Pièges dans les magasins
                Par manque de temps ou d’attention, le consommateur court régulièrement le risque de payer plus qu'il ne le devrait sans même le remarquer lorsqu’il fait ses achats au supermarché. A quels “pièges” devez-vous faire attention ? C'est ce que nous vous expliquons ci-après.
Par manque de temps ou d’attention, le consommateur court régulièrement le risque de payer plus qu'il ne le devrait sans même le remarquer lorsqu’il fait ses achats au supermarché. Prenez donc garde aux hausses de prix cachées, aux bonnes affaires qui n'en sont pas vraiment, aux erreurs d'étiquetage et à d'autres “pièges” encore...
La plupart des consommateurs qui font leurs courses au supermarché veulent surtout aller vite et sont dès lors souvent en pilotage automatique. Sans beaucoup réfléchir, ils achètent ce qu'ils connaissent ou choisissent ce qui leur semble bien à première vue. Les fabricants, distributeurs et marketeers le savent parfaitement et certains n'hésitent pas à en profiter, comme nous avons déjà pu le constater à plusieurs reprises. La vigilance est donc de mise si vous voulez éviter d'acheter du vent.
Le diaporama ci-après vous montrera quelques exemples de pièges à éviter. En cliquant plus bas dans ce dossier, vous obtiendrez de plus amples explications sur les points devant attirer votre attention. Vous avez vous-même des exemples de pratiques trompeuses dans votre supermarché ? N'hésitez pas à nous en faire part et à en faire profiter d'autres consommateurs à l'aide du formulaire ci-après.
Ces deux sachets ont apparemment la même taille. Et le même contenu ? Que nenni. Le sachet de Lay’s contient 30 g de chips en moins, comme l’indique le poids net mentionné sur l’emballage.
Les boîtes de 375 g ont fait place à des formats de 500 g. Le prix au kilo a doublé, mais on ne le remarque pas parce que les consommateurs supposent qu’un emballage plus grand est plus avantageux. Le terme "Maxi Pack" renforce cette impression.
En 2005, un tube de Pringles contenait 200 g. Aujourd’hui, il en contient 190. Le prix unitaire a augmenté de 42 %, alors que d’après les indices, les chips n’ont renchéri que de 15 %. Sur certains emballages, on retrouve maintenant la mention "XXL". Une astuce marketing, car il n'y a pas plus de chips dans le paquet...
Pour un pot de 750 g, nous avons payé 3,11 €/kg. Le même yaourt en pot de 1 kg coûtait 3,23 €/kg…
Entre ces deux dosettes, il y a une différence de poids. Vous voyez la différence ? Certainement pas. La dosette "regular" est pourtant passée ni vu, ni connu de 7,5 à 7 g.
Une grande bouteille de 3,96 l de produit de lessive nous a coûté 21,60 € au moment de notre enquête. Les petites de 2,37 l étaient quant à elles vendues au prix de 9,95 €. Soit une différence de 1,26 € parlitre, et de 0,08 € par lessive. Un grand emballage n’est donc pas toujours synonyme de meilleur prix.
Nous avons déboursé 2,84 € pour 200 g de fromage La Brique, et avons reçu 20 g "gratuits". Avant cette "offre", 200 g coûtaient 2,38 €. C’est en tout cas ce qu’indiquait l’ancienne étiquette de prix, plus ou moins dissimulée sous la nouvelle. Ces 20 g nous ont donc coûté 0,46 € de plus. Pas question d’offre spéciale, donc, mais d’une hausse de prix cachée !
L’étiquette d’un ravier de Philadelphia light indiquait un poids de 200 g. L’emballage, lui, n’affichait que 185 g. Une différence de 15 g que le consommateur paye pourtant. Les raviers de 185 g sont initialement destinés à la vente en multipack.
