Dents et soins dentaires


Pour un sourire éclatant, il est important de prendre bien soin de ses dents et de visiter régulièrement son dentiste. Mais à quoi ressemble le brossage idéal? Électrique ou manuel? Et comment gardez-vous votre facture de soins dentaires sous contrôle?
Comment éviter les problèmes ?
Vos dents constituent un précieux capital à entretenir chaque jour. Voici nos conseils pour les préserver et faire en sorte que les visites chez le dentiste se concluent par un rassurant R.A.S. (Rien à signaler). La prévention est très importante pour des dents saines. Si des soins s’avèrent nécessaires, nous vous renseignons aussi sur les tarifs pratiqués et les moyens de limiter la facture.
Brossez-vous les dents après le repas. Brossez-vous les dents 2 ou 3 fois par jour pendant deux minutes à chaque fois. De préférence, divisez vos dents en quatre sections et brossez chaque section pendant 30 secondes afin de nettoyer vos dents de manière uniforme. N'avalez pas trop de dentifrice.
Utilisez un dentifrice contenant du fluor. Choisissez un dentifrice à 1450 ppm pour les adultes et les enfants à partir de 6 ans, 1000 ppm pour les enfants jusqu'à 6 ans et les bébés (à partir de la première dent). Ce n'est qu'en cas de risque élevé de caries et sur les conseils du dentiste que l'on peut envisager un dentifrice à 1450 ppm pour les enfants. Pour un adulte, utiliser environ 2 à 4 petits pois de dentifrice, pour les enfants, s'en tenir à la taille d'un petit pois.
Ne fumez pas. Fumer est mauvais pour les gencives et augmente le risque de gingivites
Allez chez le dentiste. Faites contrôler votre dentition une ou deux fois par an pour détecter les caries.
Limitez les sucres. Consommez le moins de sucre possible entre les repas. Mieux vaut également éviter les boissons sucrées.
Instaurez de bonnes habitudes. Insistez auprès de vos enfants sur la nécessité de prendre soin de leurs dents et donnez le bon exemple. Ce qu'on apprend au berceau dure jusqu'au tombeau.
Brossez-les correctement. Les brosses à dents électriques enlèvent un peu plus de plaque dentaire que les brosses manuelles, mais c'est surtout la technique de brossage qui est déterminante. Utilisez aussi de préférence une brosse souple ou de taille moyenne. Nettoyez toutes les parties de la dent ainsi que la ligne gingivale. Frottez la partie avant de votre bouche, où des bactéries ou des particules de nourriture peuvent également subsister. Rincez-vous ensuite soigneusement la bouche.
Nettoyez les espaces interdentaires. Faites-le au moins trois fois par semaine avec un fil dentaire, un cure-dent ou une brosse.
Remplacez votre brosse à dents ou la tête de votre brosse à dents tous les trois mois, ou dès que les poils de votre brosse commencent à se déformer.
Les dents de bébé aussi doivent être brossées. Utilisez un dentifrice spécial contenant moins de fluor. À partir de la percée de la première dent, brossez les dents de bébé deux fois par jour.
Comment nettoyer?
Les brosses à dents électriques éliminent un peu plus de plaque que les brosses manuelles, mais la technique de brossage est particulièrement déterminante. Dans les deux cas, il faut veiller à bien nettoyer toutes les parties de la dent et le rebord gingival.
Comment brosser au mieux avec une brosse à dents ordinaire?
- Nettoyez l'extérieur des dents et l'intérieur des dents du fond en déplaçant la brosse d'avant en arrière tout en faisant de petits mouvements de rotation. Ne forcez pas trop, vous risqueriez d'endommager les gencives.
- Après avoir brossé une série de dents, la brosse doit être déplacée depuis la gencive jusqu'à l'extrémité de chaque dent afin d'atteindre l'espace interdental, où se logent parfois des restes d'aliments.
