Verrues: sans gravité, mais pénibles


Infections cutanées très communes, les verrues sont bénignes, mais peuvent néanmoins devenir douloureuses, gênantes ou inesthétiques. Vous ne savez pourtant pas comment vous en débarrasser? Ni comment vous les avez attrapées? Sont-elles contagieuses? Focus sur ces petites lésions aussi indésirables que mystérieuses.
Qu’est-ce qu’une verrue?
Une verrue est une petite tumeur bénigne de la peau d’origine virale. Elle est donc sans danger, mais contagieuse. Les verrues touchent 7 à 12% de la population, en particulier les enfants et adolescents. Elles apparaissent souvent sur les mains ou les pieds, mais peuvent aussi se loger dans le visage, sur les coudes, les genoux ou d’autres parties du corps.
Hémisphériques, planes ou en bouquet, les verrues se manifestent sous diverses formes. Elles ne mesurent la plupart du temps pas plus de quelques millimètres de diamètre et peuvent être isolées ou agglomérées en un endroit. On distingue cinq types principaux de verrues selon leur aspect et leur localisation.
À quoi sont-elles dues?
Les verrues sont causées par le papillomavirus, également appelé VPH (virus du papillome humain). Les infections au VPH sont très courantes. Ce virus existe sous plus de 200 souches différentes qui sont responsables de lésions cutanées ou muqueuses de gravité variable allant, selon le type de VPH, de la verrue au cancer du col de l’utérus.
Le papillomavirus peut être présent à la surface de la peau sans pour autant causer de problèmes, mais une lésion (coupure, crevasse, etc.) même microscopique ou encore une peau humide permettra sa pénétration dans les couches profondes de l'épiderme, provoquant le développement de verrues.
Gorgées de VPH, les verrues propagent le virus de personne à personne par contact direct, tel qu’une poignée de main. Le papillomavirus se transmettrait également indirectement au travers d’objets infectés, comme une serviette de bain ou des chaussures.
Quel traitement?
Non traitées, les verrues finiront toujours par se résorber d’elles-mêmes, parfois au bout de plusieurs années. Il arrive toutefois qu’elles soient inesthétiques, entrainent une gêne ou de la douleur, ce qui justifie de vouloir les traiter pour les faire disparaitre le plus rapidement possible. Existe-t-il dès lors un traitement efficace contre les verrues? Test-Santé vous présente les méthodes les plus courantes.
Différents types
Les verrues se suivent, mais ne se ressemblent pas. Elles se distinguent en effet selon leur aspect et leur emplacement et peuvent ainsi être classées en plusieurs catégories : vulgaire, plantaire, plane, filiforme ou génitale. Comment reconnaitre les différents types de verrues? Nous vous aidons à y voir plus clair.
Que (ne pas) faire en cas de verrue?
Faut-il consulter un médecin si vous pensez avoir attrapé une verrue? Les verrues ayant la réputation d’être très contagieuses, est-il déconseillé de continuer à fréquenter les piscines et salles de sport? Comment éviter de contaminer son entourage? Test-Santé vous donne quelques conseils.
Qu’est-ce qu’une verrue?
Une verrue est une petite tumeur bénigne de la peau d’origine virale. Elle est donc sans danger, mais contagieuse. Les verrues touchent 7 à 12% de la population, en particulier les enfants et adolescents. Elles apparaissent souvent sur les mains ou les pieds, mais peuvent aussi se loger dans le visage, sur les coudes, les genoux ou d’autres parties du corps.
Hémisphériques, planes ou en bouquet, les verrues se manifestent sous diverses formes. Elles ne mesurent la plupart du temps pas plus de quelques millimètres de diamètre et peuvent être isolées ou agglomérées en un endroit. On distingue cinq types principaux de verrues selon leur aspect et leur localisation.
À quoi sont-elles dues?
Les verrues sont causées par le papillomavirus, également appelé VPH (virus du papillome humain). Les infections au VPH sont très courantes. Ce virus existe sous plus de 200 souches différentes qui sont responsables de lésions cutanées ou muqueuses de gravité variable allant, selon le type de VPH, de la verrue au cancer du col de l’utérus.
Le papillomavirus peut être présent à la surface de la peau sans pour autant causer de problèmes, mais une lésion (coupure, crevasse, etc.) même microscopique ou encore une peau humide permettra sa pénétration dans les couches profondes de l'épiderme, provoquant le développement de verrues.
