Augmentation mammaire : prix, risques et durée de vie des implants


Sur cette page
- En quoi consiste une augmentation mammaire ?
- Les différents types d’implants mammaires
- Comment se déroule une augmentation mammaire ?
- Augmentation mammaire : et après l‘intervention ?
- Quelle est la durée de vie des implants mammaires en silicone ?
- Les risques et complications possibles de l’augmentation mammaire
- Combien coûte une augmentation mammaire par implants ?
- C’est quoi le Registre Central de Traçabilité (RCT) ?
En quoi consiste une augmentation mammaire ?
Il y a différentes façons d’augmenter la taille des seins. Dans la plupart des cas, le chirurgien place des implants mammaires en silicone dans les seins. Cette intervention est généralement pratiquée sous anesthésie générale.
L’opération dure normalement près d’une heure et elle est souvent pratiquée en hôpital de jour. Dans de nombreux hôpitaux et cliniques privées, le patient peut rentrer à la maison le jour même en se faisant accompagner lors de sa sortie.
Où le chirurgien place-t-il les implants ?
Après avoir pratiqué l’incision, le chirurgien place les implants devant ou (partiellement) derrière le grand muscle pectoral. Quelle est la meilleure option ? Cela dépend de plusieurs facteurs comme la morphologie, le type d’implant et les préférences de la patiente et du chirurgien.
La pose de l’implant devant le muscle pectoral (directement derrière le tissu mammaire) est souvent moins douloureuse qu’une pose derrière ce muscle. Mais chez les patientes ayant peu de tissu mammaire, il peut être préférable de poser la prothèse (partiellement) derrière le muscle pectoral, notamment pour empêcher que l’on voie les bords des implants.
Si l’implant est positionné devant le muscle pectoral, cela peut compliquer l’examen de dépistage du cancer du sein par mammographie (voir ci-dessous). C’est un élément à prendre en compte.
Le chirurgien place les implants devant ou (partiellement) derrière le grand muscle pectoral.
Où se situe la cicatrice ?
En cours d’opération, le chirurgien pratique une incision à l’endroit où les implants vont être insérés. C’est là que se situe la cicatrice. Il existe plusieurs possibilités :
- sous le pli du sein ;
- le long du bord de l’aréole ;
- dans l’aisselle.
Si vous prévoyez encore d’allaiter, vous devez savoir que les techniques prévoyant des incisions dans la région des mamelons peuvent réduire le bon fonctionnement de l’allaitement.
Notre enquête sur les augmentations mammaires
Vers le haut de la pageLes différents types d’implants mammaires
Il existe différents types d’implants mammaires. Les principales différences se situent au niveau du remplissage, de l’enveloppe et de la forme des implants.
Eau saline ou gel de silicone
Certains implants sont remplis de sérum physiologique. Mais ils ne sont plus couramment utilisés. Aujourd’hui, les chirurgiens y préfèrent les implants remplis de gel de silicone "cohésif". Cette substance plus épaisse, semblable à un gel, conserve sa forme même si l’implant est endommagé. La structure de ces implants peut faire penser à des bonbons gélifiés.
Surface rugueuse ou surface lisse
La face extérieure des implants est toujours en silicone élastique. Elle peut être relativement rugueuse (texturée) ou (presque) lisse. Les implants à surface rugueuse restent mieux en place mais ils sont moins populaires depuis qu’ils sont associés à des risques de lymphome (cancer du système lymphatique). Certains chirurgiens optent aujourd’hui pour des implants "nano-texturés". Leur surface présente de très légères bosses. Il faudra d’autres études pour déterminer si ce type d’implant permet vraiment d’obtenir de meilleurs résultats.
Rond ou en forme de goutte
Les patientes ont le choix entre des implants ronds et des implants en forme de goutte, dits "anatomiques". Les implants anatomiques sont apparus pour les femmes qui visent un aspect naturel. Mais certains chirurgiens affirment que les implants ronds permettent aussi d’obtenir ce look naturel.