- Nettoyer verticalement l'intérieur des dents avant en bougeant la brosse de haut en bas.
- Nettoyer les surfaces des molaires par des mouvements horizontaux de la brosse.
- Nettoyer aussi la partie avant de la langue qui abrite aussi des bactéries ou restes d'aliments. Et rincez bien la bouche.
- Un brossage doit durer 2 à 3 minutes et ce deux fois par jour.
Et avec une brosse à dents électrique?
Si vous utilisez une brosse à dents électrique, c'est la brosse qui se charge de faire le mouvement; vous devez seulement vous concentrer sur le positionnement de la brossette par rapport aux dents et aux gencives. La plupart des brosses à dents électriques sont équipées d'un capteur de pression de brossage (qui indique si vous appuyez trop fort lors du brossage) et d'un minuteur (qui signale le changement de surface des dents toutes les 30 secondes ou lorsque vous vous êtes brossé les dents pendant 2 minutes au total).
Mais attention: les brosses à dents, électriques ou manuelles, ne nettoient pas en profondeur l'espace entre les dents. Le nettoyage interdentaire reste donc nécessaire, par exemple, avec du fil dentaire ou une brossette interdentaire.
- La brosse oscillante rotative a une tête de brosse ronde qui effectue des mouvements circulaires. Une variante de cette brosse ajoute un mouvement vers la dent (pulsation). C'est notamment le cas des modèles Oral B.
- La brosse à dents Philips Sonicare ressemble davantage à une brosse à dents normale : elle effectue des mouvements de va-et-vient tout en vibrant. C'est ce qu'ils appellent le mouvement sonique.
En termes d'efficacité de brossage, elles sont équivalentes à condition d'utiliser la bonne technique de brossage. Le choix est donc personnel.
Les brosses électriques risquent-elle d'abîmer les gencives ou l'émail des dents?
Les enfants peuvent-ils utiliser une brosse à dents électrique?
Dès que l'enfant est en mesure de tenir correctement sa brosse. Il existe de très chouettes modèles pour les plus jeunes; si ces brosses peuvent leur donner très tôt l’envie de se brosser les dents, tant mieux! Le manche et la brossette sont plus petits et donc plus faciles à utiliser.
Jusqu'à ce que votre enfant ait 10 ans, vous devrez vérifier s’il se brosse correctement les dents et ne pas hésiter à "repasser" après lui. C'est essentiel, peu importe qu'il utilise une brosse manuelle ou électrique.
Qu'est-ce qu'un bon dentifrice?
Un bon dentifrice doit avant tout contenir suffisamment de fluoride. Le fluoride est le principal ingrédient d'un dentifrice. C'est un minéral qui renforce l'émail, de sorte qu'il s'use moins vite et est moins affecté par les microbes dans la bouche. Les dentifrices pour adultes doivent contenir entre 1.000 et 1.500 ppm (parties par million) de fluoride (indiqué sur le tube ou sur l'emballage). Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) recommande 1.450 ppm pour les adultes. Pour les bébés et les enfants jusqu'à six ans, le niveau cible est de 1000 ppm. Une teneur de 1450 ppm ne peut être envisagée chez eux qu'après avis d'un dentiste lorsque le risque de caries est élevé. Nous ne recommandons pas un dentifrice sans fluoride. De plus, un dentifrice doit nettoyer correctement, éliminer la plaque et les taches, et faire tout cela sans endommager l'émail des dents. Malheureusement, en tant que consommateur, vous ne pouvez pas lire ceci sur un emballage de dentifrice. Nous aimerions pouvoir lire sur l'étiquette le degré d’abrasion d’un dentifirce: léger, moyen ou (très) dur. De cette façon, vous pourriez choisir vous-même et consulter votre dentiste à ce propos.
Vers le haut de la pageQuels sont les problèmes les plus courants ?