Gorgées de VPH, les verrues propagent le virus de personne à personne par contact direct, tel qu’une poignée de main. Le papillomavirus se transmettrait également indirectement au travers d’objets infectés, comme une serviette de bain ou des chaussures.
Quel traitement?
Non traitées, les verrues finiront toujours par se résorber d’elles-mêmes, parfois au bout de plusieurs années. Il arrive toutefois qu’elles soient inesthétiques, entrainent une gêne ou de la douleur, ce qui justifie de vouloir les traiter pour les faire disparaitre le plus rapidement possible. Existe-t-il dès lors un traitement efficace contre les verrues? Test-Santé vous présente les méthodes les plus courantes.
Différents types
Les verrues se suivent, mais ne se ressemblent pas. Elles se distinguent en effet selon leur aspect et leur emplacement et peuvent ainsi être classées en plusieurs catégories : vulgaire, plantaire, plane, filiforme ou génitale. Comment reconnaitre les différents types de verrues? Nous vous aidons à y voir plus clair.
Que (ne pas) faire en cas de verrue?
Faut-il consulter un médecin si vous pensez avoir attrapé une verrue? Les verrues ayant la réputation d’être très contagieuses, est-il déconseillé de continuer à fréquenter les piscines et salles de sport? Comment éviter de contaminer son entourage? Test-Santé vous donne quelques conseils.
Faut-il traiter une verrue?
Les verrues sont sans gravité et disparaissent fréquemment d'elles-mêmes. Chez les enfants, deux tiers des verrues cutanées se résorberont spontanément dans les deux ans. L’abstention thérapeutique est donc une possibilité, mais requiert malgré tout une surveillance attentive. Le traitement est en revanche souvent envisagé lorsqu’elles deviennent douloureuses ou gênantes. Les verrues pouvant grossir et se multiplier, de nombreuses personnes décident par ailleurs de les traiter précocement. Aucun traitement ne pourra cependant vous garantir que vous en serez définitivement débarrassé.
Quel traitement choisir ?
Qu’elles soient chimiques ou physiques, on ne compte plus les méthodes pour soigner les verrues. Aucune ne fait toutefois l’objet de consensus dans la communauté médicale. Le traitement doit donc être adapté au cas par cas, en fonction du type de verrue, de sa taille et de son emplacement. Il faut également tenir compte du bénéfice qu’apportera le traitement comparé au risque possible, certaines méthodes pouvant être douloureuses ou laisser des cicatrices. Les préparations à base d’acide salicylique et la cryothérapie restent généralement les traitements de premier choix.
L’acide salicylique
Les préparations à base d’acide salicylique présentent une efficacité significative contre les verrues. Elles agissent en les « décapant », réduisant progressivement leur épaisseur. Elles peuvent se présenter sous différentes formes (liquide, pommade,…) et doivent être appliquées directement sur la verrue. Disponible sans ordonnance en pharmacie, ce traitement présente l’avantage de ne pas être onéreux, mais nécessite une application quotidienne sur une longue durée, parfois plusieurs mois.
La cryothérapie
Le deuxième traitement le plus couramment utilisé est la cryothérapie. Elle consiste à détruire les verrues en les congelant à l’aide d’azote liquide à -196°. Une seule application est rarement suffisante. Les effets indésirables sont notamment une décoloration de la peau ou la formation d’une cicatrice. Cette technique est douloureuse et doit être pratiquée par un médecin. Les kits de cryothérapie que vous trouverez en pharmacie sont en effet moins efficaces et nécessitent de la prudence.
Autres traitements
Une panoplie d’autres traitements existent, mais leur efficacité peu étudiée reste difficilement évaluable. Citons notamment le curetage chirurgical qui consiste à gratter la verrue sous anesthésie locale, le traitement au laser CO2, les injections de bléomycine, d'interférons ou encore la thérapie photodynamique. Une autre technique très simple est de recouvrir la verrue d’un ruban adhésif afin d’accélérer sa disparition. En ce qui concerne l’utilisation d’huiles essentielles ou plus généralement la phytothérapie, telle que l’application locale de suc de chélidoine ou d’ail écrasé, l’efficacité de ces méthodes alternatives n’a pas été démontrée scientifiquement.
Les verrues prennent diverses formes selon leur localisation et le type de virus qui en est responsable. Unique ou multiples, rugueuses ou lisses, en dôme ou filiformes,… Nous passons en revue les différents types de verrues.
