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Bypass, sleeve, anneau gastrique… Les avantages et les dangers des opérations bariatriques

Du bypass à la sleeve en passant par l'anneau gastrique, de plus en plus de personnes subissent une opération d’amaigrissement. Quelles sont les implications d’une telle intervention ? Quels résultats pouvez-vous en espérer ? Et qu’en est-il des risques et du coût ? Découvrez les réponses de nos experts.

24 mars 2025
Bypass, sleeve, anneau gastrique… Les avantages et les dangers des opérations bariatriques

C'est quoi une opération d'amaigrissement ou chirurgie bariatrique?

Vous souffrez d’obésité sévère ou morbide et souhaitez maigrir. Vous avez essayé un régime, le sport ou les médicaments sans résultat durable ? Reste l’ultime recours : la chirurgie. De plus en plus de personnes subissent actuellement une opération d’amaigrissement.

Avec l’arrivée de médicaments comme l’Ozempic, le nombre d’opérations de réduction de l’estomac a quelque peu baissé depuis 2021. Mais il y a, en Belgique, encore près de 10 000 personnes par an qui subissent une chirurgie bariatrique. On parle, dans le langage courant, d’opération d’amaigrissement ou de réduction de l’estomac.

Cette intervention entraîne généralement une perte de poids substantielle. Par conséquent, elle diminue le risque de maladies liées à l’obésité et de décès prématuré, et elle augmente les chances d’une meilleure qualité de vie. Toutefois, une telle opération comporte des risques :

  • Selon Eetexpert, le centre de connaissance flamand qui s’intéresse aux questions d’alimentation et de poids, 10 à 20 % des patients ayant subi une chirurgie bariatrique souffrent de complications à court ou long terme.
  • Près de 5 % des patients souffrent de complications sérieuses pendant ou juste après l’intervention (fuite au niveau de la suture, infection ou hémorragie).
  • Il y a aussi un risque très faible de décès (1 à 3 patients sur 1 000) pendant ou juste après l’opération.

Quelles sont les différents types de chirurgies bariatriques possibles ?

Les interventions les plus courantes :

  • La sleeve gastrectomie (gastrectomie en manchon). On enlève une grande partie de l’estomac et on ne laisse qu’un tube gastrique de petite taille (manchon). Le volume de l’estomac est ainsi fortement diminué, il est plus vite rempli et le patient mange donc moins.
  • Le bypass gastrique. Grâce à cette intervention, les aliments contournent une partie de l’estomac et de l’intestin grêle et ils pénètrent directement plus loin dans l’intestin grêle par le bypass, ou pontage.
  • L'anneau gastrique (gastroplastie). Cette opération est moins courante que dans le passé. On place un anneau ajustable autour de l’estomac pour réduire l’apport alimentaire.

Quelle est l’intervention qui vous convient ? Il n’y a pas de directives strictes. Lors du choix, le chirurgien tient compte notamment de vos préférences, de vos habitudes alimentaires et de votre intention de prendre des compléments alimentaires après l’opération. Son expérience avec l’une ou l’autre technique peut aussi jouer un rôle dans la décision.

Qui peut subir une chirurgie bariatrique ?

Le patient doit évidemment souffrir d’une obésité sévère et persistante. Pour pouvoir bénéficier d’un remboursement par l’assurance maladie, votre indice de masse corporelle doit être supérieur à 40, ou supérieur à 35 en cas de diabète, d’apnées du sommeil ou d’hypertension artérielle sévère.

Il est également important d’être bien conscient des conséquences d’une chirurgie bariatrique et d’être suffisamment motivé pour revoir son mode de vie, de manière pérenne, après l’intervention. Par exemple, il est essentiel de faire suffisamment d’exercice physique et de suivre les instructions du diététicien pour éviter des carences en vitamines et en minéraux.

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Certaines personnes n'ont-elles pas le droit de subir ce genre d'intervention ?

Chez les patients souffrant de troubles cardiaques, de troubles endocriniens ou de problèmes rénaux aigus, par exemple, il faut être très prudent et le médecin pourrait décider de ne pas pratiquer l’opération. La prise à long terme de certains médicaments, comme des anti-inflammatoires ou certains antiépileptiques, peut aussi vous empêcher de bénéficier de cette intervention.

