Vertiges


Lorsque tout se met soudain à tourner autour de vous, c’est souvent sans gravité. Mais les vertiges peuvent parfois être la conséquence d’une affection plus grave. Prêtez donc attention à l’évolution des symptômes.
Quelque 40% des adultes ont déjà été victimes de vertiges au moins une fois dans leur vie. Le problème c’est que de nombreuses personnes utilisent ce terme pour décrire différents symptômes, par exemple la tête qui « tourne » ou les étourdissements, mais parfois aussi la difficulté à rester debout, les nausées, la confusion, les problèmes de coordination, etc. Il est donc souvent difficile pour un médecin de poser le bon diagnostic.
On parle de vertiges rotatoires lorsque vous avez la sensation que tout tourne autour de vous. Ils sont provoqués par un dysfonctionnement du système vestibulaire ou centre de l’équilibre, situé dans l’oreille interne. Celui-ci communique au cerveau par le biais du nerf vestibulaire les informations indispensables pour assurer l’équilibre. Quand le dysfonctionnement se situe dans le centre de l’équilibre même, on parle de vertiges rotatoires périphériques. Il peut alors s’agir de vertiges rotatoires physiologiques, de vertiges positionnels, de la maladie de Ménière ou d’une inflammation du nerf vestibulaire. Si la cause se situe sur le trajet qui va des structures nerveuses au cerveau, on parle de vertiges rotatoires centraux. Cette forme est plus grave, mais plus rare. Elle peut être provoquée par certaines crises de migraines, une attaque, une tumeur sur le nerf vestibulaire, une sclérose en plaques ou d’autres troubles du système nerveux central.
Le centre de l’équilibre, se situe dans l’oreille interne. Son rôle essentiel est de renseigner le cerveau sur la position du corps. Il se compose d’un vestibule et de trois canaux semi-circulaires orientés verticalement et remplis de fluide.
Les vertiges peuvent en outre être un signe de migraines, d’épilepsie partielle ou de troubles de l’anxiété. Ils peuvent également annoncer une syncope, la sensation que vous avez lorsque vous allez vous évanouir. En cas de syncope vasovagale, certains facteurs provoquent les vertiges, comme une pièce chaude, des émotions intenses, des expériences désagréables, une douleur aiguë, etc. D’autres causes possibles sont des problèmes cardiaques, une baisse soudaine de la tension artérielle, la miction chez les hommes ou une violente quinte de toux. Chez les seniors souffrant de vertiges, il s’agit souvent d’une sensation subjective d’instabilité, qui va de pair avec la peur de tomber.
Quelque 40% des adultes ont déjà été victimes de vertiges au moins une fois dans leur vie. Le problème c’est que de nombreuses personnes utilisent ce terme pour décrire différents symptômes, par exemple la tête qui « tourne » ou les étourdissements, mais parfois aussi la difficulté à rester debout, les nausées, la confusion, les problèmes de coordination, etc. Il est donc souvent difficile pour un médecin de poser le bon diagnostic.
On parle de vertiges rotatoires lorsque vous avez la sensation que tout tourne autour de vous. Ils sont provoqués par un dysfonctionnement du système vestibulaire ou centre de l’équilibre, situé dans l’oreille interne. Celui-ci communique au cerveau par le biais du nerf vestibulaire les informations indispensables pour assurer l’équilibre. Quand le dysfonctionnement se situe dans le centre de l’équilibre même, on parle de vertiges rotatoires périphériques. Il peut alors s’agir de vertiges rotatoires physiologiques, de vertiges positionnels, de la maladie de Ménière ou d’une inflammation du nerf vestibulaire. Si la cause se situe sur le trajet qui va des structures nerveuses au cerveau, on parle de vertiges rotatoires centraux. Cette forme est plus grave, mais plus rare. Elle peut être provoquée par certaines crises de migraines, une attaque, une tumeur sur le nerf vestibulaire, une sclérose en plaques ou d’autres troubles du système nerveux central.
Le centre de l’équilibre, se situe dans l’oreille interne. Son rôle essentiel est de renseigner le cerveau sur la position du corps. Il se compose d’un vestibule et de trois canaux semi-circulaires orientés verticalement et remplis de fluide.
Les vertiges peuvent en outre être un signe de migraines, d’épilepsie partielle ou de troubles de l’anxiété. Ils peuvent également annoncer une syncope, la sensation que vous avez lorsque vous allez vous évanouir. En cas de syncope vasovagale, certains facteurs provoquent les vertiges, comme une pièce chaude, des émotions intenses, des expériences désagréables, une douleur aiguë, etc. D’autres causes possibles sont des problèmes cardiaques, une baisse soudaine de la tension artérielle, la miction chez les hommes ou une violente quinte de toux. Chez les seniors souffrant de vertiges, il s’agit souvent d’une sensation subjective d’instabilité, qui va de pair avec la peur de tomber.