La plaque dentaire est une sorte de film visqueux composé de salive, de bactéries et de restes de nourriture qui se dépose sur et entre les dents. Si la plaque dentaire n’est pas régulièrement éliminée, le nombre de bactéries augmente et cela peut donner lieu à des problèmes.
- Caries : les acides de la plaque dentaire attaquent l'émail dentaire et un petit trou, ou carie, apparaît. La carie va pénétrer de plus en plus profondément dans l’ivoire de la dent, ce qui rend la dent douloureuse. Elle doit être bouchée le plus vite possible par un dentiste.
- Abcès dentaire : les caries profondes entraînent une infection qui s'étend jusqu'au sommet de la racine dentaire et y provoque un abcès. Un abcès dentaire peut également résulter d'un traumatisme à la dentition (p. ex. chute sur les dents). Les symptômes sont un mal de dents, des infections et le détachement de la dent. Les abcès peuvent s'étendre jusqu'aux tempes, aux oreilles ou, pire, jusqu'au système sanguin et au cerveau.
- Infections de la gencive : si la plaque dentaire n’est pas éliminée, elle peut se calcifier et se transformer en tartre, que seul le dentiste peut éliminer convenablement. Le tartre peut être gênant pour la gencive et provoquer des inflammations : gingivite (inflammation non douloureuse mais qui peut faire saigner la gencive lors du brossage) ou parodontite (une gingivite non traitée peut entraîner une parodontite, avec détachement de la gencive et ensuite déchaussement de la dent et chute de celle-ci).
Vos dents constituent un précieux capital à entretenir chaque jour. Voici nos conseils pour les préserver et faire en sorte que les visites chez le dentiste se concluent par un rassurant R.A.S. (Rien à signaler). La prévention est très importante pour des dents saines. Si des soins s’avèrent nécessaires, nous vous renseignons aussi sur les tarifs pratiqués et les moyens de limiter la facture.
Brossez-vous les dents après le repas. Brossez-vous les dents 2 ou 3 fois par jour pendant deux minutes à chaque fois. De préférence, divisez vos dents en quatre sections et brossez chaque section pendant 30 secondes afin de nettoyer vos dents de manière uniforme. N'avalez pas trop de dentifrice.
Utilisez un dentifrice contenant du fluor. Choisissez un dentifrice à 1450 ppm pour les adultes et les enfants à partir de 6 ans, 1000 ppm pour les enfants jusqu'à 6 ans et les bébés (à partir de la première dent). Ce n'est qu'en cas de risque élevé de caries et sur les conseils du dentiste que l'on peut envisager un dentifrice à 1450 ppm pour les enfants. Pour un adulte, utiliser environ 2 à 4 petits pois de dentifrice, pour les enfants, s'en tenir à la taille d'un petit pois.
Ne fumez pas. Fumer est mauvais pour les gencives et augmente le risque de gingivites
Allez chez le dentiste. Faites contrôler votre dentition une ou deux fois par an pour détecter les caries.
Limitez les sucres. Consommez le moins de sucre possible entre les repas. Mieux vaut également éviter les boissons sucrées.
Instaurez de bonnes habitudes. Insistez auprès de vos enfants sur la nécessité de prendre soin de leurs dents et donnez le bon exemple. Ce qu'on apprend au berceau dure jusqu'au tombeau.
Brossez-les correctement. Les brosses à dents électriques enlèvent un peu plus de plaque dentaire que les brosses manuelles, mais c'est surtout la technique de brossage qui est déterminante. Utilisez aussi de préférence une brosse souple ou de taille moyenne. Nettoyez toutes les parties de la dent ainsi que la ligne gingivale. Frottez la partie avant de votre bouche, où des bactéries ou des particules de nourriture peuvent également subsister. Rincez-vous ensuite soigneusement la bouche.
Nettoyez les espaces interdentaires. Faites-le au moins trois fois par semaine avec un fil dentaire, un cure-dent ou une brosse.