Le prix normal d’une boîte de Soubry Capellini est de 0,55 €. L’étiquette initiale qui l’indiquait n’était pas cachée. L’affiche placée à côté laissait toutefois entendre que les pâtes étaient en réclame. Pourtant, regardez le prix : 0,65 €. Ce n’est donc pas sur une promotion que l’on attire l’attention, mais sur une hausse de prix.
                                                            Ces deux sachets ont apparemment la même taille. Et le même contenu ? Que nenni. Le sachet de Lay’s contient 30 g de chips en moins, comme l’indique le poids net mentionné sur l’emballage.
                                                            Les boîtes de 375 g ont fait place à des formats de 500 g. Le prix au kilo a doublé, mais on ne le remarque pas parce que les consommateurs supposent qu’un emballage plus grand est plus avantageux. Le terme "Maxi Pack" renforce cette impression.
                                                            En 2005, un tube de Pringles contenait 200 g. Aujourd’hui, il en contient 190. Le prix unitaire a augmenté de 42 %, alors que d’après les indices, les chips n’ont renchéri que de 15 %. Sur certains emballages, on retrouve maintenant la mention "XXL". Une astuce marketing, car il n'y a pas plus de chips dans le paquet...
                                                            Pour un pot de 750 g, nous avons payé 3,11 €/kg. Le même yaourt en pot de 1 kg coûtait 3,23 €/kg…
                                                            Entre ces deux dosettes, il y a une différence de poids. Vous voyez la différence ? Certainement pas. La dosette "regular" est pourtant passée ni vu, ni connu de 7,5 à 7 g.
                                                            Une grande bouteille de 3,96 l de produit de lessive nous a coûté 21,60 € au moment de notre enquête. Les petites de 2,37 l étaient quant à elles vendues au prix de 9,95 €. Soit une différence de 1,26 € parlitre, et de 0,08 € par lessive. Un grand emballage n’est donc pas toujours synonyme de meilleur prix.
                                                            Nous avons déboursé 2,84 € pour 200 g de fromage La Brique, et avons reçu 20 g "gratuits". Avant cette "offre", 200 g coûtaient 2,38 €. C’est en tout cas ce qu’indiquait l’ancienne étiquette de prix, plus ou moins dissimulée sous la nouvelle. Ces 20 g nous ont donc coûté 0,46 € de plus. Pas question d’offre spéciale, donc, mais d’une hausse de prix cachée !
                                                            L’étiquette d’un ravier de Philadelphia light indiquait un poids de 200 g. L’emballage, lui, n’affichait que 185 g. Une différence de 15 g que le consommateur paye pourtant. Les raviers de 185 g sont initialement destinés à la vente en multipack.
                                                            Le prix normal d’une boîte de Soubry Capellini est de 0,55 €. L’étiquette initiale qui l’indiquait n’était pas cachée. L’affiche placée à côté laissait toutefois entendre que les pâtes étaient en réclame. Pourtant, regardez le prix : 0,65 €. Ce n’est donc pas sur une promotion que l’on attire l’attention, mais sur une hausse de prix.
A vous de jouer !
Maintenant que vous savez à quoi vous devez faire attention, vous serez en mesure, avec nous et les autres consommateurs, de démasquer de telles pratiques et autres techniques sournoises. N'hésitez donc pas à nous en faire part sur notre page Facebook.
Décrivez-y brièvement vos observations et joignez-y une ou deux photos pour les étayer. Nous les ajouterons à notre album photos spécial sur notre page.
En unissant nos forces, nous serons en mesure d'exercer davantage de pression sur les fabricants et commerçants pour qu'ils jouent plus correctement le jeu et cessent de nous vendre du vent. Cela nous aidera en outre aussi, si nécessaire, à demander au Ministre en charge de la protection des consommateurs de prendre des mesures.
Par manque de temps ou d’attention, le consommateur court régulièrement le risque de payer plus qu'il ne le devrait sans même le remarquer lorsqu’il fait ses achats au supermarché. Prenez donc garde aux hausses de prix cachées, aux bonnes affaires qui n'en sont pas vraiment, aux erreurs d'étiquetage et à d'autres “pièges” encore...