De graves problèmes psychiques comme des troubles de l’alimentation, la toxicomanie ou la schizophrénie peuvent également être une contre-indication.

Les femmes enceintes ne peuvent pas subir une chirurgie bariatrique.

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La sleeve ou gastrectomie en manchon

Comment se passe une sleeve ?

Le chirurgien enlève plus de deux tiers de l’estomac et il reste un tube gastrique de petite taille, fermé par des agrafes. Le patient ne peut donc plus manger autant qu’avant. Cette intervention diminue aussi la production de ghréline, une hormone qui stimule l’appétit.

Sleeve ou gastrectomie en manchon

Quel poids peut-on perdre après une sleeve ?

Un IMC de 25, la limite supérieure pour un poids sain, est inatteignable pour la plupart des patients. Mais ils perdent souvent plus de 50 % de leur excès de poids. Selon le centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), une opération peut être considérée comme réussie si le patient perd au moins de 50 % de son surpoids ou si son IMC passe au final sous 35.

La perte de poids atteint généralement son pic après 1 à 2 ans. Après cela, de nombreux patients passent par une phase de reprise de poids.

Une étude à grande échelle menée aux Etats-Unis en 2021 s’est intéressée à près de 14 000 patients ayant subi une gastrectomie en manchon. Après un an, ils avaient perdu en moyenne 23 % de leur poids total. Après cinq ans, ils en étaient à 16 % de perte. Près de 10 % des patients avaient repris presque tout le poids perdu après cinq ans.

Les avantages d’une sleeve

  • La perte de poids est plus importante qu’avec un anneau gastrique et il n’y a pas d’anneau susceptible de bouger.

  • La technique est plus facile à exécuter qu’un bypass gastrique.

  • Les intestins restent intacts, ce qui n’est pas le cas avec un bypass gastrique. Certains patients en tiennent compte.

  • Cette intervention peut être pratiquée chez les patients souffrant de la maladie de Crohn, ce qui n’est pas le cas avec un bypass gastrique.

  • Si la perte de poids est insuffisante, il est toujours possible de recourir à un pontage gastrique par la suite.

Les inconvénients et risques d’une sleeve

  • L’opération est irréversible vu que le chirurgien enlève une partie de l’estomac.

  • Le bord suturé de l’estomac peut présenter une fuite ou un saignement. Cette complication est heureusement très rare (0,7 % des cas).

  • Le tube gastrique peut se rétrécir à certains endroits, ce qui peut provoquer des nausées, des vomissements et des problèmes de déglutition

  • Après l’opération, près de 35 % des patients souffrent de reflux et de brûlures d’estomac. Ces complications sont souvent envisagées lorsqu’il s’agit de choisir entre une sleeve gastrectomie et un pontage gastrique.

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Le bypass gastrique ou pontage gastrique

Grâce à cette intervention, les aliments passent par une petite poche gastrique séparée puis ils arrivent dans l’intestin grêle via un pontage.

Comment se passe un bypass gastrique ?

Le chirurgien fabrique, à l’aide d’agrafes, une petite poche gastrique qui est séparée du reste de l’estomac. Ensuite, il coupe et contourne l’intestin grêle. La poche est alors raccordée à la partie inférieure de l’intestin grêle. Les aliments contournent ainsi une partie de l’estomac et de l’intestin grêle.

La partie restante de l’estomac est reliée à l’intestin grêle via un autre canal, ce qui permet aux sucs digestifs comme l’acide gastrique et les enzymes de toujours contribuer à la digestion.

Cette opération limite la quantité de nourriture que le patient peut avaler et diminue l’absorption de calories et de nutriments. Elle a aussi des répercussions sur l’équilibre hormonal, ce qui favorise vraisemblablement la perte de poids.

Le bypass gastrique

Quel poids peut-on perdre après un bypass gastrique ?

Les patients ayant subi cette intervention perdent en moyenne plus de 50 % de leur excès de poids après 1 à 2 ans.

Tout comme dans le cas d’une gastrectomie en manchon, la perte de poids atteint généralement son pic 1 à 2 ans après l’opération. Après cela, de nombreux patients reprennent du poids. 