Remplacez votre brosse à dents ou la tête de votre brosse à dents tous les trois mois, ou dès que les poils de votre brosse commencent à se déformer.
Les dents de bébé aussi doivent être brossées. Utilisez un dentifrice spécial contenant moins de fluor. À partir de la percée de la première dent, brossez les dents de bébé deux fois par jour.
Les brosses à dents électriques éliminent un peu plus de plaque que les brosses manuelles, mais la technique de brossage est particulièrement déterminante. Dans les deux cas, il faut veiller à bien nettoyer toutes les parties de la dent et le rebord gingival.
Comment brosser au mieux avec une brosse à dents ordinaire?
- Nettoyez l'extérieur des dents et l'intérieur des dents du fond en déplaçant la brosse d'avant en arrière tout en faisant de petits mouvements de rotation. Ne forcez pas trop, vous risqueriez d'endommager les gencives.
- Après avoir brossé une série de dents, la brosse doit être déplacée depuis la gencive jusqu'à l'extrémité de chaque dent afin d'atteindre l'espace interdental, où se logent parfois des restes d'aliments.
- Nettoyer verticalement l'intérieur des dents avant en bougeant la brosse de haut en bas.
- Nettoyer les surfaces des molaires par des mouvements horizontaux de la brosse.
- Nettoyer aussi la partie avant de la langue qui abrite aussi des bactéries ou restes d'aliments. Et rincez bien la bouche.
- Un brossage doit durer 2 à 3 minutes et ce deux fois par jour.
Et avec une brosse à dents électrique?
Si vous utilisez une brosse à dents électrique, c'est la brosse qui se charge de faire le mouvement; vous devez seulement vous concentrer sur le positionnement de la brossette par rapport aux dents et aux gencives. La plupart des brosses à dents électriques sont équipées d'un capteur de pression de brossage (qui indique si vous appuyez trop fort lors du brossage) et d'un minuteur (qui signale le changement de surface des dents toutes les 30 secondes ou lorsque vous vous êtes brossé les dents pendant 2 minutes au total).
Mais attention: les brosses à dents, électriques ou manuelles, ne nettoient pas en profondeur l'espace entre les dents. Le nettoyage interdentaire reste donc nécessaire, par exemple, avec du fil dentaire ou une brossette interdentaire.
- La brosse oscillante rotative a une tête de brosse ronde qui effectue des mouvements circulaires. Une variante de cette brosse ajoute un mouvement vers la dent (pulsation). C'est notamment le cas des modèles Oral B.
- La brosse à dents Philips Sonicare ressemble davantage à une brosse à dents normale : elle effectue des mouvements de va-et-vient tout en vibrant. C'est ce qu'ils appellent le mouvement sonique.
En termes d'efficacité de brossage, elles sont équivalentes à condition d'utiliser la bonne technique de brossage. Le choix est donc personnel.
Les brosses électriques risquent-elle d'abîmer les gencives ou l'émail des dents?
Les enfants peuvent-ils utiliser une brosse à dents électrique?
Dès que l'enfant est en mesure de tenir correctement sa brosse. Il existe de très chouettes modèles pour les plus jeunes; si ces brosses peuvent leur donner très tôt l’envie de se brosser les dents, tant mieux! Le manche et la brossette sont plus petits et donc plus faciles à utiliser.
Jusqu'à ce que votre enfant ait 10 ans, vous devrez vérifier s’il se brosse correctement les dents et ne pas hésiter à "repasser" après lui. C'est essentiel, peu importe qu'il utilise une brosse manuelle ou électrique.
Qu'est-ce qu'un bon dentifrice?
