Réforme fiscale 2025 de l’Arizona : ce qui va changer pour votre portefeuille
Le gouvernement Arizona, dans le cadre de l’accord de Pâques, prévoit un ensemble de modifications fiscales dès l’année de revenus 2025. De nombreux avantages fiscaux seront supprimés ou réduits. Décryptage des principaux changements à venir.

Sur cette page
Les suppressions d’avantages fiscaux : une politique de rationalisation
Fin de plusieurs réductions d’impôt populaires
Le gouvernement prévoit de supprimer plusieurs dispositifs fiscaux jugés coûteux ou obsolètes :
- Réduction pour frais d’adoption : aujourd’hui fixée à 20 % des frais, avec un plafond de 6 530 €, cette réduction disparaîtra dès 2025.
- Avantage fiscal pour l’achat de véhicules électriques : les réductions de 15 % de la valeur d'acquisition, allant jusqu’à 5 350 € pour un véhicule à quatre roues et 3 270 € une moto ou un tricycle seront également supprimées.
- Régime PC-privé : l'intervention de l'employeur exonérée pour un ordinateur personnel (jusqu’à 1 070 €) prendra fin au 1er juillet 2025.
- Forfait de frais pour les longs trajets domicile-travail : accordé aux travailleurs vivant à plus de 75 km de leur lieu de travail (75 à 175 €), il sera également supprimé.
- Réduction pour l’assurance de protection juridique : 40 % d'abattement fiscal sur un montant de prime inférieur ou égal à 320 euros, supprimé en 2025.
- Déduction des intérêts sur les prêts pour une seconde résidence : cette déduction disparaîtra, même pour les prêts déjà existants.
Avantages fiscaux revus à la baisse
Moins d’avantages pour les pensions alimentaires et les dons
- Pensions alimentaires : la déduction actuelle de 80 % sera réduite progressivement à 70 %, puis 60 %, pour atteindre 50 %.
- Réduction pour les dons : la réduction fiscale passera de 45 % à 30 %, à compter de 2025.
Des mesures favorables aux jeunes travailleurs et travailleurs flexibles
Davantage de soutien pour les enfants à charge
Les règles seront assouplies pour les enfants qui travaillent tout en restant à charge :
- Les ressources nettes maximum pour rester à charge passeront à 12 000 €.
- Le plafond de revenus professionnels non pris en compte sera doublé, passant à 6 840 €.
Extension du plafond pour les flexijobs
Les travailleurs non retraités bénéficiant d’un revenu flexi pourront en profiter jusqu’à 18 000 € exonérés d’impôts, contre 12 000 € actuellement. Vers le haut de la pageFini les pénalités automatiques pour erreur fiscale
Jusqu’à présent, une erreur dans la déclaration fiscale entraînait automatiquement une majoration de 10 %, même en cas de bonne foi. À partir de 2025, le fisc devra prouver une intention frauduleuse avant d’appliquer une sanction. Vers le haut de la pageAutres mesures : régularisation et gel des indexations
Nouvelle procédure de régularisation fiscale
Une régularisation des avoirs non déclarés est prévue, avec des taux de pénalité de :
- 45 % pour les capitaux fiscalement prescrits,
- 30 % pour les capitaux non prescrits.
En savoir plus sur cette mesure
Gel de l’indexation des avantages fiscaux
Le gouvernement entend geler l’indexation des plafonds fiscaux de 2025 à 2029, comme cela a déjà été fait entre 2020 et 2023. Une décision qui limitera l’ajustement des montants à l’inflation.
Conclusion
L’année 2025 marquera un tournant dans la politique fiscale de notre pays. Si certains y verront une simplification et une rationalisation du système, d’autres déploreront la fin de nombreux avantages. Il sera essentiel de bien anticiper ces changements pour optimiser sa situation fiscale à temps.
Nous demandons au gouvernement de prévoir des mesures transitoires suffisantes, d'autant plus qu'à la mi-2025, (presque) aucune législation fiscale définitive n'a encore été adoptée pour les dépenses/décisions que le contribuable consommateur est en train de prendre ou a déjà prises au cours de la première partie de 2025.
En outre, certaines décisions ont été (en partie) prises par le contribuable dans le passé sur la base d'un avantage fiscal promis (pensez à l'avantage fiscal pour les intérêts d'un prêt pour une résidence secondaire). De même, les montants des pensions alimentaires en cas de divorce ont été convenus par le passé ou les décisions des tribunaux ont été prises en tenant compte d'un régime fiscal particulier. Modifier aujourd'hui le régime fiscal des accords existants en matière de pensions alimentaires revient à rompre un équilibre souvent délicat dans la situation de divorce.
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