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Funérailles écologiques: les options demeurent limitées en Belgique

31 octobre 2017
Funérailles écologiques

Le cercueil en carton et le linceul sont désormais admis, du moins en Flandre et à Bruxelles. Mais pas les procédés futuristes tels que la lyophilisation, l'aquamation ou l'humusation.

En Belgique, une dépouille ne peut être qu'enterrée ou brûlée. Mais ces pratiques ont un impact non négligeable sur l'environnement et la santé publique. L'inhumation pollue les sols et les nappes phréatiques via le processus de décomposition du corps et du cercueil qui libère métaux lourds, résidus de médicaments, pesticides et autres. La crémation, elle, est coûteuse en énergie fossile et génère des rejets toxiques dans l'atmosphère.

Des pistes pour moins polluer

En Flandre et à Bruxelles, il est possible de se faire enterrer dans un linceul. Ce qui demeure interdit en Wallonie. La même disparité régionale vaut pour le cercueil en carton, plus écologique (du moins en cas d'inhumation) et bien moins cher (comptez 150€).

Après une crémation, il est possible d'opter pour une urne en bois recyclé, en argile ou en végétaux. Et lors d'une inhumation, pour une concession sans pierre tombale, laquelle impacte l'environnement du fait de son extraction, sa découpe et, souvent, son transport depuis l'Asie.

Techniques futuristes mais interdites

Des traitements des dépouilles plus futuristes, autorisés dans certains pays, demeurent pour l'heure interdits chez nous. Il s'agit de la lyophilisation (congélation du corps puis dépose dans de l'azote liquide pour le rendre friable) et de l'aquamation (passage par un bain d'acide). Quant à l'humusation (transformation du corps en compost), une pétition en faveur de sa légalisation circule actuellement en Belgique.