Un bon dentifrice doit avant tout contenir suffisamment de fluoride. Le fluoride est le principal ingrédient d'un dentifrice. C'est un minéral qui renforce l'émail, de sorte qu'il s'use moins vite et est moins affecté par les microbes dans la bouche. Les dentifrices pour adultes doivent contenir entre 1.000 et 1.500 ppm (parties par million) de fluoride (indiqué sur le tube ou sur l'emballage). Le Conseil Supérieur de la Santé (CSS) recommande 1.450 ppm pour les adultes. Pour les bébés et les enfants jusqu'à six ans, le niveau cible est de 1000 ppm. Une teneur de 1450 ppm ne peut être envisagée chez eux qu'après avis d'un dentiste lorsque le risque de caries est élevé. Nous ne recommandons pas un dentifrice sans fluoride. De plus, un dentifrice doit nettoyer correctement, éliminer la plaque et les taches, et faire tout cela sans endommager l'émail des dents. Malheureusement, en tant que consommateur, vous ne pouvez pas lire ceci sur un emballage de dentifrice. Nous aimerions pouvoir lire sur l'étiquette le degré d’abrasion d’un dentifirce: léger, moyen ou (très) dur. De cette façon, vous pourriez choisir vous-même et consulter votre dentiste à ce propos.
La plaque dentaire est une sorte de film visqueux composé de salive, de bactéries et de restes de nourriture qui se dépose sur et entre les dents. Si la plaque dentaire n’est pas régulièrement éliminée, le nombre de bactéries augmente et cela peut donner lieu à des problèmes.
- Caries : les acides de la plaque dentaire attaquent l'émail dentaire et un petit trou, ou carie, apparaît. La carie va pénétrer de plus en plus profondément dans l’ivoire de la dent, ce qui rend la dent douloureuse. Elle doit être bouchée le plus vite possible par un dentiste.
- Abcès dentaire : les caries profondes entraînent une infection qui s'étend jusqu'au sommet de la racine dentaire et y provoque un abcès. Un abcès dentaire peut également résulter d'un traumatisme à la dentition (p. ex. chute sur les dents). Les symptômes sont un mal de dents, des infections et le détachement de la dent. Les abcès peuvent s'étendre jusqu'aux tempes, aux oreilles ou, pire, jusqu'au système sanguin et au cerveau.
- Infections de la gencive : si la plaque dentaire n’est pas éliminée, elle peut se calcifier et se transformer en tartre, que seul le dentiste peut éliminer convenablement. Le tartre peut être gênant pour la gencive et provoquer des inflammations : gingivite (inflammation non douloureuse mais qui peut faire saigner la gencive lors du brossage) ou parodontite (une gingivite non traitée peut entraîner une parodontite, avec détachement de la gencive et ensuite déchaussement de la dent et chute de celle-ci).
Quelles sont les prestations remboursées?
Les « soins de base » sont relativement abordables dans notre pays, à condition toutefois d’être éligible au remboursement et de s’adresser à un dentiste agréé respectant les accords tarifaires. Dans le cas contraire, vous risquez de devoir payer beaucoup de votre poche. Le coût des prestations plus complexes est élevé et peut varier grandement.
Les adultes qui n’ont pas consulté un dentiste l'année dernière devront cette année-ci payer plus pour certaines prestations, comme faire plomber ou dévitaliser une dent par exemple. Ceux qui se sont rendus chez le dentiste et ont remis une attestation à leur mutualité seront généralement remboursés à 75 % pour ce type de prestations courantes. Voire même à 100 % pour les jeunes de moins de 18 ans ou les personnes bénéficiant d’une allocation majorée.
Ce fameux trajet de soins buccaux, un accord relativement nouveau entre dentistes et mutualités, entend encourager les gens à faire contrôler leur dentition chaque année. Depuis 2016, vous êtes tenu de consulter un dentiste au moins une fois par an pour pouvoir bénéficier d’un remboursement maximum de certains traitements. Les tarifs officiels des prestations remboursées sont plus que raisonnables: un plombage ne vous coûtera que 9€ au lieu de 46,50€ et un traitement radiculaire 12,50€ au lieu de 106,50€.
