Rhume des foins: symptômes, traitements et astuces pour survivre à la saison des allergies


De nombreuses personnes souffrent du rhume des foins. Malheureusement, une allergie au pollen ne peut être guérie, mais des médicaments peuvent soulager vos symptômes. Découvrez les traitements et astuces si vous souffrez du rhume des foins.
De nombreuses personnes souffrent du rhume des foins, aussi appelé rhinite allergique saisonnière. Les symptômes se manifestent à la suite d'un contact avec le pollen de graminées, de plantes et d'arbres, présent en abondance dans l'air pendant la période de floraison.
En soi, le pollen n'est pas dangereux, mais si votre corps s'imagine le contraire, votre système immunitaire réagit de manière disproportionnée. Les muqueuses de votre nez, de vos sinus et de vos yeux s'enflamment.
Quels sont les symptômes et les causes du rhume des foins ?
Découvrez comment reconnaitre les symptômes qui peuvent indiquer un rhume des foins, et les causes derrière le développement de cette allergie.
Comment diagnostiquer le rhume des foins ?
Votre médecin peut généralement diagnostiquer le rhume des foins, mais d'autres tests sont parfois nécessaires pour déterminer quels allergènes déclenchent vos symptômes, comme une analyse de sang ou un test cutané.
Comment atténuer les symptômes du rhume des foins ?
On dit souvent aux personnes atteintes du rhume des foins d'éviter autant que possible le contact avec les allergènes. Les personnes allergiques au pollen ont intérêt à faire tout leur possible pour l'empêcher d'entrer dans la maison. En outre, il peut s'avérer utile de vérifier les conditions météorologiques avant de planifier des activités de plein air.
Quels médicaments sont efficaces contre le rhume des foins ?
Les précautions ne peuvent généralement pas supprimer complètement les symptômes. Par conséquent, collaborez avec votre médecin pour trouver le traitement le plus efficace, qu'il s'agisse de comprimés, de sprays nasaux ou d'injections.
Presque un Belge sur cinq souffre d'une forme d'allergie: acariens, chats, piqûres de guêpes, pollens divers, aliments tels que noix, lait de vache, fruits de mer... Dans notre guide pratique Allergie : prévention, traitement et soins, vous trouverez comment traiter et prévenir les différentes allergies.
De nombreuses personnes souffrent du rhume des foins, aussi appelé rhinite allergique saisonnière. Les symptômes se manifestent à la suite d'un contact avec le pollen de graminées, de plantes et d'arbres, présent en abondance dans l'air pendant la période de floraison.
En soi, le pollen n'est pas dangereux, mais si votre corps s'imagine le contraire, votre système immunitaire réagit de manière disproportionnée. Les muqueuses de votre nez, de vos sinus et de vos yeux s'enflamment.
Quels sont les symptômes et les causes du rhume des foins ?
Découvrez comment reconnaitre les symptômes qui peuvent indiquer un rhume des foins, et les causes derrière le développement de cette allergie.
Comment diagnostiquer le rhume des foins ?
Votre médecin peut généralement diagnostiquer le rhume des foins, mais d'autres tests sont parfois nécessaires pour déterminer quels allergènes déclenchent vos symptômes, comme une analyse de sang ou un test cutané.
Comment atténuer les symptômes du rhume des foins ?
On dit souvent aux personnes atteintes du rhume des foins d'éviter autant que possible le contact avec les allergènes. Les personnes allergiques au pollen ont intérêt à faire tout leur possible pour l'empêcher d'entrer dans la maison. En outre, il peut s'avérer utile de vérifier les conditions météorologiques avant de planifier des activités de plein air.
Quels médicaments sont efficaces contre le rhume des foins ?
Les précautions ne peuvent généralement pas supprimer complètement les symptômes. Par conséquent, collaborez avec votre médecin pour trouver le traitement le plus efficace, qu'il s'agisse de comprimés, de sprays nasaux ou d'injections.
Presque un Belge sur cinq souffre d'une forme d'allergie: acariens, chats, piqûres de guêpes, pollens divers, aliments tels que noix, lait de vache, fruits de mer... Dans notre guide pratique Allergie : prévention, traitement et soins, vous trouverez comment traiter et prévenir les différentes allergies.
