Comment fonctionnent les bas de soutien et de compression et sont-ils vraiment efficaces?

C’est quoi des bas de contention ou de compression?

Il existe de nombreux bas élastiques qui exercent une pression sur vos jambes. Ils stimulent ainsi le retour du sang et de la lymphe vers le cœur, afin que ces fluides s'accumulent moins dans les jambes. Ils sont principalement utilisés pour traiter ou prévenir les troubles du système vasculaire ou lymphatique, mais ils sont aujourd'hui également populaires auprès des sportifs.

Plusieurs termes sont utilisés pour désigner ces bas, comme bas de soutien, bas de contention, bas de compression (à gradient dégressif), bas compressifs, bas varices, bas médicaux, bas élastiques thérapeutiques, etc. Contrairement à ce que l'on pense souvent, ce ne sont pas tous des synonymes. Le seul terme scientifique officiel pour ce type de bas avec une valeur thérapeutique est « bas élastiques thérapeutiques » (BET), qui est peu utilisé dans le langage courant. A la place, les autres termes sont souvent utilisés de manière interchangeable et parfois de façon erronée. Nous abordons ici leurs différences et examinons si l'utilité des bas de soutien et de compression est scientifiquement prouvée pour les différentes applications. 

Quelle est la différence entre des bas de contention et de compression?

La distinction entre les bas de contention (aussi appellés "bas de soutien") et les bas de compression tient au niveau de pression exercé sur la jambe, ce qui détermine les situations dans lesquelles ils sont utilisés.

Bas de contention

• Ces bas exercent une pression légère et uniforme sur toute la jambe.
• Ils sont utilisés à titre préventif pour éviter les troubles, par exemple lors de longs voyages en avion, pendant la grossesse, en cas de diabète ou lors de la pratique d'un sport.
• La taille est déterminée par votre pointure.

Bas de compression

Ce type de bas est également appelés bas de compression médicale/thérapeutique ou BET (bas élastiques thérapeutiques).

• Ils n'exercent pas une pression uniforme sur toute la jambe. La pression est la plus forte au niveau des chevilles et diminue vers le haut. On parle donc d'un gradient de pression. Cela permet une meilleure circulation du sang et des fluides des jambes vers le cœur.
• Ces bas sont utilisés à la fois à titre préventif et thérapeutique, c'est-à-dire pour prévenir les symptômes et pour traiter les symptômes existants. Les plus importants sont les troubles veineux chroniques et le lymphœdème.
• La taille est déterminée à l'aide de points de mesure (par exemple, la pointure, le tour de cheville, le tour de mollet, la longueur de la jambe). Il est préférable que ces mesures soient prises par un bandagiste agréé (la nouvelle appellation officielle est « technologue orthopédique en bandagisterie et orthésiologie »).  

Les différentes sortes de bas

Les bas de soutien et de compression peuvent différer en fonction d'un certain nombre de caractéristiques, telles que :

• La pression : les bas de compression sont classés en 4 catégories en fonction de la pression qu'ils exercent sur la jambe (valeurs de pression selon les normes allemandes (RAL-GZ 387/1), mesurées au point le plus étroit de la cheville). Les bas de soutien exercent une pression uniforme inférieure à la classe 1 de compression.

             - Classe 1 : faible/légère pression : 18-21 mmHg
             - Classe 2 : pression moyenne : 23-32 mmHg
             - Classe 3 : forte pression : 34-46 mmHg
             - Classe 4 : très forte pression : >49 mmHg

• La taille : en plus de la pointure, il faut également tenir compte du tour de cheville, du tour de mollet, du tour sous le genou, du tour de cuisse et/ou du tour de taille.
• La longueur :

               1. Jusqu'au-dessous du genou (AD)
               2. Jusqu'à mi-cuisse (AF)
               3. Jusqu'au haut de la cuisse (AG)
               4. Collants avec partie pantalon intégrale (AT)

