Stop à la pub pour les en-cas malsains


Le scénario se répète à chaque visite au supermarché...votre enfant vous supplie de lui acheter le paquet de biscuits qui arbore son personnage préféré. Malheureusement, ces collations aux dessins attrayants sont souvent loin de constituer des en-cas nutritifs. Notre enquête récente le prouve d’ailleurs: les enfants sont beaucoup plus souvent exposés à de la publicité pour des aliments dont la consommation est à limiter. Cette situation a très peu changé depuis notre dernière enquête menée en 2016.
Vous souhaitez savoir quelles collations sont conseillées ("acceptables") pour votre enfant et lesquelles sont à éviter ("non-acceptables") ? Lisez alors notre dossier No junkfood 4 kids sur le marketing auprès des enfants.
Vers notre dossier sur la publicité envers les enfants
179 collations analysées
Pour cette nouvelle analyse, nos experts ont passé au crible les emballages ou les publicités à la télé et sur internet de 179 collations pour les enfants de 4 à 16 ans (biscuits, produits laitiers, compotes, jus et autres boissons), et dont la promotion est conçue pour les attirer. La majorité des produits (74%) ont été sélectionnés en magasin ou sur des sites en ligne pour leur stratégie de packaging (usage de mascottes ou de dessins). Les 26% restants proviennent de publicités télévisées, Facebook, Instagram ou encore Youtube ciblant des enfants.
Nos conclusions
L’analyse a révélé que:
- 83% de ces collations étaient des produits ultra-transformés.
- la majorité de ces collations ont un Nutri-Score D (28%) ou E (43%).
- la plupart sont des biscuits ou des produits chocolatés.
- seulement 27% peuvent être considérés comme des collations "acceptables".
- les ¾ de ces en-cas ne devraient pas présenter de packaging aguicheur pour les enfants ou être promotionnés via une publicité.
- L’interdiction de recourir à des personnes célèbres et à des mascottes sur les emballages et dans des spots publicitaires pour des produits à destination des enfants.
- Une réglementation claire, officielle et européenne encadrant la publicité destinée aux enfants et adolescents (sur base des critères établis par l’OMS).
- Des initiatives visant à promouvoir une alimentation saine et équilibrée par le biais de campagnes d’éducation.
Renforcer les règles au plus vite
Ce problème soulève évidemment des questions éthiques par rapport aux stratégies adoptées par les industriels. Mais, elle met surtout en évidence l’inefficacité des règles en place et l’inaction des autorités par rapport à ce problème. Pour mieux protéger la santé de nos jeunes, nous plaidons pour: