Madame, Monsieur,
Dans le cadre du plan cafétaria de mon entreprise, j’ai opté pour un leasing vélo via Ubike, et plus particulièrement pour un vélo électrique Canyon Spectral:ON.
Malheureusement, depuis novembre, l’utilisation de ce vélo m’a été formellement interdite en raison d’un problème de sécurité lié à la batterie, reconnu par le fabricant. Canyon s’était initialement engagé à proposer une solution d’ici fin mars. Ce délai n’ayant pu être respecté, une compensation mensuelle a été proposée, proportionnelle au modèle et à la durée d’immobilisation du vélo.
Ubike a alors indiqué qu’aucun vélo de remplacement ne serait fourni, mais que les compensations financières versées par Canyon seraient intégralement reversées aux utilisateurs concernés. Pendant toute cette période, j’ai toutefois continué à honorer les mensualités de leasing à hauteur de 178,44 €/mois, soit un total de 1.427,52 € payés pour un vélo inutilisable.
Je confirme avoir bien reçu le versement de 299 € correspondant à la période novembre à mars.
Concernant la période avril à juin, la compensation annoncée s’élevait à 120 €/mois, soit un montant attendu de 360 € pour trois mois. Le vélo m’ayant été rendu fonctionnel le 11 juin, la période d’immobilisation s’étend donc du 1er avril au 10 juin inclus, soit 72 jours.
Sur cette base, le montant dû s’élève à :
(120 €/31) × 72 = 278,06 €
Or, je n’ai reçu qu’une proposition de 184 €, sans qu’aucune explication ne m’ait été fournie quant à la méthode de calcul utilisée, ni au fondement de cet écart significatif de 94 €.
Pendant plusieurs semaines, Ubike m’a invité à me tourner vers Canyon, qui de son côté indique que le vélo ne m’appartenant pas directement, seule Ubike est habilitée à gérer cette compensation. Ce jeu de renvoi entre interlocuteurs est non seulement épuisant, mais il contrevient aux engagements de départ, et me laisse sans interlocuteur responsable.
Je vous demande donc formellement de procéder au paiement complémentaire de 278,06 €, afin que la compensation soit complète et conforme aux termes annoncés.
J’alerte par la même occasion mon employeur, en tant que tiers impliqué dans le processus de leasing, afin qu’une issue rapide et équitable soit enfin apportée à ce dossier, dont le montant du litige dépasse désormais les 2.000 €.
Dans l’attente d’une réponse concrète et rapide au vu de la date initiale du problème,
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.