Même si la plupart des « prestations de base », contrôle de routine ou encore dévitalisation, plombage ou extraction d'une dent par exemple, sont généralement bien remboursées (à concurrence de 75 % environ), ce remboursement est parfois subordonné à des limites d'âge. L’examen buccal annuel, notamment, n'est remboursé que jusqu'à 67 ans, et les adultes (jusqu'à 53 ans) doivent généralement payer de leur poche l’extraction d’une dent.
Votre facture de dentiste s’en trouve considérablement augmentée: au lieu de 3,50 € pour un examen buccal, vous paierez la totalité, à savoir 63€. Et l’extraction d’une dent vous coûtera 40€ au lieu de 7.
En général, les personnes souffrant de problèmes de gencives ne s'en tirent pas à bon compte. Seuls quelques traitements parodontaux font l’objet d’un remboursement, et encore uniquement dans certaines limites d'âge dans deux tiers des cas. Il ne faut y voir aucune considération médicale. Les pouvoirs publics ne disposent tout simplement pas d’un budget suffisant pour rembourser la totalité des soins dentaires pour tout le monde.
Couronnes, bridges et implants ne sont quoi qu’il en soit pas remboursés. Enfin, les suppléments d’honoraires facturés par un dentiste en plus des tarifs officiels sont eux aussi entièrement à votre charge, votre mutualité ne les rembourse jamais. C'est précisément pour cette raison qu’il vaut mieux choisir un dentiste agréé qui ne facture pas de suppléments.
Le coût des prestations plus complexes est non seulement élevé, mais peut également varier grandement. Non seulement vous payez tout de votre poche, mais le coût moyen peut en outre varier de plusieurs centaines d'euros selon les dentistes. Une couronne vous coûtera facilement 550€, un implant en moyenne 800€, tandis que vous paierez autour de 1500€ pour un bridge 3 dents. Un traitement orthodontique pour adulte coûtera vite 1500 € (montants moyens d’après l’enquête MC 2014)
Votre dentiste est-il conventionné?
Afin d’épargner au patient des surprises désagréables concernant la facture, dentistes et mutualités concluent des accords tarifaires. Un dentiste agréé respecte ces tarifs officiels, tandis qu’un dentiste partiellement conventionné ne le fait qu'à certaines heures.Ces accords tarifaires sont renégociés tous les deux ans dans le cadre d’une commission de l’INAMI, la Dentomut, au sein de laquelle sont représentés à la fois les dentistes et les mutualités. Ces tarifs ne s'appliquent toutefois qu'aux services faisant l’objet d’un remboursement. Tous les traitements et catégories d’âge ne sont donc pas concernés. La sécurité tarifaire bute elle aussi contre de telles limites: si vous ne pouvez plus prétendre au remboursement, votre dentiste est en droit de vous facturer comme bon lui semble, même s'il respecte d’ordinaire les tarifs officiels.
En dépit de ces exceptions, vous avez tout intérêt à choisir un dentiste agréé. Ce sont eux, en effet, qui offrent la plus grande sécurité tarifaire. Malheureusement, dans certaines régions, il vous faudra faire du chemin avant de trouver un dentiste qui respecte les accords tarifaires. La province d'Anvers, la région de Roulers et de Saint-Nicolas, en particulier, souffrent d'une pénurie de dentistes conventionnés, ce qui entrave l’accessibilité aux soins dentaires abordables. Le manque de prestataires conventionnés est également criant, en particulier s’agissant de spécialistes tels que les parodontistes (gencive) et les orthodontistes (état de la dentition).
Moins de la moitié des dentistes ordinaires sont entièrement conventionnés, et un sur six seulement l’est partiellement. Dans le cas des spécialistes en soins dentaires, un cinquième à peine respecte les accords tarifaires. Le problème est connu et apparemment pris en charge.