L’intensité des vertiges n’est pas un bon indicateur de la gravité de la cause. En règle générale, on distingue toutefois clairement l’origine centrale de l’origine vagale. Les symptômes purement neurologiques indiquent le plus souvent des vertiges rotatoires centraux. Les principaux signaux d’alarme sont :
- la difficulté à avaler
- la difficulté à parler
- le dédoublement de la vue
- des mouvements incontrôlables
- une paralysie du visage
- l’insensibilité de certaines parties du corps
- une perte de force
- de violents maux de tête
- une diminution du niveau de conscience
En l’absence de symptômes neurologiques annexes, il s’agit simplement de vertiges rotatoires périphériques. Si certains symptômes apparaissent et perdurent éventuellement pendant quelques semaines, ils peuvent indiquer la maladie de Ménière :
- des crises soudaines, intenses et récurrentes de vertiges, qui peuvent durer entre 20 minutes et plusieurs heures
- des nausées et vomissements
- des sueurs froides
- des troubles de l’audition, le plus souvent d’un seul côté comme un acouphène, des bourdonnements, une diminution de l’ouïe ou une sensation d’oreille bouchée
Une inflammation du nerf vestibulaire provoque des symptômes similaires, mais pas de troubles de l’audition. Les vertiges sont dans ce cas constants et souvent tellement intenses que le patient est obligé de rester alité quelques jours.
Les vertiges rotatoires disparaissent en général spontanément. Si les symptômes ne diminuent pas ou s’aggravent après 2 à 4 jours et s’ils n’ont pas disparu après quatre semaines, mieux vaut cependant consulter votre médecin traitant. En cas de symptômes neurologiques annexes, il vaut mieux consulter un médecin dans les plus brefs délais.
Le médecin traitant vérifiera notamment l’état du canal auditif, les mouvements oculaires (la réactivité de la pupille), la tension artérielle et les battements du cœur. Il posera également des questions sur la nature, l’origine, la durée et l’intensité des symptômes, les médicaments que vous prenez et vos habitudes alimentaires. Il peut être utile de tenir une sorte de carnet de bord des vertiges et autres symptômes. Ces informations peuvent aider votre médecin à établir le bon diagnostic et à choisir un traitement adapté. Pendant plusieurs semaines, notez donc à quel moment de la journée le trouble survient, quelle sorte de sensation vous ressentez et les éventuels symptômes annexes. Indiquez aussi les facteurs déclenchants et les actions entreprises pour essayer de faire disparaître les vertiges.
En général, ces questions et un examen physique suffisent à poser un diagnostic. Ce n’est que si un doute subsiste que le médecin vous adressera à un spécialiste pour des examens complémentaires.
Nous nous limitons à la forme la plus courante, à savoir les vertiges rotatoires périphériques. La médication n’est habituellement pas nécessaire, sauf éventuellement pour lutter contre certains symptômes, comme les nausées ou les vomissements. La nécessité et la nature du traitement diffèrent selon qu’il s’agit de vertiges physiologiques ou positionnels, de la maladie de Ménière ou d’une inflammation du nerf vestibulaire.
Vertiges physiologiques
Lorsque le système vestibulaire est face à des situations extrêmes, des vertiges physiologiques peuvent survenir, par exemple lorsqu’on accompagne quelqu’un en voiture ou qu’on tourne sur soi-même avant de s’arrêter brusquement. Le système vestibulaire, le système proprioceptif (l’ensemble des récepteurs des muscles et des articulations qui envoie au cerveau des informations sur la position du corps) et la vision envoient alors des informations contradictoires au cerveau. Le mieux que vous puissiez faire, c’est de prévenir les vertiges (voir « Prévention »).
Vertiges positionnels
Ce sont les vertiges rotatoires les plus fréquents, surtout chez les femmes de 50 à 70 ans. Vous êtes pris de vertiges pendant plusieurs dizaines de secondes après un mouvement soudain de la tête, par exemple en vous penchant, en regardant vers le haut ou en vous levant d’une position couchée sur le côté. Ce syndrome s’explique par des débris égarés de microcristaux, qui provoquent une stimulation anormale dans un des canaux semi-circulaires du système vestibulaire. En bougeant la tête, ces débris stimulent les récepteurs qui envoient alors un faux message au cerveau : vous avez l’impression que ça tourne alors que vous êtes statique. Le syndrome peut parfois survenir après un traumatisme crânien, un geste brusque de la tête, une infection virale ou une chirurgie de l’oreille. Dans la plupart des cas pourtant, l’origine est impossible à identifier de manière certaine.
