Cataracte : symptôme, traitement, prévention...


En cas de cataracte, le cristallin s’opacifie progressivement et la vue se détériore continuellement. Si vous n’intervenez pas, vous pouvez même finir par perdre la vue. Une intervention chirurgicale est le seul recours.
En cas de cataracte, le cristallin, qui focalise les images sur la rétine, perd progressivement de sa transparence. Et vous voyez de moins en moins bien. L’affection résulte généralement du processus de vieillissement : en Belgique, un senior de plus de 65 ans sur dix en souffre. Et plus de la moitié des plus de 75 ans est touchée par cette affection.
Dans le monde, environ la moitié des cas de cécité sont dus à la cataracte.
La raison pour laquelle le cristallin change au cours des années n’est pas connue. Mais on suppose que certains facteurs favorisent l’apparition de la cataracte, comme l’exposition prolongée du cristallin au soleil et le tabagisme. Elle peut aussi être congénitale ou secondaire à d’autres maladies (par exemple le diabète), un trauma ou l’exposition aux radiations.
Malheureusement, il n’existe ni traitement ni médicament pour ralentir ou arrêter le développement de la cataracte. La seule solution est une opération, qui consiste à remplacer le cristallin opacifié par un implant. C’est heureusement une opération courante relativement peu risquée.
Dans un oeil sain, la lumière traverse le cristallin transparent et se projette sur la rétine (où elle est changée en signaux nerveux envoyés au cerveau pour former les images). La clarté du cristallin permet la mise au net, jouant le même rôle que la lentille de l’objectif d’un appareil photo. Lorsqu’il est opaque (cataracte), l’image est brouillée.
En cas de cataracte, le cristallin, qui focalise les images sur la rétine, perd progressivement de sa transparence. Et vous voyez de moins en moins bien. L’affection résulte généralement du processus de vieillissement : en Belgique, un senior de plus de 65 ans sur dix en souffre. Et plus de la moitié des plus de 75 ans est touchée par cette affection.
Dans le monde, environ la moitié des cas de cécité sont dus à la cataracte.
La raison pour laquelle le cristallin change au cours des années n’est pas connue. Mais on suppose que certains facteurs favorisent l’apparition de la cataracte, comme l’exposition prolongée du cristallin au soleil et le tabagisme. Elle peut aussi être congénitale ou secondaire à d’autres maladies (par exemple le diabète), un trauma ou l’exposition aux radiations.
Malheureusement, il n’existe ni traitement ni médicament pour ralentir ou arrêter le développement de la cataracte. La seule solution est une opération, qui consiste à remplacer le cristallin opacifié par un implant. C’est heureusement une opération courante relativement peu risquée.
Dans un oeil sain, la lumière traverse le cristallin transparent et se projette sur la rétine (où elle est changée en signaux nerveux envoyés au cerveau pour former les images). La clarté du cristallin permet la mise au net, jouant le même rôle que la lentille de l’objectif d’un appareil photo. Lorsqu’il est opaque (cataracte), l’image est brouillée.
La gravité des symptômes et leur inconfort varient d’une personne à l’autre. Les symptômes typiques sont :
- une vision brouillée
- une impression de voile
- une gêne aux lumières fortes
- un éblouissement causé par le soleil, la lumière artificielle et les phares
- une perception terne des couleurs
- une vision double.
Cette évolution occasionne généralement de fréquents changements de verres ou lentilles de plus en plus puissants, sans pour autant améliorer la vision.
Perception terne des couleurs (ici un coucher de soleil)
Gêne aux lumières fortes, halos lumineux en cas d’éblouissement (ex. : par les phares de voitures)
Vision trouble
Il est recommandé de faire examiner régulièrement ses yeux : entre 20 et 40 ans, une visite au moins tous les dix ans ; entre 40 et 55 ans, au moins tous les cinq ans ; de 55 à 65 ans, au moins tous les trois ans et après 65 ans, tous les deux ans. Mais surtout dès que l’on constate que sa vue baisse fortement, il faut absolument consulter l’ophtalmologue qui fera un examen complet de l’œil avec les instruments spécialisés.
Il prendra votre tension oculaire, ce qui est également important pour d’autres affections, comme le glaucome (nom collectif pour les affections oculaires dans lequel le nerf optique est endommagé par une augmentation de la pression oculaire ou un débit sanguin insuffisant). Il examinera également la rétine et la tache jaune (macula). Ensuite il déterminera votre acuité visuelle et examinera l’extérieur de votre œil et de votre pupille. Le médecin déterminera s’il s’agit de la cataracte et exclura d’autres diagnostics tels que la rétinopathie diabétique (anomalie rétinienne en cas de diabète), le glaucome ou la dégénérescence maculaire (détérioration de la tache jaune ou macula).