Le lipofilling, qu’est-ce que c’est ?
Le lipofilling est une alternative aux implants mammaires en silicone. Avec cette technique, le chirurgien augmente le volume de vos seins en utilisant votre propre tissu adipeux (graisse) qu’il prélève par liposuccion à un autre endroit de votre corps, par exemple dans l’abdomen ou dans les hanches. Cette graisse est ensuite purifiée et injectée dans les seins.
Cette technique doit généralement être répétée plusieurs fois pour avoir un effet suffisant parce qu’une partie de la graisse injectée se décompose. De plus, elle ne convient pas à toutes les femmes. Par exemple pas aux patientes très minces parce qu’elles n’ont pas d’excès de graisse.
Vers le haut de la pageComment se déroule une augmentation mammaire ?
Les étapes à suivre avant l’intervention
Si vous envisagez une augmentation mammaire, vous devez d’abord vous rendre une ou deux fois (parfois plus) en consultation chez le chirurgien. Lors de ces consultations, il vous questionne par rapport à vos attentes et examine ce qui est possible et/ou conseillé dans votre cas. Il vous donne aussi différentes explications à propos de l’opération et vous informe sur les risques qui y sont liés. Mais dans la pratique, cela ne se passe pas nécessairement comme prévu.
Examen médical
Le médecin vous questionnera probablement sur vos antécédents médicaux, votre état de santé et votre mode de vie. Il examinera aussi vos seins. Dans certains cas, il prescrira une mammographie ou une échographie de vos seins pour écarter tout risque de cancer du sein (une contre-indication à une augmentation mammaire). Parfois, il vous fera une prise de sang.
Bilan psychologique
En principe, le chirurgien doit aussi vous interroger sur votre santé mentale. Certains problèmes psychologiques doivent en effet inciter à la prudence. Par exemple la dysmorphie corporelle (dysmorphophobie).
Entretien avec l’anesthésiste
Dans la plupart des cas, une augmentation mammaire se fait sous anesthésie générale. Et donc, l’anesthésiste doit aussi vous poser quelques questions avant l’intervention. Consultez notre dossier consacré à l’anesthésie.
Les questions que l’anesthésiste doit vous poser
Précautions importantes
Les fumeurs doivent arrêter le tabagisme plusieurs semaines avant l’intervention parce que le tabac augmente le risque de complications. Il est aussi fortement conseillé d’arrêter la consommation d’alcool deux semaines avant l’opération parce que l’alcool augmente le risque d’hématomes et de saignements. Si vous prenez des médicaments ou des compléments alimentaires, vous devrez peut-être les arrêter ou les réduire, en fonction du type.
Quid des listes d’attente ?
Dans certaines cliniques, il y a des listes d’attente de plusieurs mois. Dans d’autres, il est possible de programmer une opération plus rapidement.
Il faut savoir qu’en Belgique, les chirurgiens doivent attendre au moins 15 jours après la première consultation pour pouvoir opérer. Ce délai obligatoire est important : il évite qu’un patient se fasse opérer sur un coup de tête.
Vers le haut de la pageAugmentation mammaire : et après l‘intervention ?
Lors des premiers jours qui suivent l’intervention, vos seins peuvent être tendus et sensibles. Lever les bras risque d’être inconfortable. Des antidouleurs peuvent aider à soulager les douleurs.
Quelle est la durée de la convalescence ?
Vous devrez vous reposer pendant les quatre à six semaines suivant l’opération : ne pas soulever de charges lourdes et ne pas faire d’efforts soutenus. Durant cette période, vous devrez porter jour et nuit un soutien-gorge de sport spécial pour soutenir vos seins.
Pendant combien de temps les seins restent-ils gonflés après l’intervention ?
Après l’opération, les seins peuvent être gonflés et présenter un aspect peu naturel. C’est normal. Ils dégonfleront normalement durant les jours et semaines qui suivent. Il faudra attendre deux à trois mois pour pouvoir évaluer le résultat final.
