Funérailles écologiques: les options demeurent limitées en Belgique

En Belgique, une dépouille ne peut être qu'enterrée ou brûlée. Mais ces pratiques ont un impact non négligeable sur l'environnement et la santé publique. L'inhumation pollue les sols et les nappes phréatiques via le processus de décomposition du corps et du cercueil qui libère métaux lourds, résidus de médicaments, pesticides et autres. La crémation, elle, est coûteuse en énergie fossile et génère des rejets toxiques dans l'atmosphère.
Des pistes pour moins polluer
En Flandre et à Bruxelles, il est possible de se faire enterrer dans un linceul. Ce qui demeure interdit en Wallonie. La même disparité régionale vaut pour le cercueil en carton, plus écologique (du moins en cas d'inhumation) et bien moins cher (comptez 150€).
Après une crémation, il est possible d'opter pour une urne en bois recyclé, en argile ou en végétaux. Et lors d'une inhumation, pour une concession sans pierre tombale, laquelle impacte l'environnement du fait de son extraction, sa découpe et, souvent, son transport depuis l'Asie.