Pour décider si une opération de la cataracte est nécessaire, l’ophtalmologue effectuera des examens complémentaires. Par exemple, une biométrie pour évaluer la puissance nécessaire du cristallin artificiel et mesurer la courbure de la cornée et la longueur de vos yeux. En outre, il analysera éventuellement la qualité de la cornée.
Actuellement, il n’existe aucun traitement préventif pour interrompre le développement d’une cataracte. Des cataractes précoces peuvent être améliorées avec des verres ou lentilles grossissants, mais une fois que les troubles de la vision interfèrent dans la vie quotidienne, mieux vaut envisager la chirurgie.
Une opération de la cataracte est rarement urgente. On peut toujours la reporter de quelques semaines, mois, voire années. La décision d’opérer sera prise en concertation avec votre médecin. Voici les questions à vous poser :
- Êtes-vous ébloui en roulant en voiture par le soleil ou les phares des autres véhicules ?
- Voyez-vous suffisamment pour travailler ou bricoler ?
- Voyez-vous suffisamment pour lire, regarder la TV, coudre, jouer aux cartes ... ?
- Pouvez-vous encore vous déplacer sans craindre constamment de trébucher ou de tomber ?
- Votre mauvaise vue vous rend-elle dépendant des autres ?
La méthode conventionnelle consiste à utiliser la technique de phacoémulsification. À l’aide d’une petite incision de moins de 3 mm, on introduit dans l’œil une minuscule sonde à ultrasons. L’opération consiste à réduire en poussière le cristallin endommagé grâce aux vibrations émises par la sonde. Les débris sont ensuite
aspirés. Seule reste en place la capsule du cristallin dans laquelle le chirurgien place l’implant.
Depuis peu, certains chirurgiens recourent à un laser guidé par ordinateur. Le laser permettrait, selon certains, une plus grande précision et une plus grande sécurité, mais son éventuel impact sur le taux de réussite de l’opération ou la survenue de complications n’a pas encore été démontré.
Une fois la lentille affectée retirée, le chirurgien place l’implant dont la puissance a été calculée avant l’opération.
L'implant est constitué d’un matériau souple et est implantée à travers la même petite incision. Une fois en place, il se déplie tout seul. Aucune suture n’est nécessaire.
La capsule du cristallin qui a été préservée aidera au positionnement de la nouvelle lentille. Habituellement, la lentille artificielle est placée dans la capsule du cristallin. Certains ophtalmologistes font l'inverse et insèrent la capsule du cristallin dans la lentille.
La plupart du temps, l’intervention se pratique sous anesthésie locale, à l’aide de gouttes dans l’œil. On réserve l’anesthésie générale au patient qui n’est pas en état de collaborer. Si nécessaire, un tranquillisant est administré avant l’intervention.
Durant l’opération le patient perçoit la lumière du microscope et les mouvements globaux, mais pas les faits et gestes du chirurgien. Une opération de la cataracte dure généralement moins d’une demi-heure. Si les deux yeux sont atteints, mieux vaut souvent attendre quelques semaines avant d’opérer le second. En cas d’infection, les deux yeux risqueraient en effet d’être touchés, ce qui pourrait éventuellement causer la cécité.
Vous avez le choix entre différentes sortes de cristallins artificiels.
Les cristallins monofocaux sont les moins chers. Ils sont entièrement remboursés par la mutuelle. Un seul plan de la vision est corrigé : il faut choisir au préalable de privilégier la vision de près ou de loin. La plupart du temps, le patient choisit de bien voir à distance et de porter des lunettes de lecture.
En cas d’opération aux deux yeux, il est possible d’opter pour la "monovision" (donner à un œil une vision de loin nette et à l’autre une vision de près nette), mais tout le monde ne s’y habitue pas..
Vous pouvez aussi opter pour les cristallins artificiels multifocaux. Ceux-ci permettent de voir aussi bien de près que de loin, et donc de lire sans lunettes après l’opération, sous un bon éclairage. Mais ils coûtent bien plus cher et ne sont pas remboursés. En outre, ils occasionnent parfois des halos (de petits points lumineux deviennent de grandes taches) et une sensibilité moindre aux contrastes. Par ailleurs, certaines personnes semblent toujours avoir besoin de lunettes de lecture.
Il existe des cristallins accommodatifs, mais il est trop tôt pour évaluer ces modèles plus récents, en cours d’examen.