Pour en savoir plus sur notre guide
Les symptômes typiques du rhume des foins sont :
- nez qui coule, nez bouché, démangeaisons
- éternuements
- yeux rouges, irritations, larmoiements et démangeaisons
- gorge irritée
- oreilles bouchées
Les symptômes et les circonstances dans lesquelles ils surviennent suffisent souvent à un médecin pour diagnostiquer le rhume des foins. Parfois, une analyse de sang supplémentaire ou un test cutané est indiqué. Les symptômes de la rhinite allergique se déclarent souvent à l'adolescence et perdurent généralement tout au long de la vie. La rhinite allergique sévère peut affecter considérablement la qualité de vie des patients.
Les symptômes physiques ont parfois une forte incidence sur leur fonctionnement psychique. Du fait de l'allergie, les patients dorment moins bien. Ils se sentent fatigués et irritables. Ils ont des problèmes de concentration et sont moins productifs au travail ou à l'école.
Quelles sont les causes du rhume des foins ?
Le terme de rhume des foins est quelque peu trompeur, car les symptômes ne surviennent pas uniquement en été, lorsqu'on récolte traditionnellement le foin.
Pas de "calendrier" fixe pour les allergies
En raison du réchauffement climatique, la saison des pollens commence de plus en plus tôt et dure également plus longtemps. Certains arbres fleurissent dès janvier ou février. Les premiers pollens de graminées sont déjà disséminés par le vent en mars ou avril et certains types de graminées produisent du pollen jusqu'en septembre.
Les personnes souffrant du rhume des foins peuvent être allergiques à un ou plusieurs types de pollen. Leur allergie saisonnière peut donc durer du début du printemps à la fin de l'automne. Et même si l'exposition au pollen est terminée, certains en subissent encore les conséquences pendant un moment.
Existe-t-il un lien entre le rhume des foins et d'autres allergies ?
De nombreux patients sont à la fois sensibles aux allergènes saisonniers et aux autres. La rhinite allergique peut en effet aussi être causée par des allergènes non saisonniers. Certaines personnes ont donc des symptômes toute l'année. À l'intérieur, la rhinite allergique est surtout due aux acariens et aux animaux domestiques.
Il n'y a malheureusement aucun remède curatif contre la rhinite allergique. Mais il existe des moyens d'en atténuer les désagréments, même s’ils ne suppriment généralement pas complètement les symptômes.
Très souvent, le médecin peut fixer son diagnostic simplement en vous interrogeant. Dans certains cas, un examen complémentaire est nécessaire. Mais tous les patients ne doivent pas nécessairement subir des examens pour déterminer les allergènes en cause.
Les questions posées par le médecin pour diagnostiquer le rhume des foins
Pour poser le bon diagnostic, le médecin commencera par sonder la nature des symptômes : éternuements, sécrétions nasales, démangeaisons du nez ou des yeux, etc.
Il vous demandera également de décrire les circonstances provoquant ou aggravant vos symptômes, comme passer l'aspirateur, faire le lit, être en contact avec des animaux, la saison (printemps ou été) et d'autres facteurs déclenchants.
Un examen physique, comme l'inspection du nez, peut parfois contribuer à établir le bon diagnostic.
Analyse de sang
Dans certains cas, il peut être utile d'effectuer des examens complémentaires, par exemple une analyse de sang.
En général, le médecin met alors le sérum sanguin en contact avec un mélange des allergènes les plus communs (acariens, pollens de graminées, pollens d'arbres, squames de chat, moisissures...).
Test cutané
Un test cutané, par exemple un Prick-test, est une alternative plus précise et meilleure marché que la prise de sang. Le médecin applique des extraits d'allergènes sous forme de gouttes sur l'intérieur de votre avant-bras. À l'aide d'une aiguille, il perce la gouttelette et la peau.
En cas d'allergie, une boursouflure rouge, qui ressemble à une piqûre de moustique, apparaît précisément à l'endroit de la piqûre, au bout d'un quart d'heure environ.