• La rigidité : fait référence à la contre-pression exercée par le bas lorsque les muscles de la jambe se contractent, par exemple lorsque vous êtes debout ou que vous marchez. Les bas à haute rigidité exercent une pression plus importante lorsque vous bougez, ce qui est important notamment en cas d'insuffisance veineuse grave ou de lymphœdème, mais ils peuvent être moins confortables.
• Mode de tricotage (ou absence de couture) : Les bas peuvent être fabriqués selon deux techniques de tricotage : rectiligne ou circulaire. Ce qui influence leur ajustement, leur confort et leur usage. Tricots rectilignes : ces bas comportent une couture. Ils offrent un meilleur ajustement et une répartition plus homogène de la pression, ce qui les rend particulièrement adaptés aux classes de compression élevées (à partir de la classe 2).
  Tricots circulaires : ces bas sont sans couture. Leur ajustement est généralement moins précis que celui des bas au tricot rectiligne, et ils sont moins chauds. Ils conviennent surtout aux classes de compression faibles. Ils sont entre autres recommandés pour les patients diabétiques, car l’absence de couture réduit le risque de blessures ou irritations aux pieds.
• Processus de production : sur mesure ou préfabriqué/bas de confection.
• Orteils ouverts ou fermés : Fermés : protègent entièrement le pied, gardent les pieds au chaud, réduisent le risque d’ampoules et ressemblent à des chaussettes classiques. Ouverts : laissent les orteils libres, plus respirants et confortables par temps chaud, pratiques pour soigner des blessures aux pieds ou des ongles incarnés, faciles à enfiler et compatibles avec des tongs ou des chaussures ouvertes.
• Matériau et couleur : caoutchouc, caoutchouc synthétique (par exemple lycra), coton, polyamide, etc

Pourquoi mettre des bas de soutien ou de compression?

Comme expliqué plus haut, les bas de contention sont utilisés à titre préventif pour éviter certains troubles, par exemple lors de longs voyages en avion pour prévenir la formation de caillots sanguins, pendant la grossesse pour éviter les jambes lourdes ou fatiguées, ou lors de la pratique d'un sport pour prévenir les crampes dans les jambes et les douleurs musculaires. 

Quant aux bas de compression, ils sont principalement utilisés pour traiter les problèmes veineux ou lymphatiques ou pour prévenir leur apparition ou leur aggravation. Principalement, les suivants : 

Les maladies veineuses chroniques 

Elles apparaissent lorsque les valvules des veines ne fonctionnent pas correctement. Dans des veines en bonne santé, ces valvules permettent au sang de circuler dans une seule direction, vers le cœur. Lorsqu’elles ne fonctionnent pas correctement, le retour veineux devient difficile et le sang a tendance à stagner dans les jambes. Ce qui peut entraîner une aggravation progressive des symptômes: lourdeur, fatigue ou gonflement des jambes, crampes ou douleurs dans les mollets (stade 0) ; apparition de petits vaisseaux visibles (stade 1) ; varices (stade 2) ; accumulation de liquide dans les tissus environnants (stade 3) ; puis des problèmes cutanés au niveau de la jambe tels qu’eczéma, démangeaisons ou décoloration (stade 4), et enfin des plaies internes (stade 5) ou des ulcères ouverts difficiles à cicatriser au niveau de la jambe (stade 6). À partir des stades 3 à 6, on parle d’insuffisance veineuse chronique (IVC).

Lymphœdème

En cas de lymphœdème, la lymphe ne s’évacue pas correctement et s’accumule dans les tissus, le plus souvent au niveau des bras ou des jambes. Cette affection peut être congénitale ou survenir par exemple à la suite d’un traitement contre le cancer (par exemple une opération ou une radiothérapie avec ablation des ganglions lymphatiques), d’une infection ou d’un accident.

Le lymphœdème peut provoquer un gonflement, une sensation de lourdeur, une tension cutanée, une diminution de la mobilité, des douleurs ou des picotements, un durcissement de la peau et des infections récurrentes.