La verrue vulgaire
On la trouve principalement sur les doigts ou le dos de la main. Elle est en saillie sur la peau, rugueuse et hémisphérique ou irrégulière. Lorsqu’elle est située sous l’ongle ou à sa périphérie, elle est susceptible de le déformer. La « verrue des bouchers » est une verrue vulgaire que l’on retrouve typiquement chez les personnes qui manipulent régulièrement de la viande.
La verrue plantaire
Comme son nom l’indique, elle se situe sur la plante du pied. Elle existe sous deux formes : la myrmécie et la verrue plantaire en mosaïque. Plus fréquente, la myrmécie est une lésion circulaire interne et profonde, piquetée de points noirs. La pression du poids du corps la fait pousser « vers l’intérieur ». Elle est parfois douloureuse lors de la marche. La verrue en mosaïque est quant à elle indolore, plus superficielle et composée de multiples lésions se regroupant en placards.
Les verrues planes
On parle plutôt au pluriel dans ce cas, car elles surgissent par dizaines voire par centaines. On les retrouve surtout au niveau du visage ou sur le dos des mains sous forme de petites papules peu saillantes à surface lisse.
La verrue filiforme
Plus étroite et allongée que la verrue vulgaire, elle est surtout située sur le visage au niveau des zones de rasage, autour de la bouche et dans le cou, ou encore sur la paupière. Elle est plus fréquente chez les hommes que chez les femmes et se répand lors du rasage.
La verrue génitale ou condylome
Également appelées condylomes, ces verrues apparaissent sur la peau ou les muqueuses des régions génitales ou anales de l’homme et de la femme. Elles sont généralement indolores. Elles se manifestent sous forme de « crêtes de coq », de papules planes ou de taches. Transmissibles sexuellement, les muqueuses buccales et de l’oropharynx sont également susceptibles d’en développer.
Les papillomavirus provoquant les verrues anogénitales sont à distinguer des HPV dits à haut risque oncogène qui sont à l’origine de lésions précancéreuses, tels que les HPV de type 16 et 18 responsables du cancer du col de l’utérus. Une verrue génitale reste donc généralement une lésion bénigne.
Faut-il consulter un médecin?
Si vous traitez la verrue à temps, l’automédication peut être une solution suffisante. Lorsqu’elle est déjà très développée, se situe dans le visage ou sur une zone sensible, mieux vaut alors vous adresser à un professionnel. Outre le fait qu’il vous orientera vers la solution la plus adaptée, consulter un médecin généraliste ou un dermatologue vous permettra dans tous les cas d’avoir confirmation du diagnostic, les verrues pouvant être confondues avec d’autres affections dermatologiques parfois graves.
Verrues plantaires et piscine
Longtemps, les verrues ont été diabolisées au point de prôner l’interdiction de piscine aux enfants ayant contracté une verrue plantaire. Selon certaines études, la baignade en soi ne favoriserait pas la contagion, contrairement aux abords de piscines, aux douches et aux vestiaires où l’on marche pieds nus. Selon d’autres, aucun de ces lieux n’interviendrait dans la transmission. Il est en réalité souvent difficile de déterminer précisément comment une verrue a été transmise, celle-ci n’apparaissant parfois que plusieurs mois après que la peau a été infectée par le papillomavirus. Par mesure de prévention, pour éviter de transmettre ou même d’attraper des verrues, veillez à porter des chaussons à la piscine.
Quelles mesures d’hygiène adopter ?
Avoir un membre de la famille ou, pour les enfants, des camarades de classe porteurs de verrue augmenterait la probabilité d’en développer. Quelques mesures de précaution simples permettent néanmoins de diminuer le risque de transmission, dans la famille et au dehors.
- Ne touchez pas les verrues d’une autre personne. Evitez également de toucher ou gratter vos verrues pour ne pas vous auto-contaminer.
- Si des objets tels qu’une lime à ongles ou une pierre ponce ont été utilisés sur une verrue, ne les utilisez pas sur un ongle ou une peau saine.
- Ne partagez pas d’objets qui pourraient être contaminés, tels qu’une serviette de bain, un rasoir, des chaussures ou des gants.
- Evitez de marcher pieds nus sur les sols publiques tels que les vestiaires et douches de salles de sport.
Enfin, sachez que des vaccins contre certains HPV responsables de verrues et cancers génitaux existent. Ils doivent être réalisés avant les premiers rapports sexuels pour plus d’efficacité.