On dit souvent aux personnes atteintes de rhinite allergique d'éviter autant que possible le contact avec les allergènes. Par exemple, les personnes allergiques au pollen peuvent tenir compte des conditions météorologiques pour leurs activités en plein air.
Vérifiez le baromètre
Sciensano, le centre de recherche en santé publique, surveille de près la présence de pollen dans l'air. Avec leur baromètre AirAllergy, vous pouvez surveiller quotidiennement la qualité de l'air, une sorte de "bulletin météo du rhume des foins" en quelque sorte.
En particulier lorsque les précipitations sont faibles, la concentration de pollen dans l'air est plus élevée. Pendant ces périodes, évitez autant que possible les activités extérieures (et physiques). Si vous devez sortir, il est préférable de le planifier, dans la mesure du possible, après une forte pluie.
Autres précautions contre le rhume des foins
- Gardez les fenêtres (de la voiture) fermées
- Portez des lunettes (de soleil) et/ou un masque buccal
- Ne vous frottez pas les yeux
- Ne tondez pas votre gazon vous-même
- Ne faites pas sécher votre linge dehors
- Passez régulièrement l'aspirateur
- Utilisez des mouchoirs en papier et jetez-les systématiquement après chaque utilisation
- Rincez régulièrement votre nez avec du sérum physiologique
- Si vous avez été à l'extérieur, lavez-vous les cheveux avant d'aller vous coucher
- Prenez des vacances dans un endroit peu pollué, par exemple sur la côte
Cependant, ces mesures ne suffisent généralement pas à supprimer suffisamment les symptômes.
Immunothérapie uniquement en cas d'allergie grave
Si les médicaments ne vous aident pas et que les symptômes sont suffisamment graves, vous pouvez bénéficier d'une immunothérapie ou d'une thérapie de désensibilisation.
Pendant trois à cinq ans, des extraits d'allergènes sont administrés en quantités croissantes par des injections sous-cutanées, des comprimés fondants ou des gouttes. Cela devrait rendre votre système immunitaire moins sensible, de sorte que les symptômes diminuent ou, au mieux, disparaissent.
Injections
Le traitement par injections est efficace, mais exige de la discipline. Après tout, vous devez vous rendre chez le médecin tous les mois et, après chaque injection, vous devez attendre une demi-heure en raison d'un risque faible mais non inexistant de réactions allergiques graves, voire mortelles.
C'est pourquoi l'immunothérapie par injections n'est utilisée que dans les cas les plus graves.
Comprimés ou gouttes
Les comprimés et les gouttes sont moins stressants et plus sûrs, mais probablement aussi moins efficaces. En somme, vous ne pouvez pas être sûr que les symptômes disparaîtront. La guérison n'est pas possible dans tous les cas, et de nombreux patients doivent continuer à prendre des médicaments classiques contre le rhume des foins. En outre, le traitement n'est pas bon marché.
Puisque les mesures préventives procurent rarement un soulagement suffisant, les médicaments sont recommandés pour de nombreux patients. En général, cela réduit la fréquence et l'intensité des symptômes. Cependant, chaque médicament contre les allergies dispose d'une action et d'une efficacité bien spécifiques. Il est donc préférable pour chaque patient de recevoir un traitement sur mesure.
Médicaments non spécifiques au rhume des foins
Ces médicaments sont les mêmes pour toutes les formes de rhinite allergique. Les facteurs déterminants sont la gravité et la durée des symptômes.
Par exemple, si une personne souffre d'une affection persistante (symptômes pendant plus de quatre jours par semaine et plus de quatre semaines par an) et de symptômes graves (sommeil perturbé, gêne dans les activités quotidiennes, que ce soit pendant le sport ou la détente, impact négatif sur le travail ou l'école...), elle a besoin d'un traitement différent de celui d'une personne souffrant d'une affection intermittente (moins de quatre jours par semaine ou moins de quatre semaines par an) et ne présentant que des symptômes légers.