Les bas de compression sont-ils efficaces pour traiter ou prévenir des problèmes veineux ou lymphatiques?

Les bas de compression sont utilisés aussi bien à titre préventif que thérapeutique dans la prise en charge des troubles veineux chroniques et du lymphœdème. Dans certains cas, leur coût peut être pris en charge par l’assurance maladie obligatoire. Mais leur efficacité a-t-elle réellement été démontrée de manière convaincante par des études scientifiques solides et rigoureuses ? Étonnamment, pour plusieurs indications, ce n’est pas le cas.

Pour les indications suivantes, il existe des preuves de bonne ou de qualité modérée :

• Œdème, eczéma et ulcères ouverts de jambe liés à l’insuffisance veineuse chronique (IVC): il existe des preuves de qualité modérée montrant l’efficacité des bas de compression. Les ulcères ouverts de jambe cicatrisent plus rapidement et les patients ressentent moins de douleur avec une thérapie compressive (bandages ou bas de compression) qu’en l’absence de ce type de traitement.
• Prévention de la thrombose veineuse profonde (TVP) après chirurgie: il existe des preuves de bonne qualité que les bas de compression peuvent réduire le risque de formation de caillots dans une veine profonde (TVP) après une intervention chirurgicale. Cependant, ils ne sont plus recommandés en première intention pour les patients à risque modéré à élevé de thrombose, car les anticoagulants sont plus efficaces, et leur combinaison n’apporte pas de bénéfice supplémentaire. Ils restent indiqués chez les patients présentant un risque modéré à élevé de caillots sanguins qui ne reçoivent pas d'anticoagulants, en combinaison avec des manchons autour des jambes qui sont gonflés et dégonflés à plusieurs reprises par une pompe, exerçant ainsi une pression sur les jambes. Pour les patients à faible risque de thrombose, leur prescription est fréquente mais peu étayée par des preuves scientifiques.
• Prévention de la thrombose veineuse profonde lors de longs voyages en avion (≥ 4h) : il existe des preuves de bonne qualité que les bas de compression peuvent prévenir la formation de caillots dans une veine profonde (TVP) et des preuves de qualité modérée qu’ils réduisent aussi le risque de caillots dans une veine superficielle. Attention toutefois : il s’agit ici de TVP asymptomatiques. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour évaluer leur efficacité sur les TVP symptomatiques, les embolies pulmonaires ou la mortalité.

Pour les indications suivantes, les preuves sont de faible qualité ou  les études sont insuffisantes :

• L'utilité des bas de compression pour prévenir les récidives après la guérison d'un ulcère (ouvert) à la jambe n'est pas démontrée de manière convaincante, bien que certaines directives recommandent de porter des bas de compression à vie dans ce cas.
• Les études indiquant que le port de bas de compression pourrait réduire la gravité du lymphœdème sont elles-mêmes de faible qualité. Ainsi, l’utilisation des BET (Bas Elastiques Thérapeutiques) comme traitement d’entretien, une fois le volume de la zone enflée stabilisé après bandage, repose davantage sur l’avis d’experts que sur des preuves scientifiques solides. 
• Les études relatives à l'utilité des bas de compression comme traitement initial des varices sont également de (très) mauvaise qualité. Il n'existe pas non plus de preuve convaincante qu'ils peuvent contribuer à réduire la progression des varices ou à prévenir leur réapparition après un autre traitement comme par exemple une cautérisation, une injection ou une opération.
• Les études suggérant que les bas de compression pourraient prévenir ou traiter le syndrome post-thrombotique après une thrombose veineuse profonde sont elles aussi de qualité (très) faible.
• Les données disponibles ne sont pas suffisantes pour démontrer que le port de bas de compression prévient l’insuffisance veineuse chronique chez les personnes dont la profession les oblige à rester debout.

Les bas de soutien ou de compression sont-il utiles pour le sport?