Obstacle supplémentaire, les patients ne savent généralement pas si leur dentiste est conventionné ou non. Selon notre dernière enquête, seules quatre personnes sur dix connaissent le statut de leur dentiste. Les médecins (dentistes) sont normalement tenus par la loi d'informer les patients de leur statut par un affichage clair. Pourtant, comme nos enquêtes ne cessent de le démontrer, la majorité des médecins (dentistes) ne respectent pas cette obligation légale.
Grâce à notre calculateur de suppléments, vous pouvez determiner si vous vous avez payé un supplément lors de votre visite ou si votre dentiste est ou non conventionné. Les tarifs officiels et les remboursements sont également disponibles en ligne, notamment sur notre site.
Quelle est la différence entre une attestation, un document justificatif et un reçu?
Les documents que vous remet le dentiste offrent peu de précisions sur les montants payés et leur attribution. Une plus grande clarté est possible et même nécessaire.
Si votre dentiste ne fait pas de lui-même toute la transparence sur ses tarifs, comprendre ce que vous payez relève vraiment de la gageure, même après coup. Des documents tels que le reçu, l’attestation ou le document justificatif offrent en effet peu de précisions.
Le reçu n'est pas lié à certaines exigences formelles. Le dentiste peut l’interpréter comme bon lui semble, et n’est tenu que de mentionner le montant total acquitté.
Le dentiste ne vous remettra une attestation que s’il a (également) effectué des prestations remboursées. C’est là une obligation légale pour l'assurance soins de santé, qui couvre ces prestations.
Cette attestation contient la liste de toutes les prestations remboursées effectuées par le dentiste lors de votre visite chez lui. Malheureusement, cette liste se présente sous forme de codes difficiles à déchiffrer pour un profane. Vous ne savez donc pas exactement ce que le dentiste vous a facturé.
Parfois, vous obtenez un document justificatif qui ressemble à une facture. C'est obligatoire dans deux situations:
- Si vous tombez sous le régime du tiers payant. Vous ne payez que la part du patient et les suppléments. La caisse d'assurance maladie règle directement l'autre partie avec le dentiste. Dans ce cas, vous ne recevrez pas d'attestation, mais un aperçu des prestations remboursées et non remboursées, avec descriptif et aperçu des coûts pour vous et pour la caisse d'assurance maladie.
- Si votre dentiste a effectué une prestation remboursée par la caisse d'assurance maladie et une autre que la caisse d'assurance maladie ne rembourse pas. Dans ce cas, vous recevrez à la fois une attestation et un document justificatif.
La facturation des prestations des dentistes peuvent et doivent être plus transparentes. Établir une distinction entre les coûts du laboratoire dentaire d'une part, et les honoraires du dentiste de l’autre, rendrait également la facture du dentiste plus claire pour les patients. Aux Pays-Bas, les honoraires et le prix des éléments fabriqués, comme les couronnes ou les bridges, sont indiqués séparément.
Comment limiter votre facture de dentiste?
En choisissant un dentiste (partiellement) conventionné, vous éviterez en principe les suppléments d’honoraires inutiles sur les prestations remboursées. Avant de se mettre au travail, le dentiste devrait en outre informer clairement ses patients du prix de certains traitements, et, le cas échéant, des alternatives meilleur marché. Si votre dentiste ne le fait pas automatiquement, demandez-lui un devis — surtout dans le cas d'interventions planifiées telles que l'orthodontie ou les prothèses.
Le premier réflexe pour éviter les frais de dentiste inutiles, c’est de choisir un dentiste conventionné. Vous éviterez ainsi de payer des suppléments d’honoraires. Vous pourrez ainsi connaître les tarifs à l'avance et limiter ce que vous payerez sans que d'autres suppléments vous soient comptés.