La plupart des consommateurs qui font leurs courses au supermarché veulent surtout aller vite et sont dès lors souvent en pilotage automatique. Sans beaucoup réfléchir, ils achètent ce qu'ils connaissent ou choisissent ce qui leur semble bien à première vue. Les fabricants, distributeurs et marketeers le savent parfaitement et certains n'hésitent pas à en profiter, comme nous avons déjà pu le constater à plusieurs reprises. La vigilance est donc de mise si vous voulez éviter d'acheter du vent.
Le diaporama ci-après vous montrera quelques exemples de pièges à éviter. En cliquant plus bas dans ce dossier, vous obtiendrez de plus amples explications sur les points devant attirer votre attention. Vous avez vous-même des exemples de pratiques trompeuses dans votre supermarché ? N'hésitez pas à nous en faire part et à en faire profiter d'autres consommateurs à l'aide du formulaire ci-après.
Maintenant que vous savez à quoi vous devez faire attention, vous serez en mesure, avec nous et les autres consommateurs, de démasquer de telles pratiques et autres techniques sournoises. N'hésitez donc pas à nous en faire part sur notre page Facebook.
Décrivez-y brièvement vos observations et joignez-y une ou deux photos pour les étayer. Nous les ajouterons à notre album photos spécial sur notre page.
En unissant nos forces, nous serons en mesure d'exercer davantage de pression sur les fabricants et commerçants pour qu'ils jouent plus correctement le jeu et cessent de nous vendre du vent. Cela nous aidera en outre aussi, si nécessaire, à demander au Ministre en charge de la protection des consommateurs de prendre des mesures.
Chaque contributeur reste responsable des contributions envoyées (photos et textes) et déclare par son envoi avoir pris connaissance et accepter les dispositions de la Charte de bonnes pratiques lors de l'utilisation de la page Facebook de Test-Achats (fichier pdf).
Comparez toujours les prix des grands emballages avec ceux des petits
"Acheter grand est plus avantageux". C'est du moins ce que nous pensons car nous en avons souvent fait l'expérience. Certaines personnes sont à ce point "conditionnées" qu'elles ne réfléchissent même plus au format qu'elles déposent dans leur chariot et prennent automatiquement un pack géant ou familial. Vous en faites partie ? Soyez alors sur vos gardes car vous pourriez bien être victime des exceptions à la règle. Les grands emballages de yaourts, de riz, d'huile, de lessive, ... ne sont ainsi pas toujours plus intéressants que les petits.
Même chose pour les multipacks. Nous avons ainsi constaté qu'il valait parfois mieux acheter des bouteilles d'eau, des cartons de jus de fruits et des boîtes de Kleenex séparément plutôt qu'en multipack.
Nouvel emballage ? Méfiez-vous des hausses de prix cachées !
Si le prix d'un emballage augmente trop fortement, les fabricants courront le risque de voir les consommateurs se tourner vers la concurrence. Pour contourner le problème, ils pratiquent dès lors régulièrement des hausses de prix en réduisant la quantité contenue dans l'emballage. Celui qui n'y prête pas attention ne s'apercevra pas alors que le prix au kilo ou au litre a pourtant augmenté. Certains fabricants peuvent aussi manipuler l'emballage de manière à rendre la hausse de prix encore moins visible, notamment en ajoutant la mention “XXL” alors que la quantité contenue dans l’emballage n’a pas changé…
Plutôt que de réduire la quantité contenue dans un emballage, certains fabricants préfèrent par contre l’augmenter mais en profitent aussi au passage pour pratiquer une hausse de prix en catimini.
