Je souhaite porter à votre attention les faits suivants, survenus dans le cadre d’une adoption de chaton auprès d’un élevage félin belge ce 15 juin 2025.
Vers le 7 avril 2025, j’ai entamé des échanges avec une éleveuse de Ghlin en vue de l’adoption d’un premier chaton Maine Coon. Durant les trois à quatre semaines précédant l’adoption (le 20 mai), j’ai reçu un très grand nombre de messages, souvent à caractère personnel, me parlant de la vie privée de l’éleveuse, des autres chats, de ses difficultés familiales ou financières. Lors de mes trois visites à l’élevage, en plus du chaton réservé, on me plaçait systématiquement dans les bras un deuxième chaton, nommé Castanier, dont on me parlait constamment : ses qualités, le fait qu’il ne trouvait pas de famille, ses réactions face aux visiteurs, etc. L’éleveuse allait jusqu’à m’écrire après chaque visite de client potentiel pour me détailler qui avait vu le chaton, et pourquoi cela n’avait pas abouti.
J’ai clairement exprimé mes réserves à l’idée d’avoir quatre chats en intérieur, car j’ai déjà 3 chats avec le dernier chaton adopté et je n’ai pas la place ni la santé pour m’occuper de 4 chats. Je lui ai montré les photos de mon appartement (75 m²). Elle m’a répondu que chez moi, il y avait largement de la place pour six. Je reconnais avoir manqué de recul et de discernement, mais je me rends compte aujourd’hui qu’il s’agissait d’un conditionnement psychologique insistant. J’étais submergée par le travail et me réjouissais de l’arrivée du premier chaton, ce qui a facilité la pression exercée sur moi. Cette pression s’est accompagnée d’un comportement excessif et inapproprié : j’ai reçu plus de 100 messages longs (une page d’écran de portable sur Messenger) d’avril à mi-juin, dans lesquels elle me racontait sa vie privée, ses problèmes familiaux, ses conflits avec d’autres clients, etc. Ce type de communication dépasse largement le cadre d’une relation professionnelle entre un éleveur et un adoptant. Epuisée psychologiquement (cadence au travail-parents âgés ayant Alzheimer, je suis seule), j’ai fini par céder. Ce couple a bien senti mon état de vulnérabilité et en a clairement tiré profit. J’ai accueilli le second chaton pendant deux jours, puis l’ai ramené en parfait état de santé. Je me suis laissée convaincre, contre mon intuition, d’adopter Castanier.
Deux jours après son arrivée, la cohabitation s’est révélée très difficile, générant un fort stress pour mes autres chats. Je suis donc retournée à l’élevage pour restituer Castanier en parfaite santé physique et psychologique. C’est alors que j’ai subi une mise en scène impressionnante : discours alarmants sur la “valeur” perdue du chat, menaces de quarantaine et de tests coûteux, propos culpabilisants sur mon logement et ma décision. Le couple m’a demandé de rédiger une note au dos du contrat sans jamais évoquer la question de l’acompte. Je l’ai fait sous pression, dans un climat émotionnellement tendu.
Depuis ce jour (le 15 juin), non seulement ils refusent de me rembourser l’acompte de 600 €, mais je continue à recevoir des messages à caractère culpabilisant sur le “traumatisme” du chaton, sur les frais vétérinaires qu’ils vont devoir engager à cause de moi, et sur la difficulté de le remplacer. Ce discours, à la fois alarmiste et accusateur, est profondément malhonnête. J’ai consulté plusieurs vétérinaires, d’autres élevages, et le Service du Bien-être animal, qui confirment qu’aucune base légale ne justifie de tels tests dans un contexte de retour rapide, avec un chaton en bonne santé.
Je dénonce ici un abus de confiance manifeste, un conditionnement émotionnel et des pratiques qui relèvent de la manipulation. Je suis une consommatrice de bonne foi, qui a agi dans l’intérêt des animaux, et qui se retrouve aujourd’hui victime d’une forme d’emprise, de harcèlement, et d’un refus manifeste de restitution d’un acompte qui n’est contractuellement ni justifié, ni mentionné comme non-remboursable.
Je considère que mon consentement a été obtenu sous pression psychologique et dans un contexte de manipulation émotionnelle, ce qui constitue un vice de consentement. Je demande à Test-Achats de m’aider à faire valoir mes droits, à obtenir le remboursement de l’acompte et à dénoncer ces pratiques abusives
Je vous remercie de l’attention portée à ma plainte et reste à votre disposition pour transmettre les échanges de messages ou toute information complémentaire utile à l’analyse de ce dossier.