Le 19 mars 2019 j’ai été reversé par une voiture lorsque je traversais un passage piéton à Uccle. L’ambulance m’a amené à l’hôpital le plus proche, c’est à dire Ste Elisabeth, Clinique de l’Europe. Après avoir fait les radios et scans on a constaté une fracture au niveau du plateau tibial. Vers 4 heures de l’après-midi on m’a donné des béquilles et on m’a dit que je pouvais rentrer chez moi. Le problème était que je ne savais pas tenir debout sur les béquilles et j’avais toujours extrêmement mal malgré les antidouleurs.Des amis sont venus me chercher et m’ont ramener chez moi. Ils ont du rester la nuit car j’avais des douleurs extrêmes, exacerbées par les spasmes, et ne savais en aucun cas me déplacer pour aller au toilette ou pour répondre à la porte.Mon dossier qui aurait du être consulter explique que j’ai un problème de spasticité, d’équilibre et de coordination. Renvoyer un patient avec de tels problèmes chez eux en sachant qu’il vit seul et ne sait pas se déplacer est presque criminel. Le lendemain, mon frère a pris congé de son travail pour venir jusqu’à Bruxelles. Quand il a vu l’état dans laquelle je me trouvais, il a tout de suite appelé l’hôpital. L’infirmière qui est venu a également constaté qu’elle été horrifiée qu’on m’a laissé rentrer chez moi dans l’état ou j’était.xxxxxxxx, mon frère, m’a alors ramené à Ste Elisabeth pour que je sois hospitalisée quelques jours, le temps de me stabiliser. On s’est retrouvé aux urgences où deux assistantes sociales sont venues faire les gendarmes en me disant que je ne pouvais en aucun cas rester à l’hôpital. J’avais le choix entre une maison de repos, une maison de revalidation, ou la maison. C’était surtout le ton sur lequel elles m’ont parlé qui était traumatisant.Finalement l’hôpital a accepté que je reste. Mais le lendemain, l’assistante sociale est de nouveau venu me dire que je devais, selon le médecin, rentrer chez moi. Il faut savoir qu’à ce stade ci je n’avais toujours pas vu le médecin qui avait dit que je pouvais rentrer seule à la maison. J’ai alors demandé de voir ce médecin, un certain Docteur Lamraski, en expliquant qu’un individu n’est pas qu’un image radiographique mais un ensemble et dans mon cas des multiples autres problèmes qui exacerbent mon état. Quelques temps après un certain Dr xxxxxxxxx est venu me voir et elle a tout de suite vu que je ne pouvais absolument pas rentrer chez moi. On a conclu ensemble que je resterai à l’hôpital quatre ou cinq jours, le temps de me stabiliser et de m’habituer à mon nouvel état. Pas dix minutes après l’assistante sociale revient et me dit à nouveau que je dois rentrer chez moi!!! J’avais l’impression d’être dans un cauchemar! J’ai à nouveau demandé de voir le Docteur xxxxxxxx. Finalement, un certain Docteur xxxxxxxxx est venu et en voyant mon état, (à ce stade j’étais en larmes avec la douleur et le frustration et j’avais tellement de spasmes que tout mon corps tremblait), à aussi conclu que je devais rester à l’hôpital.Je ne peux pas expliquer le soulagement que j’ai ressenti à ce moment. Je savais qu’en ayant quelques jours dans un milieu adapté j’arriverai à me stabiliser et le processus de guérison pourrait commencer.Je dois dire que les soins et la prise en charge des kinésithérapeutes et ergothérapeutes étaient extraordinaires. J’ai commencé la Kiné le lendemain et les ergothérapeutes m’ont très vite appris comment me déplacer en chaise roulante et comment me transférer de la chaise roulante au lit ou dans une chaise. Cinq jours après je me sentais prête à aller chez mes parents ou ils avaient tout fait en sorte que je pouvais me déplacer en chaise roulant. Je ne peux en aucun cas mettre du poids sur la jambe cassée pendant au moins six semaines et comme je n’ai pas la force ou l’équilibre pour pouvoir vivre seule pour le moment, retourner chez les parents était la meilleure solution. Le traitement que j’ai du subir à Ste Elisabeth lors de mon accident n’a en rien aider le processus de guérison. La revalidation sera long, mais je suis fermement décidée de m’en remettre complètement. Je tiens tout de même porter plainte contre l’hôpital et leur soi-disant assistante social, si ce n’est que je souhaiterai à personne de subir ce que j’ai du subir. Un hôpital à mon sens est un lieu où on guérit et non pas où on torture les individus. A ce jour je n’ai toujours pas vu le fameux Docteur xxxxxxxxxx !