Les bas de soutien ou de compression sont également très prisés aujourd'hui par les sportifs. Si l'on en croit les slogans marketing, ils offriraient les avantages suivants :

• Amélioration des performances sportives.
• Favoriser la récupération après l'effort.
• Prévention des blessures ou de la récidive d'anciennes blessures.
• Soulager les symptômes d'une blessure actuelle.

Toutefois, les preuves scientifiques solides faisant état de ces effets sont inexistantes. Les études menées jusqu’à présent montrent des résultats mitigés et sont souvent de faible qualité, avec de grandes différences selon les sports, le niveau des participants, la durée du port et les paramètres mesurés.

Il existe quelques indications que ces chaussettes peuvent légèrement augmenter la température locale de la peau et réduire la perception de douleur ou de raideur musculaire, mais cet effet est probablement psychologique (placebo). Sur les paramètres objectifs de la performance, la récupération, la prévention ou le traitement des blessures, aucun effet n’a été démontré de manière convaincante. Leur effet sur la circulation sanguine pendant l’effort est négligeable.

En effet, pendant le sport ou la phase de récupération (ex. footing de retour au calme), les muscles se contractent et se relâchent, créant une « pompe musculaire » qui augmente le flux sanguin. La pression des chaussettes est faible comparée à cet effet naturel et n’apporte donc pas de bénéfice supplémentaire.

Les chaussettes peuvent toutefois être utiles lors de longues périodes d’inactivité, comme pendant un long vol en avion, où la “pompe  musculaire” n’est pas active et où la compression externe peut aider la circulation.

Si vous souhaitez en porter, le choix entre bas de soutien à pression uniforme et bas de compression à gradient reste incertain, car les études n’ont pas clairement mesuré leurs effets ni défini une pression optimale. Le plus important est d’adapter les bas à sa morphologie, en tenant compte des différences entre marques (pointure seule ou mesures plus précises comme mollet, cheville, longueur de jambe). Enfin, il faut rester prudent face aux arguments marketing, souvent peu fondés scientifiquement.

Nos conseils pour utiliser correctement vos bas de soutien

Combien de temps les porter?

La durée pendant laquelle vous devez porter les bas de contention ou de compression dépend de la raison pour laquelle vous les portez :

• Si vous les portez pour traiter ou prévenir des troubles veineux chroniques ou un lymphœdème, il est préférable de les porter toute la journée, tous les jours. Enfilez-les immédiatement après vous être levé et retirez-les avant d'aller vous coucher. Demandez à votre médecin combien de semaines/mois/années vous devez les porter (cela varie en fonction de votre affection).
• Si vous les portez pour prévenir la formation de caillots sanguins pendant un voyage en avion ou pour éviter les crampes ou les douleurs musculaires pendant le sport, vous ne devez les porter que pendant la durée de ces activités.

Comment enfiler des bas de contention ou de compression?

Enfilez vos bas immédiatement après vous être levé: vos jambes ne sont alors pas encore trop enflées. Si le bas a une couture, celle-ci doit passer au milieu de l'arrière de votre jambe. 

Si le bas remonte jusqu'au haut de votre cuisse, enfilez-le progressivement sur votre jambe. Enfilez-le le plus haut possible, jusqu'au pli de la fesse.

Il existe également des accessoires spéciaux, des enfile-bas, qui facilitent l'enfilage des bas, en particulier pour les classes de compression élevées :

• Accessoires de glissement : sacs ou embouts qui permettent de glisser le pied dans le bas, adaptés aux bas à orteils ouverts ou à bout fermé.
• Aides mécaniques : supports en métal ou plastique pour enfiler le bas si la force ou la souplesse sont limitées.
• Gants : pour une meilleure prise et protéger le bas des ongles vous pouvez utiliser des gants ménagers, en caoutchouc ou des gants d’enfilage spéciaux.

Pour retirer les bas : 

• Asseyez-vous, déroulez le bas progressivement jusqu’au talon, puis faites-le glisser le long du pied.
• Des aides au retrait comme des pochettes de glissement, des dispositifs mécaniques ou des gants peuvent aussi simplifier le retrait.

