Le 31 août en soirée, ma petite famille et moi devions partir pour Porto au départ de l’aéroport de Charleroi. Cependant, ce soir-là, nous n’y sommes jamais arrivés. Le problème n’est pas tant d’avoir un vol annulé, mais plutôt les raisons, la mauvaise gestion et l’indifférence des personnes censées nous aider.
Ma femme et moi avons une fille de 19 mois. Elle a déjà voyagé plusieurs fois et l’avion ne pose pas de problème. Cette fois, notre vol était prévu à 21h25, et nous avons pris soin d’arriver tôt sur le parking P3 de l’aéroport de Charleroi pour être à notre aise sur place.
Nous passons les portiques de sécurité, présentons nos papiers et, une fois dans l’aéroport, nous grignotons quelque chose. Rapidement, l’heure de l’embarquement approche. Première annonce de retard : nous ne décollerons plus à 21h25 mais à 21h45.
Comme tout le monde, nous prenons notre mal en patience. Peu avant 21h45, un nouveau retard est annoncé. Cela commence à faire beaucoup avec une enfant de 19 mois qui, toute excitée dans sa poussette, ne trouve pas le sommeil. Finalement, à 22h, nous sommes dans l’avion, prêts à décoller. Peu de temps après notre installation, le commandant de bord annonce que l’aéroport de Charleroi ferme à 23h et que nous attendons un créneau de décollage, mais que si nous n’en obtenons pas, le vol serait annulé.
Après une heure de lutte acharnée avec notre fille qui ne trouve toujours pas le sommeil, à 23h, nous sommes invités à quitter l’avion. À 23h30, on nous donne un papier pour transiter vers l’hôtel le plus proche, et ce n’est qu’à 1h du matin que notre bus arrive. Nous arrivons à l’hôtel à 1h22, ma fille s’endort enfin, et nous apprenons par SMS que notre bus pour le vol du lendemain matin est à 4h du matin. Je dois donc réveiller ma fille de 19 mois à 3h30, après seulement 2 heures de sommeil.
Nous n’avons pas eu à manger, le personnel de l’aéroport était agressif face à mes interrogations sur les longs délais, et à notre arrivée à l’hôtel, aucune file spéciale pour les jeunes enfants n’était prévue. Après avoir insisté à l’accueil de l’hôtel, des gens ont finalement décidé de nous faire passer devant.
Finalement le lendemain matin nous partons de nouveau avec du retard et arrivons à bon port avec plus de 10 heures de retard.
Evidemment la compagnie aérienne annonce qu'il s'agit de soucis du à la météo à Porto.
Sauf qu'en quelques clic il m'a suffit de voir qu'une grève de l'équipe Groundforce était en cours au Portugal et donc nous avons droit à nos indemnités.
Je demande donc l'indemnité CE 261/2004 pour moi et ma compagne et j'invite fortement Ryanair à mieux informer sa clientèle à l'avenir.