Une étude à grande échelle menée aux Etats-Unis en 2021 s’est intéressée à plus de 17 000 patients ayant subi un bypass gastrique. Après un an, ils avaient perdu en moyenne 28 % de leur poids total. Après cinq ans, ils en étaient encore à 22 % de perte. Près de 4 % des patients avaient repris presque tout le poids perdu après cinq ans.

Les avantages d’un bypass gastrique 

  • Cette intervention est en théorie réversible vu qu’on n’enlève pas un morceau de l’estomac. Mais pratiquer une telle "inversion" est risqué et cela ne se fait pratiquement jamais.
  • Certaines études suggèrent que le bypass est un peu plus efficace qu’une sleeve pour perdre du poids. Des études signalent aussi qu’il est plus efficace qu’une sleeve gastrectomie pour normaliser la glycémie chez les patients souffrant de diabète de type 2. D’autres études n’ont pas constaté de différences.
  • Les symptômes de reflux diminuent souvent après un pontage gastrique alors qu’ils s’aggravent après une gastrectomie en manchon. 

Les inconvénients et risques d’un bypass gastrique

  • D’un point de vue technique, cette intervention est un peu plus compliquée qu’une sleeve, surtout dans les cas d’obésité abdominale sévère.
  • Après une réduction d’estomac, le patient peut souffrir de carences en vitamines et en minéraux. Ce problème semble plus fréquent après un bypass gastrique qu’après une sleeve.
  • Le risque d’abus d’alcool semble aussi augmenter davantage après un bypass gastrique. De 3 à 10 % des patients ayant subi cette opération ont ensuite des problèmes d’alcool.
  • De nombreux patients souffrent de dumping quand ils consomment des sucres rapides. Ils se sentent subitement mal : nausées, douleurs abdominales, vomissements, diarrhée, palpitations, transpiration, etc. Le dumping est moins fréquent chez les patients ayant subi une gastrectomie en manchon.
  • Près de 10 % des patients ressentent des douleurs abdominales persistantes ou récurrentes après un pontage gastrique.
  • De 9 à 14 % des patients ayant subi un bypass gastrique souffriront tôt ou tard d’une hernie interne ou d’une rupture. Ces phénomènes peuvent provoquer une occlusion intestinale aigüe, ce qui peut être dangereux.
  • Les contraceptifs oraux, les antidépresseurs et certains autres médicaments peuvent être moins bien absorbés par l’organisme après un pontage gastrique.
  • Après un bypass gastrique, la partie restante de l’estomac et une partie de l’intestin grêle sont moins facilement accessibles par gastroscopie ou ERCP (cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique, examen des voies biliaires). Des techniques spéciales sont alors nécessaires. 
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​L’anneau gastrique

Cette opération n’est plus très courante en Belgique parce qu’elle entraîne une perte de poids plus limitée et des risques de complications.

Comment se passe la pose d’un anneau gastrique ?

Le chirurgien place un anneau autour de l’estomac, sous l’œsophage. Il crée ainsi un petit estomac dans lequel les aliments arrivent dans un premier temps. Ces aliments descendent ensuite doucement vers l’autre partie de l’estomac. Le patient est rassasié plus rapidement et plus longtemps, il mange donc moins.

L’anneau gastrique

Quel poids peut-on perdre grâce à un anneau gastrique ?

Un anneau gastrique ajustable est moins efficace qu’un bypass gastrique ou une sleeve. Les patients qui supportent un anneau (ce qui n’est pas le cas de tout le monde) peuvent perdre en moyenne jusqu’à 50 % de leurs excès de poids.

Une étude menée en 2021 révèle que les personnes porteuses d’un anneau gastrique ont perdu environ 15 % de leur poids, soit la moitié seulement du poids perdu par des patients ayant subi un bypass. D’autres études confirment cette tendance.

Les avantages d’un anneau gastrique

  • La chirurgie est moins invasive. On ne coupe et on ne détourne aucun organe.
  • L’anneau est réglable. Il peut être serré plus ou moins fort à l’aide d’une solution saline et un petit boîtier situé sous la peau.
  • L’opération est réversible. Il est toujours possible d’enlever l’anneau.
  • Par rapport à un bypass gastrique ou une sleeve, le risque de complications (une infection par exemple) pendant et juste après l’intervention est plus limité.
  • Par rapport à un bypass gastrique, le risque de décès pendant et juste après l’intervention est plus limité (moins de 0,1 % des patients). 