Il est par ailleurs préférable, dans le cas de prestations (planifiées), de demander d'abord un plan de traitement avec devis. Dans l’idéal, votre dentiste le ferra de lui-même et vous aurez votre mot à dire dans la décision. Il doit dans ce cas vous proposer plusieurs options et les différents tarifs, ainsi que les avantages et inconvénients qui s’y rattachent. Le choix des matériaux peut en effet avoir une influence non négligeable sur la facture finale, surtout en cas d’intervention d’un laboratoire dentaire, s’il s’agit par exemple de confectionner une couronne ou des prothèses dentaires.
En outre, mieux vaut faire un usage optimal du trajet de soins buccaux et vous rendre tous les ans chez le dentiste. Vous bénéficierez alors du remboursement complet des prestations de base (si nécessaire).
Pouvez-vous avoir recours à des interventions supplémentaires?
N’oubliez surtout pas la compensation supplémentaire de votre mutualité. Chaque Belge a en effet une assurance complémentaire. Celle-ci est contractée automatiquement dès lors que vous vous affiliez à une mutualité.Votre mutualité propose souvent une intervention supplémentaire pour les soins dentaires, généralement dans le cas de prestations moins ou pas du tout remboursées telles que l’orthodontie. Vous avez tout intérêt à comparer avant de choisir une mutualité. La mutualité la plus avantageuse pour vous dépend des soins auxquels vous recourez le plus souvent et de quelle mutualité les rembourse le plus. Vérifiez si votre mutualité propose une intervention supplémentaire, ainsi que les documents que vous êtes alors tenu de remettre.
Qu’est-ce que le tiers payant ?
Les personnes bénéficiant du tiers payant ne paient au médecin (dentiste) que le ticket modérateur et ne doivent pas avancer la totalité de la somme.
Bien qu’il n’existe pas encore de système de tiers payant automatique pour les soins dentaires, le dentiste peut, dans certains cas, l’appliquer de son propre gré, par exemple pour les jeunes ou les personnes bénéficiant d’une allocation majorée. Vous ne devez alors plus avancer le montant total. Vous payez uniquement votre propre contribution (la part du patient et les frais supplémentaires si vous choisissez un dentiste non conventionné), et la mutualité s’arrange directement avec le médecin pour l’autre partie. Le remboursement ne se fait donc pas après coup, mais au moment même du paiement.
Voilà longtemps que nous plaidons pour une généralisation de cette réglementation. Les soins dentaires arrivent en effet systématiquement en tête de la liste des soins que les gens reportent. En outre, un tel système profiterait à tout le monde : il rend les soins de santé non seulement plus accessibles, mais également plus simples et plus transparents. Le patient sait immédiatement combien il doit payer lui-même pour les soins fournis et ne doit plus remettre d’attestations à sa mutualité pour demander le remboursement du montant avancé.
Quelque 600.000 Belges disposent d'une assurance soins dentaires auprès d'une mutuelle. Et ce chiffre a fortement progressé au cours des douze derniers mois.
Motif? Les autorités ne remboursant pas suffisamment les soins dentaires, le coût de certaines interventions s'avère très élevé pour le patient. C'est particulièrement le cas pour les traitements d'orthodontie, les placements de prothèses ou d'implants.
Nombreuses limitations dans la couverture
Attention: souscrire une assurance soins dentaires ne signifie pas que tous vos frais dentaires vous seront intégralement remboursés. Dans ce type de contrats, les plafonds, limitations et exclusions sont nombreux, comme l'a montré notre analyse des polices.
Trois illustrations. Primo, il faut souvent attendre trois ans avant de pouvoir bénéficier des remboursements maximums. Secundo, certains contrats n'interviennent que si l'Inami le fait aussi. Tertio, des plafonds de remboursements (exprimés à la fois en pourcentages et en montants) existent par type de soin et par année.
Au final, si pareille assurance permet d'adoucir un peu le coût de certains soins dentaires onéreux, elle nous semble superflue pour ceux et celles qui ont une dentition saine et la font régulièrement contrôler par leur dentiste.