Quelle est la fréquence des contrôles médicaux après une augmentation mammaire ?
Au cours de la première année suivant l’intervention, vous devrez généralement revoir plusieurs fois le chirurgien pour qu’il contrôle si tout se passe bien.
Après la première année, la Société Royale Belge de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (Royal Belgian Society for Plastic Surgery, RBSPS) conseille un contrôle annuel. La Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SoFCPRE) estime qu’un contrôle des implants tous les deux ou trois ans suffit. S’il y a une accumulation de liquide ou si vous constatez un gonflement anormal du sein, vous devrez évidemment consulter plus tôt.
Dans la pratique, c’est parfois le gynécologue de la patiente qui se charge du contrôle des implants.
Vers le haut de la pageQuelle est la durée de vie des implants mammaires en silicone ?
Les implants mammaires ne sont normalement pas conçus pour durer toute une vie. Il faut tenir à l’œil qu’ils devront être tôt ou tard enlevés ou remplacés, ce qui implique des coûts et des risques.Certaines femmes font remplacer leurs implants pour des raisons purement esthétiques, parce que l’effet n’est plus aussi beau. Le corps change, les implants peuvent bouger, etc. Mais une nouvelle intervention est souvent nécessaire en raison de complications : contracture capsulaire ou fissures dans les implants.
Selon l’American Society of Plastic Surgeons (ASPS), la plupart des femmes font remplacer ou enlever leurs implants après 10 à 20 ans. La Société Royale Belge de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique estime que de 10 à 30 % des patientes subissent une réintervention après 10 ans et que la durée de vie des implants est en moyenne de 10 à 15 ans.
Dans le cas de complications provoquées par les implants, l’assurance maladie obligatoire peut intervenir. Selon des chiffres qui nous ont été communiqués par l’INAMI, 2 310 implants mammaires ont été retirés pour raisons médicales en 2023. Vers le haut de la page
Les risques et complications possibles de l’augmentation mammaire
Toute opération comporte des risques. L’augmentation mammaire n’échappe pas à la règle. Heureusement, les complications sévères sont rares.
Découvrez ci-dessous quelques exemples de complications possibles. Vous trouverez un aperçu plus complet dans cette fiche d’information publiée par la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique (SoFCPRE).
Complications dues à l’anesthésie
Une augmentation mammaire se pratique le plus souvent sous anesthésie générale. Cette anesthésie comporte ses propres risques en ce qui concerne les complications. Par exemple, si une partie du contenu de l’estomac se retrouve dans les poumons via la trachée, il peut en résulter des lésions pulmonaires. C’est pour cela qu’il est primordial d’être à jeun pour une intervention chirurgicale sous anesthésie.
Caillots sanguins
Comme c’est le cas lors de n’importe quelle opération, des caillots sanguins peuvent se former dans les veines pendant ou après l’intervention (thrombo-embolie veineuse). Il y a le risque que ces caillots pénètrent dans les poumons via la circulation sanguine et qu’ils y bloquent l’approvisionnement en sang (embolie pulmonaire).
La thrombo-embolie veineuse est heureusement une complication rare. On estime qu’une patiente sur 10 000 seulement subissant une augmentation mammaire est confrontée à ce problème. Lorsque cela se produit, une partie du poumon peut mourir. La patiente elle-même peut y laisser la vie.
Saignements post-opératoires
Des saignements peuvent se produire pendant ou après l’opération. En cas d’hémorragie post-opératoire, les seins commencent à gonfler. Dans ce cas, il sera peut-être nécessaire de pratiquer une nouvelle intervention chirurgicale pour éliminer le sang qui s’est accumulé. Ce risque de complication est le plus élevé juste après l’opération mais il peut encore survenir une ou deux semaines après l’intervention.
Selon la British Association of Plastic Reconstructive and Aesthetic Surgeons (BAPRAS), ces saignements post-opératoires surviennent chez moins d’une patiente sur 100 subissant une augmentation mammaire.