Les inconvénients et risques d’un anneau gastrique 

  • Un anneau gastrique obstrue le passage des aliments, ce qui peut être particulièrement désagréable.
  • De nombreux patients porteurs d’un anneau gastrique ont tendance à privilégier des aliments liquides et riches en calories qui passent plus facilement, comme des crèmes glacées et des milkshakes. Au détriment d’un régime sain.
  • L’anneau est un corps étranger et il est sujet à l’usure.
  • Près de 50 % des patients souffrent de complications à long terme : l’anneau gastrique se déplace, il transperce lentement la paroi de l’estomac (c’est très douloureux) ou il présente des fuites.
  • En raison de toutes ces complications et des résultats décevants de l’intervention, de nombreux patients porteurs d’un anneau gastrique optent finalement pour un bypass gastrique ou une sleeve
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​La sleeve gastroplastie endoscopique (SGE), une nouvelle intervention

La sleeve gastroplastie endoscopique (SGE) est une technique relativement récente. À l’aide d’un endoscope passant par la bouche, on réduit la taille de l’estomac par l’intérieur. Ce n’est pas une réduction de l’estomac au sens classique. Il n’y a pas d’incision, pas de cicatrice, et aucune partie de l’estomac n’est enlevée. 

Cette technique est déjà appliquée sur des patients ayant un IMC de 30 ou plus si un régime alimentaire et de l’exercice physique ne suffisent pas. L’intervention n’est pas remboursée par l’assurance maladie.

Comment se déroule une sleeve gastroplastie endoscopique ?

L’intervention est pratiquée sous anesthésie générale à l’aide d’un endoscope (un tube flexible doté d’une caméra à une extrémité) et d’un appareil de suture spécial. Avec cet appareil, on crée un ou plusieurs plis dans la paroi de l’estomac et ces plis sont ensuite fixés ensemble. Cela permet de diminuer de 70 à 80 % le volume de l’estomac.

C’est une intervention moins invasive qu’un bypass ou une sleeve. Le patient peut généralement quitter l’hôpital le jour même.

Vu qu’aucune partie d’organe n’est enlevée, la sleeve gastroplastie endoscopique est en théorie réversible.

Selon le National Institute for Health and Care (NICE), un organisme britannique réputé, les données disponibles sont suffisantes pour qualifier cette intervention de sûre et efficace chez les personnes dont l’indice de masse corporelle est supérieur à 30, pour autant qu’elle s’accompagne d’un mode de vie sain par la suite. On ne dispose pas encore de données scientifiques sur l’efficacité à long terme de la SGE.

La sleeve gastroplastie endoscopique (SGE)

Quel poids peut-on perdre avec cette intervention ?

Une étude récente a montré que des personnes ayant subi une SGE avaient en moyenne perdu près de 50 % de leur excès de poids ou 14 % de leur poids total après un an. Près de 7 personnes sur 10 étaient encore à 25 % de perte de leur surpoids après deux ans.

Les avantages d’une sleeve gastroplastie endoscopique

  • L’intervention est moins invasive. Il n’y a pas d’incision et aucune partie d’organe n’est enlevée.
  • La récupération est rapide. Le patient peut généralement rentrer chez lui le jour même.
  • Le risque de complications sérieuses (comme une hémorragie ou une infection) est très limité (2 %). 

Les inconvénients d’une sleeve gastroplastie endoscopique

  • On dispose de peu de données sur son efficacité à long terme.
  • L’intervention n’est pas remboursée par l’assurance maladie.
  • Selon l’étude, près de 2 patients sur 3 ont ressenti des gênes légères (douleurs et nausées) pendant les premiers jours qui ont suivi l’intervention. Cela s’est amélioré après une semaine. 
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Une opération bariatrique est-elle remboursée ?

Les remboursements ne concernent que la sleeve, le bypass ou l‘anneau gastrique.

