Une des deux branches de mes lunettes en titane achetées chez Opticien Derenne à un prix de 300 euro s’est cassée. Je décide de les faire réparer chez Pearle Opticien (magasin à deux pas de la station de métro Porte de Namur). Le responsable accepte de s’en charger mais me dit qu’il va devoir les envoyer à une firme spécialisée. Mes lunettes sont placées par le responsable dans une fine enveloppe en plastique sans étui ou autre protection et déposées ensuite dans un tiroir. Deux semaines après, n’ayant pas de nouvelles, je repasse au magasin et constate que les lunettes n’ont pas encore été envoyées à la firme spécialisée. Un mois plus tard, je repasse et on me dit que les lunettes sont encore chez la firme spécialisée qui lui a communiqué que la réparation des lunettes n’est pas possible. On me demande de repasser en fin de semaine pour les récupérer. Je reçois le sms de confirmation et me rend donc au magasin. Le responsable me rend l’enveloppe en plastique avec mes lunettes à l’intérieur avec cette fois les 2 branches cassées. Il me dit que la firme spécialisée n’a pas pu satisfaire à ma demande d’origine de réparer les 2 branches. Je lui rappelle qu’à l’origine, une seule des deux branches était cassée et peine à me croire en un premier temps. Après avoir reconnu que la deuxième branche s’est cassée pendant leur séjour chez eux, il demande à sa supérieure de s’occuper de moi. Sa supérieur me dit qu’elle est très étonnée que ses employées aient accepté de réparer mes lunettes car pour elle toute soudure de réparation est impossible dans ce cas, tant pour la première branche cassée à l’origine que pour la deuxième branche cassée par leur faute. Elle me propose donc la solution suivante : je leur achète une nouvelle monture (avec un choix très très limité car mes verres sont petits et difficilement transférables vers une autre monture) et paye le transfert des verres sans réduction et aucun frais de leur part. Ainsi, l’opticien y gagne à deux niveaux : il vend un produit et échappe au fait d’avoir cassé ma deuxième branche. J’y perds à deux niveaux : j’achète un produit qui ne me convient pas (choix de monture très limité et pas à ma taille) et je ne reçois pas de compensation pour le fait d’avoir cassé la deuxième branche (mes lunettes avec une seule branche pouvaient encore être portées dans plusieurs occasions, à la maison ou en conduisant, ce qui n’est plus le cas maintenant). L’opticien n’était pas ouvert à une autre solution et à encourir des frais.