Infection
La plaie chirurgicale peut s’enflammer mais il se peut aussi qu’une infection apparaisse autour de l’implant. Cela peut provoquer une douleur, un gonflement et aussi de la fièvre. Une infection légère peut être traitée à coups d’antibiotiques mais en cas d’infection sévère, il faut pratiquer une nouvelle intervention et le chirurgien doit ôter l’implant. Dans ce cas, il n’est pas possible de placer directement une nouvelle prothèse : il faut attendre que les effets de l’infection aient complètement disparu, généralement trois à six mois.
La British Association of Plastic Reconstructive and Aesthetic Surgeons estime que moins d’une patiente sur 1 000 souffre d’infection suite à une augmentation mammaire.
Sensations moindres ou différentes dans les seins
Après l’intervention, la patiente peut ressentir des sensations différentes au niveau des mamelons et de la peau des seins. Ce phénomène disparaît généralement après quelques mois. Mais chez une femme sur 10 qui en souffre, le phénomène est permanent. Ce problème peut impacter la vie sexuelle.
Contracture capsulaire ou formation excessive de capsule
Avec le temps, un tissu cicatriciel se forme autour de l’implant. C’est normal. Ce tissu forme une espèce de capsule destinée à séparer le corps étranger du reste du corps. Dans la plupart des cas, cette capsule est fine et souple. Mais chez certaines patientes, on constate une formation excessive de capsule, qui devient trop dure et trop serrée. Elles ont l’impression d’avoir un sein plus dur. Ce sein peut commencer à faire mal et même changer de forme.
Plus l’implant reste longtemps dans le corps, plus ce risque est élevé. Une brochure chirurgicale de la Nederlandse Vereniging voor Plastische Chirurgie (NVPC) signale qu’après 10 ans, de 11 à 20 % des patientes ayant subi une augmentation mammaire esthétique souffrent de ce phénomène.
La formation excessive de capsule est plus fréquente si l’implant a été placé devant le muscle pectoral. Dans les cas graves, il est nécessaire d’enlever ou de remplacer la prothèse. Si vous faites placer de nouveaux implants et si vous avez déjà souffert de ce problème, le risque est malheureusement plus élevé que vous y soyez à nouveau confrontée.
Une patiente souffre de contracture capsulaire. Source: Archives of Plastic Surgery.
Fissures
La British Association of Plastic Reconstructive and Aesthetic Surgeons estime que la moitié des implants présentent des fissures après 15 ans. Si le tissu cicatriciel autour de l’implant (la "capsule") présente également des fissures, il est possible que des particules de gel de silicone s’échappent et se retrouvent ailleurs dans le corps. Cela peut provoquer des réactions inflammatoires locales. Les répercussions d’une rupture d’implant sur la santé ne sont pas claires.
BIA-ALCL et autres cancers rares
Les femmes porteuses d’implants mammaires présentent un risque plus élevé de BIA-ALCL (lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires), un cancer rare. Ce n’est pas un cancer du sein mais une forme de lymphome. Les experts estiment aujourd’hui qu’il touche entre une femme sur 1 000 et une femme sur 10 000. Ces chiffres sont communiqués par l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS).
Ce cancer rare est plus souvent observé chez des femmes portant des implants mammaires texturés (avec un côté extérieur rugueux). Mais on n’exclut pas, au stade actuel des recherches, que des femmes portant des implants lisses puissent également développer la maladie. Les causes du BIA-ALCL ne sont pas encore très claires.
Il n’apparaît généralement que huit à dix ans après le placement des prothèses. Un sein gonflé ou une grosseur sont des signaux d’alarme. Si le cancer est détecté à un stade précoce, le pronostic est bon. Il est important de procéder à un auto-examen régulier et de consulter périodiquement le chirurgien.