Il faut répondre aux conditions suivantes pour pouvoir prétendre à un remboursement par la caisse d’assurance maladie :

  • Être âgé d’au moins 18 ans.
  • Avoir un indice de masse corporelle (IMC) de 40 ou plus (35 ou plus si le patient souffre de diabète, d’hypertension résistante aux traitements ou d’apnées du sommeil) ou avoir déjà subi une réduction de l’estomac.
  • Avoir suivi un régime pendant au moins un an, sans succès durable.
  • Avoir reçu l’approbation d’une équipe pluridisciplinaire comprenant un chirurgien, un spécialiste en médecine interne et un psychiatre ou un psychologue clinicien.

Même dans les situations où l’assurance maladie obligatoire intervient, le prix de l’intervention reste élevé. Si vous optez pour une chambre à plusieurs lits, vous devrez compter 1 200 € au minimum, à vos frais donc. Si vous choisissez une chambre particulière, le prix pourra monter jusqu’à plus de 4 000 €. Certaines assurances hospitalisation interviennent pour une partie de la facture.

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​Que se passe-t-il après une opération d'amaigrissement ?

Le suivi médical après une opération d'amaigrissement

Selon l’Association Belge pour l’Etude de l’Obésité (BASO), les patients qui ont subi une chirurgie bariatrique doivent en principe être suivis dans un centre spécialisé pendant au moins deux ans. Ce suivi est important pour vérifier que tout se passe bien et pour détecter des complications éventuelles.

Parallèlement au suivi par le chirurgien ou l’endocrinologue (spécialiste de l’équilibre hormonal), il est conseillé de se faire suivre par un diététicien et un psychologue.

Le diététicien analyse votre alimentation et vous donne des conseils nutritionnels. C’est important pour éviter certaines carences (en protéines ou en fer, par exemple) et d’éventuels problèmes comme les nausées et la constipation. Pour favoriser la guérison après l’intervention, on conseille dans de nombreux hôpitaux de ne consommer que des liquides puis des aliments mous en purée durant les premières semaines. Après une sleeve ou un bypass gastrique, le patient doit en principe prendre des compléments alimentaires à vie afin d’éviter des carences.

Le psychologue aide le patient à faire face aux défis qui peuvent être liés à une chirurgie bariatrique. Il est par exemple important de trouver des alternatives à la nourriture pour les mangeurs émotionnels pour qu’ils puissent combattre leur stress et profiter de la vie d’une manière saine. Pour de multiples raisons, certains patients ayant subi une chirurgie bariatrique présentent des symptômes psychologiques qui nécessitent une attention particulière. Une étude récente suggère un risque légèrement plus élevé de suicide après une intervention.

Un suivi efficace par son médecin généraliste est également crucial. Après une réduction de l’estomac, il faut en principe prévoir des prises de sang régulières, à vie.

Quels sont les aliments déconseillés ou interdits après une chirurgie bariatrique ?

Certains aliments sont déconseillés après une réduction de l’estomac car ils peuvent provoquer des symptômes ou limiter la perte de poids.

Par exemple, de nombreux patients ayant subi un bypass gastrique souffrent de dumping lorsqu’ils consomment des produits riches en sucres : nausées soudaines, vertiges, palpitations. Les produits riches en sucres leur sont donc déconseillés.

De nombreux patients souffrent de flatulences et ne se sentent pas bien quand ils consomment des boissons gazeuses.

Les aliments gras et frits peuvent provoquer des nausées et la diarrhée.

Les viandes dures et les aliments riches en fibres difficiles à mâcher peuvent aussi provoquer une sensation de mal-être et des vomissements à cause d’une obstruction dans l’estomac ou dans la poche gastrique.

La consommation d’alcool doit également être surveillée. Un bypass gastrique augmente le risque de dépendance à l’alcool.

Faut-il changer de mode de vie ?

Oui, sans aucun doute !

Une chirurgie bariatrique n’est malheureusement pas un remède miracle qui règle tous les problèmes sans exiger d’effort et de discipline après l’intervention. Pour des résultats durables, il est essentiel de modifier durablement son mode de vie.

Pour la plupart des patients, manger moins au début ne sera pas trop difficile, grâce à l’opération. Mais appliquer des règles diététiques strictes pour éviter des carences et adopter des habitudes alimentaires saines et équilibrées dans la durée sera plus compliqué pour la plupart des personnes ayant subi une chirurgie.

Quel est le meilleur régime pour perdre du poids?

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