Médicaments prescrits contre les allergies
Cortisone
En cas de symptômes nasaux sévères, le traitement de prédilection est généralement un spray pour le nez aux corticostéroïdes. Les corticostéroïdes inhibent l'hypersensibilisation de la membrane muqueuse. Beaucoup en redoutent les effets secondaires, mais ces craintes sont exagérées dans le cadre d'un traitement contre la rhinite allergique. L'administration locale de corticostéroïdes dans le nez entraîne rarement de graves effets secondaires. L'utilisation prolongée n'est pas un problème.
Toutefois, le spray peut fragiliser les muqueuses nasales et occasionner des saignements du nez chez certaines personnes. Interrompez alors le traitement pendant quelques jours pour permettre à la muqueuse nasale de se rétablir.
Ce traitement n'étant efficace qu'après quelques jours, il faut le commencer à temps, idéalement quelques jours avant l'apparition escomptée des symptômes. Pour obtenir de bons résultats, le spray nasal doit être bien utilisé. Il est important de pencher un peu la tête vers l'avant et d'éloigner le spray de la cloison nasale. Évitez d'inhaler trop fort, sinon le spray atteindra votre gorge. Renseignez-vous bien et lisez attentivement la notice.

Antihistaminiques
Des antihistaminiques sont aussi souvent prescrits aux personnes souffrant de rhinite allergique. Ces médicaments inhibent le fonctionnement de l'histamine, une des substances qui se libèrent au contact d'un allergène. Pour atténuer les symptômes nasaux, vous pouvez utiliser un spray nasal. Aucune prescription n'est nécessaire. Des exemples sont l'azélastine (Allergodil) et la lévocabastine (Livostin).
Pour les yeux qui piquent et qui brûlent, il existe également des gouttes oculaires, dont certaines sont disponibles sans ordonnance. Pour un effet plus général, il existe des comprimés. Un médicament connu est le Zyrtec (cétirizine), mais il en existe d'autres meilleur marché. Certains comprimés sont aussi en vente libre, mais vous paierez moins cher avec une ordonnance.
Les antihistaminiques présentent l'avantage de donner rapidement des résultats. Les comprimés agissent dans l'heure, les sprays pour le nez dans le quart d'heure. Vous pouvez donc les prendre lorsque le besoin s'en fait sentir. Mais s'agissant des comprimés, un traitement préventif régulier donnera de meilleurs résultats. N'attendez donc pas que les symptômes se manifestent.
Beaucoup craignent l’effet sédatif supposé des antihistaminiques (somnolence). Mais ces effets secondaires se produisent surtout avec les anciens antihistaminiques, beaucoup moins avec les médicaments de la nouvelle génération. En principe, un usage prolongé est inoffensif.
Médicaments sans ordonnance
Spray nasal
Pour soulager la gêne nasale, vous pouvez utiliser un spray. Des exemples en sont l'azélastine (Allergodil) et la lévocabastine (Livostin).
Cromoglicate
Si vos yeux vous font également beaucoup souffrir, vous pouvez essayer des gouttes oculaires au cromoglicate (on dit aussi acide cromoglicique). En général, ce remède est moins efficace, mais bien utilisé, il peut néanmoins vous soulager de manière temporaire.
Si vous l'utilisez au moins quatre fois par jour, vous devriez normalement constater une amélioration après quelques jours.
Décongestionnants
Pour un nez bouché, vous pouvez aussi utiliser un spray décongestionnant, c'est-à-dire un vasoconstricteur (par exemple l'oxymétazoline ou la xylométazoline). Disponible également en gouttes. Mais de préférence pas plus de trois à cinq jours, car un usage prolongé peut… boucher le nez !
Sérum physiologique
Une alternative sans risque d'effets indésirables consiste à rincer le nez et éventuellement les yeux à l'aide d'une solution saline (sérum physiologique). Celle-ci s'achète simplement en pharmacie.
Utile et sûr ?
N'hésitez pas à demander un autre traitement à votre médecin si celui que vous suivez actuellement ne vous convient pas. Consultez également notre base de données pour connaître l'utilité et la sécurité de votre médicament et vérifier s'il existe une alternative moins chère.
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