En changeant l'emballage, ils empêchent les consommateurs de comparer les prix dans la mesure où leur point de référence - le prix pour un ancien emballage - disparaît. Les fabricants savent que les consommateurs auront alors tendance à se laisser guider par des règles empiriques intuitives comme "un grand emballage est plus avantageux, donc ce sera à mon avantage" et "je paie plus parce qu'il y a plus". Et voilà comment les hausses de prix sont sous-estimées... Certains fabricants renforcent encore ces idées en ajoutant des mentions comme "maxi pack" ou "family pack". Qui plus est, des enquêtes ont montré que les gens mangeaient automatiquement plus lorsque l'emballage était grand, ce qui est tout profit pour les fabricants.
Demandez de mettre la balance à zéro
Les marchands de produits en vrac sont libres de faire payer le poids brut au client. Nous avons constaté que de nombreux commerçants profitaient de cette liberté et pesaient également l'emballage. Or, si l'emballage est lourd, cela fera augmenter sensiblement le poids brut et donc le prix.
Certains magasins montrent toutefois le bon exemple. Si vous faites vos courses chez Colruyt par exemple, vous pouvez être sûr que l’emballage ne sera pas compris dans le prix. Le supermarché possède en effet un système qui relie les données de l'emballage aux numéros des articles avec les codes barres correspondants. En achetant nos échantillons, nous n'avons payé que le poids net.
Conseil : demandez au commerçant de mettre la balance à zéro lorsque l'emballage s'y trouve déjà. Qui ne risque rien n'a rien. Et rien ne vous empêchera en cas de refus d'aller voir la concurrence.
Attention aux fausses actions !
Selon la loi, le mot “promotion” ne peut être utilisé que lorsqu'un produit est vendu à un prix réduit. Le prix de référence - le prix le plus bas pratiqué au cours du mois ayant précédé la promotion - doit être affiché à côté du prix promo. Ce système a pour but de permettre au client d'évaluer le montant de la réduction. Certains commerçants ignorent toutefois cette loi et affichent des promotions qui n'en sont pas vraiment.
Selon la loi, le mot “” ne peut être utilisé que lorsqu'un produit est vendu à un prix réduit. Le prix de référence - le prix le plus bas pratiqué au cours du mois ayant précédé la promotion - doit être affiché à côté du prix promo. Ce système a pour but de permettre au client d'évaluer le montant de la réduction. Certains commerçants ignorent toutefois cette loi et affichent des promotions qui n'en sont pas vraiment.- Parfois, les fausses réductions sont dissimulées en ne mentionnant pas le prix de référence. Impossible alors de comparer.
 - Certains commerçants indiquent par contre bel et bien un prix de référence sur la fiche promotionnelle, mais un prix incorrect qui donne l'impression que le produit était initialement plus cher qu'il ne l’est en réalité.
 - Les fins renards du marketing connaissent la loi. Sachant que ces règles ne s'appliquent qu'aux actions mentionnant explicitement le mot "promotion", ils utilisent alors des termes comme "prix cassés" ou "prix choc", ou tout simplement une belle affiche colorée qui donne l'impression d'une promotion. Si de telles pratiques ne sont pas interdites, elles n'en ont pas moins pour effet d'induire le consommateur en erreur.
 
Afin de stimuler les ventes d'un produit, certains marketeers proposent aussi parfois une certaine quantité ou un produit "gratuit". Nous avons ici aussi identifié à plusieurs reprises par le passé un certain nombre de produits qui étaient en vérité tout sauf gracieusement offerts. Une technique souvent efficace pour camoufler en réalité une hausse de prix.
Comparez le poids sur l'étiquette avec celui indiqué sur l'emballage
Nous conseillons toujours aux consommateurs de bien vérifier les prix au kilo ou au litre (les prix à l'unité) lorsqu'ils font leurs achats. Mais même cela n'est pas toujours suffisant, le prix indiqué sur les étiquettes n'étant malheureusement pas toujours correct. 
Parfois, le poids indiqué sur l'étiquette de prix ne correspond pas au poids net indiqué sur l'emballage. Résultat, le consommateur paie pour du vent. 
Certaines bizarreries restent par ailleurs toujours possibles à la caisse.