Un certain nombre de patients atteints de cataracte souffrent d'astigmatisme. La cornée n'est pas ronde mais plutôt de forme ovale. Cela donne une image floue. Pour corriger l'astigmatisme, des implants "toriques" peuvent être utilisés. Ceux-ci sont remboursés à partir d'un certain degré d'astigmatisme.
En général, le patient rentre chez lui le jour même. Prévoyez quand même un transport, car la conduite est vivement déconseillée. Les premières heures vous pouvez avoir l’impression de voir tout décoloré en rose. L’œil peut être irrité et enflammé, mais cela disparaît en général rapidement. Dans la plupart des cas, ce n'est pas douloureux, mais une sensation de sable dans les yeux peut subsister pendant quelque temps.
Le jour de l’opération, vous pouvez donc en principe déjà marcher, lire, regarder la télévision…
Après l’opération, vous devrez probablement porter une œillère. Cette petite coque de plastique dure vous empêche de frotter votre œil. Vous devez la porter la nuit, la première semaine qui suit l’intervention, et lorsque vous vous reposez.
A côté de cela, il suffit de prendre soin de vos yeux avec des gouttes oculaires et une pommade. Pour cela :
- Lavez-vous les mains
- Penchez la tête en arrière et abaissez la paupière inférieure avec votre doigt, sans toucher l’œil.
- Déposez une seule goutte dans le coin interne de l'œil. Le flacon ne doit pas entrer en contact avec les yeux (pour éviter toute contamination).
- Regardez vers le bas et poussez la paupière inférieure vers le haut pour fermer l'œil sans pousser. Placez un doigt sur le canal lacrymal dans le coin interne de l'œil: vous éviterez ainsi d'évacuer le produit au travers des larmes et les effets secondaires.
D’après une étude britannique, un patient ne souffrant d’aucune autre affection oculaire a 95 % de chance de récupérer, après l’opération, une vue lui permettant d’effectuer la plupart des activités sociales.
Les complications sont rarement graves. La cataracte secondaire est la plus courante. Dans ce cas, la capsule dans laquelle se trouve le cristallin artificiel s’opacifie, souvent plusieurs années après la chirurgie. La cataracte secondaire peut être traitée par laser. D’autres complications possibles sont une inflammation oculaire, un décollement de la rétine, une pression oculaire accrue, etc. Un saignement ou une infection peuvent détériorer la vue de façon permanente. La probabilité est cependant très faible (1 à 2 cas pour 1 000 opérations).
La Mutualité Chrétienne a réalisé dernièrement une enquête auprès de ses membres s’étant fait opérer de la cataracte à l’hôpital. La moitié d’entre eux a déboursé maximum 212 € pour le placement d’un implant standard en chambre commune, l’autre moitié a payé davantage (à chaque fois, sans compter la visite préparatoire et les visites de contrôle).
En chambre individuelle, le montant médian de la facture s’élevait à 1 153 €. Ce qui signifie donc que 50 % des membres ont dû s’acquitter d’une facture plus élevée. L’importante majoration est imputable aux suppléments d’honoraires et aux suppléments de chambre. Alors même que, normalement, le patient n’en voit pas la couleur de cette chambre car, en principe, il peut rentrer chez lui le jour même…
Vous pouvez également vous faire opérer dans une clinique privée. Là, le prix de l'intervention peut augmenter de plus de 1 000 € par œil, entièrement à votre charge. Une sacrée somme, donc. Mais certaines personnes refusent de mettre un pied à l’hôpital et il est probable que la prise en charge y soit plus rapide, en tout cas selon notre enquête de 2013. Nous disposons de peu d’informations sur la qualité des soins et la sécurité, les autorités n’effectuant à l’heure actuelle aucun contrôle dans les cliniques privées (ce que nous demandons depuis longtemps). Il n’y a pas non plus, contrairement aux hôpitaux, de service de médiation des plaintes.
Pour un implant multifocal, comptez en gros 800 € à 1 000 € supplémentaires.
Si vous avez une assurance hospitalisation, vous bénéficiez parfois d’un remboursement. Dans certains cas, uniquement pour un implant standard.
Un certain nombre de facteurs pourraient jouer un rôle dans l’apparition et l’évolution de la cataracte. Vous pourriez donc réduire le risque en appliquant un certain nombre de mesures préventives :
- Arrêtez de fumer, car le tabagisme induit un plus grand risque de maladies oculaires.
- Au soleil, portez des lunettes pour protéger vos yeux des rayons UV-A et UV-B.
- Reposez régulièrement vos yeux. Devant un écran de PC, regardez au loin toutes les 20 minutes pendant 20 secondes.
- Passez régulièrement un examen complet des yeux.
- Soyez particulièrement attentifs aux maladies oculaires dans votre famille.
- Mangez beaucoup de fruits et légumes.