Les symptômes disparaissent en général spontanément dans les quatre semaines. Votre médecin peut entre autres pratiquer la manœuvre d’Epley : un enchaînement de positions du corps et de la tête pour repositionner au bon endroit les débris égarés de microcristaux.
Autre traitement, la réhabilitation vestibulaire. Il s’agit d’une série de mouvements des yeux, de la tête et du corps, qui vise à provoquer des vertiges. Objectif : épuiser le système vestibulaire et le forcer à compenser le plus possible, c’est-à-dire à ne plus réagir par un vertige.
Maladie de Ménière
Les vertiges s’accompagnent ici de troubles auditifs. Les vertiges peuvent durer entre 20 minutes et quelques heures, et les crises peuvent revenir pendant plusieurs jours. Cette affection assez rare touche autant les hommes que les femmes, le plus souvent entre 20 et 50 ans. Les symptômes apparaissent lorsque le liquide se dilate dans l’oreille interne. Des dommages peuvent alors se produire, affectant le système vestibulaire et le limaçon, ce qui entraîne des problèmes auditifs.
Lors d’une crise, il est recommandé de se reposer dans un endroit calme et d’éviter les mouvements brusques. En cas de symptômes sévères durant la phase aiguë, certains médicaments peuvent les atténuer. Bétahistine est parfois utilisé, il existe quelques preuves d'un effet favorable à court terme sur les vertiges et les acouphènes, mais
il n'y a pas suffisamment de preuves pour l'efficacité de ce médicament à long terme. Le métoclopramide ou le dompéridone sont proposés avec une prescription en cas de nausées vraiment gênantes et de vomissements, Le dompéridone entraîne un (léger) risque accru de problèmes cardiaques sévères donc il faut éviter de dépasser une dose quotidienne de 30 mg. Le métoclopramide peut avoir des effets secondaires graves sur le système nerveux central.
Si l’anxiété domine, les benzodiazépines (p.ex. Valium, mais attention au risque de dépendance) ou du sulpiride (p.ex. Dogmatil) sont parfois prescrits. Il s’agit en général de médicaments délivrés sur ordonnance. Le type de médicament recommandé dépend de la sévérité des crises, des nausées et des contre-indications éventuelles. La rééducation vestibulaire peut être utile. En cas de perte auditive sévère, un appareil peut aider.
Inflammation du nerf vestibulaire
Cette inflammation, aussi appelée névrite vestibulaire, provoque des crises intenses de vertiges, qui exigent souvent de rester alité plusieurs jours. Ces crises s’accompagnent fréquemment d’abondantes nausées, de vomissements, de sueurs froides et d’un teint pâle. L’audition n’est en revanche pas affectée. Des crises moins fortes peuvent se manifester durant les semaines ou les mois qui suivent, avant la guérison complète. On soupçonne une infection virale d’être à l’origine de l’inflammation, mais sans certitude.
L’inflammation disparaît d’elle-même après la crise. Dans la phase aiguë, on recommande les mêmes traitements que pour la maladie de Ménière (des sédatifs doux). La réhabilitation vestibulaire peut favoriser la guérison.
Si vous souffrez régulièrement de vertiges rotatoires, évitez les mouvements et positions susceptibles de les provoquer. Vous pouvez éviter les vertiges physiologiques en voiture en vous arrêtant régulièrement pour manger un petit quelque chose, en regardant loin devant, en ne lisant pas dans la voiture ou le bus, en vous asseyant dans le sens de la conduite ou en restant au milieu du pont sur un bateau. Si cela n’aide pas, les médicaments peuvent éventuellement apporter une solution. Contre le mal des transports, on conseille le dimenhydrinate (p.ex. R Calm) ou le méclozine (p.ex. Postafene, Agyrax). Ingérez les comprimées avec un peu d’eau au moins 1 heure avant le départ.
Si vous souffrez de la maladie chronique de Ménière, il est conseillé d’éviter le stress et notamment de limiter votre consommation d’alcool, de caféine et de sel.
Avant une syncope, vous sentez souvent que vous faiblissez et que vous menacez de vous évanouir. Dans ce cas, allongez-vous pour éviter de tomber. Si c’est impossible, essayez de vous asseoir, la tête entre les jambes repliées.