Risques et contre-indications des bas de contention et de compression

L'utilisation incorrecte des bas de compression peut également entraîner des complications et des effets secondaires indésirables. Et dans certains cas, vous ne devez pas en porter :

• En cas de problèmes graves au niveau des artères des jambes :  risque de nécrose tissulaire.
• En cas d'insuffisance cardiaque grave : risque d'aggravation des problèmes de rétention d'eau ou de surcharge cardiaque.
• En cas d'inflammation/d'infection au niveau de la jambe : risque d'aggravation ou de ralentissement du processus de guérison.
• En cas de problèmes cutanés au niveau des jambes nécessitant un traitement pendant la journée à base de pommades ou de crèmes locales : celles-ci peuvent endommager les bas.

• Compression de l'irrigation sanguine dans les artères, entraînant des pieds froids, des douleurs ou des picotements en raison d'une pression trop élevée ou d'une taille inadaptée.
• Problèmes cutanés : par exemple, des irritations ou démangeaisons dues à la chaleur ou à la transpiration, des blessures ou ampoules si le bas frotte ou est trop serré.

Pour éviter ces effets, il est important de veiller à : 

• choisir la bonne taille et la bonne classe de compression;
• ne pas laisser de plis ou de nœuds dans vos bas, car ils peuvent comprimer la peau;
• laver vos bas au moins deux fois par semaine;
• hydrater votre peau le soir après avoir retiré vos bas;
• retirer immédiatement vos bas et consulter un médecin en cas de symptômes tels que douleur, orteils froids ou décoloration.

En ce qui concerne les bas de soutien ou de compression destinés à la pratique sportive, rien n'indique à ce jour que le port de tels bas aurait des effets néfastes sur les performances sportives ou la récupération après l'effort.

Prix et remboursement des bas élastiques thérapeutiques

1. Indications médicales :

• Affection veineuse chronique : Prévention d’ulcère veineux récidivant en cas d'insuffisance veineuse chronique; en cas de thrombose veineuse profonde ; syndrome post-thrombotique.
• Lymphœdème : après un évidement inguinal ou pelvien , après irradiation de la région inguinale, en cas de lymphœdème chronique primaire héréditaire ou de malformation vasculaire congénitale.

• <15 ans : classe 2 (en cas de lymphœdème), classe 3 ou classe 4. 
• ≥15 ans : classe 3 ou classe 4.

À quoi devez-vous prêter attention lors de l'achat de bas élastiques thérapeuthiques

Où acheter des BET

Si vous devez porter des bas de compression pour une raison médicale et que vous avez une prescription, adressez-vous à un bandagiste agréé (appelé officiellement technologue orthopédique en bandagisterie et orthésiologie). Ce professionnel est spécialisé dans la prise de mesures et pourra vous conseiller le modèle le plus adapté (taille, mode de tricotage, etc.). Idéalement, faites prendre vos mesures le matin, quand vos jambes sont le moins gonflées.

Si les bas sont destinés à prévenir des caillots sanguins ou un ulcère veineux récurrent à la jambe, ou encore à traiter des varices, la prise de mesures peut se faire immédiatement.

Pour traiter une thrombose veineuse profonde (TVP) ou un lymphœdème, les mesures pour vos bas de compression ne peuvent être prises qu’une fois que le gonflement de vos jambes a été réduit au maximum par d’autres traitements.

Les bas de contention et les bas de compression de classe 1 peuvent aussi s’acheter dans d’autres points de vente, par exemple en pharmacie (en ligne ou non) ou dans certains magasins de sport. Dans ce cas, aucune prescription médicale n’est nécessaire. Toutefois, vous ne bénéficiez pas d’une prise de mesures personnalisée ni des conseils d’un bandagiste, ce qui augmente le risque que les bas ne soient pas parfaitement adaptés ou n’exercent pas la bonne pression.

Quand faut-il les remplacer?