Méfiez-vous de ces 3 arnaques durant vos vacances en voiture
Les personnes qui partent en vacances en voiture ne doivent, hélas, pas seulement prêter attention à la circulation. En effet, les arnaqueurs, eux, ne prennent pas de congé. Voici les formes d'escroquerie les plus courantes sur la route et nos conseils pour éviter de tomber dans le piège.

1. La fraude à la vignette routière ou environnementale
Dans certains pays, dont la Suisse et la Slovénie, une vignette autoroutière est nécessaire pour circuler sur ce genre de routes. D'autres pays disposent d'une vignette environnementale ou d'un autocollant environnemental, qui indique que votre voiture est autorisée à rentrer dans des zones à faibles émissions. C'est le cas, par exemple, dans les (grandes) villes de France, d'Allemagne et d'Italie.
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En tant que touriste, il n'est pas toujours évident de savoir où acheter une telle vignette et quel en est le prix normal. Le fait que chaque pays – et parfois même chaque ville – utilise son propre système et sa propre plateforme n'arrange évidemment rien.
Les escrocs ne sont que trop heureux d'en profiter. Si vous essayez de commander une telle vignette en ligne, méfiez-vous des sites web malhonnêtes où ces vignettes sont vendues à des prix exorbitants.
Fraude sur les autoroutes françaises
Prenons l'exemple de la France. Une vignette Crit'Air coûte 3,11 € sur le site officiel, auxquels s'ajoutent 1,80 € de frais de port. En arrondissant, elle devrait donc vous coûter 5 €.
Or, dans les résultats de recherche Google, on trouve plusieurs sites belges (.be) qui proposent la même vignette à 19,95 €, soit quatre fois plus cher. Ils prétendent qu'il est plus facile d'acheter la vignette par leur intermédiaire, mais il n'en est rien. De plus, il arrive que les vignettes vendues par ces sites ne soient même pas valables.
Un conseil : vérifiez bien à l'avance les vignettes dont vous avez besoin
Ne vous fiez jamais aux sites web que vous pouvez trouver sur Google, et achetez ces vignettes et autocollants uniquement dans les points de vente officiels : via le site web du gouvernement, ou via un site web ou un magasin recommandé par le gouvernement. Vous serez ainsi certain que votre vignette est valable et qu'elle n'est pas plus chère que la vignette vendue par le gouvernement.
D'ailleurs, ce n'est pas difficile : toutes les informations nécessaires se trouvent sur le certificat d'immatriculation de votre voiture. Vous n'avez besoin d'aucune autre information pour commander cette vignette.
Une bonne astuce également: en planifiant votre itinéraire à l'avance via le site web de Michelin, celui-ci vous indique les vignettes dont vous aurez – éventuellement – besoin pour votre itinéraire. Vous trouverez ci-dessous les sites officiels des vignettes pour plusieurs destinations de vacances populaires.
Pays | Prix |
France | 4,91 € (frais de port inclus) |
Slovénie | 40 CHF (environ 43 €) |
Suisse | 16 €/mois |
En Allemagne, une vignette coûte entre 5 et 10 € (frais de port exclus). Vous pouvez acheter une telle vignette dans différents points de vente (selon le Bundesland).
2. L'arnaque du dépanneur malhonnête
Une panne de voiture est déjà suffisamment ennuyeuse sans que des dépanneurs n'essaient de vous extorquer de l'argent supplémentaire. Malheureusement, cela arrive régulièrement, avertit le Nieuwsblad dans son article. En effet, grâce à l'application GPS Waze, il est plus facile que jamais pour les escrocs de trouver des victimes potentielles.
Google Maps vs Waze : quelle est la meilleure app GPS ?
Sur Waze, les utilisateurs peuvent signaler la présence d'un accident ou d'un obstacle, comme une voiture sur la bande d'arrêt d'urgence, afin que les autres utilisateurs puissent éventuellement emprunter un autre itinéraire et éviter ainsi les embouteillages.
Les escrocs, quant à eux, utilisent l'application pour rechercher spécifiquement des signalements de voitures en panne, puis se rendent le plus rapidement possible à l'endroit indiqué sur la carte et se font passer pour un professionnel agréé. De cette manière, ils sont souvent plus rapidement sur place qu'une entreprise de dépannage agréée, qui ne peut que constater que la voiture a été remorquée depuis longtemps.
Et le conducteur ? Il reçoit des escrocs une facture salée, qui peut atteindre les 3000 €. De plus, comme il ne s'agit pas d'une entreprise agréée, ce montant ne sera pas (entièrement) couvert par l'assurance.
Notre conseil : demandez toujours le nom de la société de dépannage
Pour éviter cette arnaque, suivez la procédure recommandée si vous vous retrouvez sur la bande d'arrêt d'urgence avec une voiture en panne. Sur la plupart des autoroutes françaises, par exemple, vous pouvez, au choix, utiliser l'application SOS Autoroutes, aller à une borne d'arrêt d'urgence, ou composer le numéro d'urgence 112 pour demander une société de dépannage agréée. Demandez toujours le nom de la société de dépannage qui viendra, de façon à pouvoir vérifier son identité lorsqu'elle arrive.
Ne vous précipitez pas sur Google dans une panique aveugle à la recherche de la meilleure société de remorquage, car les annonces payantes y sont également remplies d'arnaques.
Lorsque la dépanneuse arrive, demandez toujours d'abord à quelle entreprise elle appartient, afin de vérifier qu'il s'agit bien de celle que vous avez sollicitée.
Si un courtier se présente trop rapidement ou si aucune inscription ne figure sur la dépanneuse, il est fort probable que cela soit une arnaque. En cas de doute, demandez la carte de visite ou la carte d'identité du courtier.
3. L'arnaque du "touriste en galère" sur la bande d'arrêt d'urgence
Les escrocs ne se contentent pas de vous viser lorsque vous avez un problème de voiture... Ils osent aussi profiter de votre sympathie en se faisant passer pour des touristes bloqués sur la bande d'arrêt d'urgence ou dans un parking. Ce type d'escroquerie se produit en Italie et en Espagne, par exemple, mais aux Pays-Bas.Comme l'explique le Morgen dans son article, les arnaqueurs se font passer pour des touristes ordinaires et tentent d'arrêter les conducteurs intrigués sur le bord de la route. Les "pauvres touristes" racontent une histoire bien ficelée, par exemple que leur réservoir d'essence est vide et que leurs cartes bancaires sont bloquées. L'objectif est bien sûr de susciter la pitié et de vous extorquer de l'argent.
Mais ne vous y trompez pas : il s'agit de bandes bien organisées. Même si l'on vous présente une carte d'identité ou un bulletin de virement, cela ne signifie pas que l'on peut faire confiance à ces personnes.
Notre conseil: ne donnez pas d'argent
Soyez conscient que ces arnaques existent et ne soyez pas trop crédule. Si quelqu'un a un problème de voiture, vous pouvez l'aider, par exemple en prévenant les services d'urgence ou en lui donnant une bouteille d'eau.
En revanche, dès qu'elle vous demande de l'argent, il s'agit très certainement d'une arnaque au dépannage. Ne répondez pas à leur demande, même s'ils vous proposent de virer l'argent sur votre compte.
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