No junkfood 4 kids

Séduits par toutes sortes de mascottes sur les emballages d’en-cas malsains, les enfants restent une proie facile pour les fabricants. Il est temps que nos législateurs proposent un encadrement légal strict pour enfin protéger nos jeunes.
Malbouffe et marketing
Trop de pubs de malbouffe
Le nombre d’enfants en surpoids ne cesse d’augmenter. Or, plus un enfant obèse avance en âge, moins il a de chances que ses kilos en trop disparaissent spontanément. Pour qu’ils retrouvent la ligne, pas de miracle, il faut qu’ils bougent et mangent bien. Malheureusement, le marketing les pousse à mal manger. Les enfants sont beaucoup plus souvent exposés à de la publicité pour des aliments dont la consommation est à limiter.
Les industriels n’hésitent d’ailleurs pas à rivaliser d’imagination afin de capter l’attention de ce jeune public très influençable et facile à séduire. Tout est bon: usage de personnages issus de dessins animés, sportifs, jeux à l’arrière de la boîte, etc. Ils font également appel à des plateformes populaires auprès de ce public pour diffuser leurs spots publicitaires: la télévision bien sûr, mais aussi les réseaux sociaux (YouTube, Instagram et Facebook).
Enfants = cibles idéales du marketing
Le problème, c’est qu’à leur jeune âge, les enfants sont encore incapables de comprendre l’intention commerciale du marketing. Bonus pour les industriels de notre époque: les enfants ont plus de poids dans les décisions d’achat des parents que par le passé. Enfin, un jeune consommateur conquis par une marque a de grandes chances de lui rester fidèle une fois adulte.
Par ailleurs, il a été démontré que les enfants estiment que les produits dont l’emballage présente des mascottes ont meilleur goût que ceux qui n’en ont pas. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) le confirme également: le marketing portant sur des aliments riches en matières grasses, en sucre ou en sel dirige l’enfant à préférer ce type de produits par rapport aux plus sains.
Notre analyse de collations
Nos experts ont passé au crible une centaine de collations dont des biscuits, des produits laitiers, des compotes, mais aussi des jus et boissons pour enfants.
Cette analyse a révélé que la majorité de ces collations étaient des produits ultra-transformés, le plus souvent avec un Nutri-Score D ou E, et dont certains apportent de grandes quantités de sucres, de graisses ou de sel. Bref, un désastre sur le plan nutritionnel.
Vous retrouverez plusieurs exemples dans les pages suivantes:
- Les biscuits et produits chocolatés
- Les produits à base de fruits
- Les produits laitiers
- Les boissons