Maman, Fernande Nierinck, est aujourd'hui âgée de 97 ans.L'inflation, elle connait!Et pour cause, en un temps bien lointain, elle avait souscrit une assurance destinée à améliorer sa qualité de vie à l’heure de la retraite. Depuis son départ en pension, elle perçoit une rente d'un montant de...72,83-€, montant par ailleurs taxable.Sans bénéfice d’une quelconque indexation.Est-ce normal?«Allianz» prétend qu'«à l'époque, c'était comme cela».Pire, que personne ne sait où sont archivés ces vieux contrats récupérés au fil des fusions et autres acquisitions...Que faire pour retrouver la finalité de cette couverture?A savoir, donner du souffle à son train de vie?Allez savoir pourquoi, même la CEO d’«Allianz», Mme Kathleen Van den Eynde, contactée fin octobre, se fait discrète sur le sujet... Madame la CEO,Concerne : - NIERINCK Fernande - 25.08.18-316-16 - B/Brevet VG-00026236 - Arrérages de rente.Sur le principe, serait-il absurde d’éprouver un certain malaise à la découverte que certains anciens contrats, ceux-là même qui contribuèrent à la croissance du «Groupe», ne font - et ne feront - jamais l’objet d’aucune indexation?Surprenant!Dame ma mère à 97 ans et elle désespère!Combien sont-ils encore les attributaires à avoir - comme elle - souscrit dans les années 70? Une cinquantaine?Combien sont-ils ces «rentiers à souffrir l’inflation, non au mois, mais à la décennie?Partant, concrètement, que penser d’une sorte de «prime de rattrapage» exceptionnellement versée à ces «sinistrés de la prévoyance»?Pourquoi pas...500-€?En clair, quid d’une parade - certes à valeur psychologique en direction de ceux qui voient leurs «propres compléments de retraite» s’évaporer toujours un peu plus?Pour peu, sera-t-elle en capacité d’acheter...un pain avec ses 72,83-€, le jour de son centenaire?Éthiquement, commercialement, difficile de rester insensible face à pareil paradoxe structurel...Entre nous, taire cette situation eut été une erreur!D’où la présente...Si le «Groupe» peut s’enorgueillir d’associer son nom, tantôt à des fédérations sportives, tantôt à des stades, alors...En l’attente de vous lire, je vous prie de croire, Madame la CEO, en l’expression de ma considération distinguée.Caroline VAN GRAEFSCHEPE(fille de Mme Nierinck)