On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas que le BIA-ALCL. Dans de très rares cas, d’autres formes de cancer peuvent apparaître dans le tissu cicatriciel autour des implants. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a récemment mis en garde contre le BIA-SCC (Breast Implant Associated Squamous Cell Carcinoma - Carcinome à cellule squameuse associé aux implants mammaires). Et en Belgique, l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) a reçu trois rapports de patientes chez lesquelles un "lymphome diffus à grandes cellules B" (LDGCB) a été découvert dans la capsule.
Maladie des implants mammaires
Certaines patientes attribuent aux implants mammaires certains symptômes qu’elles ressentent (fatigue, douleurs articulaires et musculaires, troubles de la concentration, éruptions cutanées, anxiété, etc). Ces symptômes sont appelés "maladie des implants mammaires" (breast implant illness).
Au stade actuel des recherches, il n’existe pas de preuve scientifique convaincante que ces symptômes sont effectivement provoqués par des prothèses mammaires. Mais chez une partie des patientes concernées, ils disparaissent après l’enlèvement de leurs implants.
Difficultés lors du dépistage du cancer du sein
Si vous envisagez une augmentation mammaire, vous devez aussi savoir que les implants ne laissent pas passer les rayons X. Cela peut compliquer une mammographie destinée à déceler un cancer du sein. La difficulté de cet examen dépend de la taille et de l’emplacement des implants. Les implants de grande taille placés devant le muscle pectoral présentent le plus de difficultés. Mais en ayant recours à des techniques adaptées (vues d’Eklund), les techniciens de laboratoire parviennent généralement à contourner en partie cette difficulté.
Une biopsie mammaire (le médecin prélève du tissu mammaire à l’aide d’une aiguille) peut aussi être difficile si vous portez des implants. Il devra être doublement précautionneux pour éviter de les endommager.
Vers le haut de la pageCombien coûte une augmentation mammaire par implants ?
Les prix varient. Nous avons mené l’enquête dans 19 cliniques de beauté et relevé des prix allant de 2 995 € à plus de 7 000 € pour une augmentation mammaire par implants en silicone. A quelques exceptions près (par exemple s’il n’y a pas de développement des seins), l’opération n’est pas remboursée par l’assurance maladie. Vers le haut de la pageC’est quoi le Registre Central de Traçabilité (RCT) ?
Le scandale des prothèses PIP, cela vous dit quelque chose ?
Entre 2001 et 2010, de nombreuses femmes se sont fait placer des implants mammaires fournis par l’entreprise Poly Implant Prothèse (PIP), installée dans le sud de la France. Cette société remplissait ses prothèses avec un gel de silicone industriel qui n’était pas adapté pour le corps humain. Ces implants PIP se fissuraient beaucoup plus rapidement que les autres prothèses. Les femmes portant des implants PIP fissurés ont été invitées par l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS) à les faire enlever au plus vite parce que le gel qui s’en dégageait pouvait provoquer des inflammations et d’éventuels problèmes de santé.
Le souci est que de nombreuses patientes ne savaient pas/plus quelle marque d’implants on leur avait posé. Le Registre Central de Traçabilité n’existait pas encore. Aujourd’hui, il existe.
Depuis le 1er mai 2021, les professionnels de la santé sont tenus d’inscrire dans ce registre tous les implants (mammaires et autres) posés ou retirés. Si un problème apparaît avec un implant spécifique, l’AFMPS peut remonter jusqu’aux prestataires de soins concernés, qui peuvent à leur tour informer les patients concernés.
Toutefois, l’AFMPS n’a pas la garantie que tous les chirurgiens se plient à cette obligation.
En tant que patiente, vous pouvez effectuer ce contrôle en demandant une carte d’implant à votre chirurgien. C’est un document PDF reprenant les données relatives aux implants qui vont ont été posés et aux prestataires de soins qui les ont posés ou enlevés. Vous pouvez également télécharger le document via la plateforme masante.belgique.be qui a accès au Registre Central de Traçabilité.
Vers le haut de la page