellement de l’air intérieur dans les hôpitaux par manque d’aération ou de présence d’une ventilation efficace. Nos enquêteurs ont même mesuré des concentrations supérieures à 1000 ppm dans 16 hôpitaux sur 25 !
Comparaison de la qualité de l'air entre les hôpitaux
Sur les 25 hôpitaux :
- Seuls 3 hôpitaux ont tous leurs résultats en dessous des 800 ppm, ce qui indique que l’air y semble assez bien renouvelé.
- En revanche, 7 hôpitaux présentent des mesures qui dépassent les 800 ppm (et souvent même des 1000 ppm) dans plus de la moitié de leurs locaux, ce qui semble indiquer que l’air intérieur y est trop peu renouvelé.
Quels sont les endroits à éviter dans les hôpitaux ?
Nos résultats suggèrent que la ventilation peut varier considérablement d’un endroit à l’autre au sein du même hôpital.
Ce sont surtout les cafétérias, les toilettes et les ascenseurs qui semblent montrer des concentrations en CO2 les plus élevées ce qui démontre que l’air dans ces locaux n’est pas assez renouvelé et qu’il y a donc un risque qu’il soit chargé de microbes et polluants.
Ce sont donc des endroits à éviter dans un hôpital si on ne porte pas de masque FFP2 pendant les périodes de grande circulation de virus aériens comme la grippe ou le covid. Á noter qu’il est assez simple de porter un masque aux toilettes et dans les ascenseurs, mais qu’il est difficile voire impossible de le faire lorsqu’on mange et boit à la cafétéria.
Le contrôle de la qualité de l’air intérieur des hôpitaux
Pour maintenir un environnement intérieur sain dans les établissements de santé, il est essentiel d’évaluer et de mesurer régulièrement la qualité de l’air. À cet égard, les mesures de dioxyde de carbone (CO2) peuvent fournir une méthode simple pour évaluer si le renouvellement de l’air est suffisant.
La concentration en CO2 peut être mesurée facilement et rapidement à l’aide d’appareil de mesure avec capteur de CO2 peu coûteux.
Nous recommandons donc aux établissements de soins de placer des afficheurs des mesures de CO2 – visibles pour le public – dans chaque salle d’attente et à la cafétéria afin de surveiller la concentration de CO2.
Des procédures pour améliorer la qualité de l’air des hôpitaux
Dès que la concentration en CO2 atteint les 800 ppm, il est recommandé au personnel des hôpitaux de faire en sorte de diminuer le nombre de personnes présentes dans le local et/ou d’apporter de l’air frais.
Il y a 2 façons de renouveler l’air et de diluer ainsi les contaminants qui pourraient être présents dans l’air intérieur : en aérant ou en ventilant. Cela permet à l’air extérieur de se mélange avec l’air intérieur chargé en polluants en suspension, ce qui diminue leur concentration.
Comment améliorer la qualité de l’air ?
La mise en place de systèmes efficaces de traitement de l’air des hôpitaux
Afin de réduire les risques pour la santé, il est important de ventiler suffisamment le local avec de l'air neuf et ceci relève de la responsabilité de l’hôpital.
Il faut savoir qu’il existe des normes européennes de qualité pour les établissements de soin en termes de recommandations pour la conception, l’exploitation, la maintenance et l’utilisation des installations de traitement d’air.
Il est évidemment conseillé de bien entretenir régulièrement les systèmes de ventilation pour assurer leur bon fonctionnement et leur efficacité.
Tout sur les systèmes de traitement de l’air
La sensibilisation à la qualité de l'air dans les établissements de santé pour les patients des hôpitaux
Il est important que toute personne qui fréquente un hôpital soit conscient du risque qu’il court pour sa santé si la qualité de l’air intérieur de l’hôpital n’est pas optimale. C’est la raison pour laquelle nous recommandons aux établissements de soins de prendre des initiatives en matière d’information et de sensibilisation.
Celles-ci peuvent prendre la forme d’affiches placées dans les couloirs, les chambres et les salles d’attente, qui abordent différents sujets, par exemple :
- La qualité de l’air intérieur, les risques pour la santé associés à une mauvaise qualité de l’air intérieur, les mesures prises par l’hôpital pour l’améliorer.
- Les réflexes pour réduire les risques de contamination : le port du masque, les gestes barrière et le respect de la distanciation physique.
- Le rôle des mesureurs/afficheurs de CO2 statiques, afin que les personnes comprennent à quoi ils servent et à partir de quel seuil elles peuvent prendre des mesures individuelles comme quitter la pièce ou demander d’ouvrir la fenêtre.
Il est aussi important de former le personnel de l’hôpital à la question de la qualité de l’air intérieur et de le sensibiliser aux mesures prises par l’hôpital pour l’améliorer. Il pourra ensuite transmettre ces informations aux patients et aux visiteurs.