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Quelle est la meilleure marque d’eau à boire ?

Nos experts ont testé 30 eaux plates en bouteille pour trouver les meilleures parmi celles disponibles en Belgique. Ils se sont notamment penchés sur leur étiquette et les ont analysées pour savoir si elles tiennent leurs promesses en matière de minéraux, mais aussi pour vérifier la présence éventuelle de contaminants comme des pesticides, plus précisément leurs métabolites (ou produits de dégradation), des PFAS et des TFA. Découvrez comment ils ont mené leur enquête, ainsi que leurs conclusions.

Expertise:
Rédaction:
17 juillet 2025
Choisir la meilleure marque d'eau en bouteille

Pourquoi testons-nous l’eau en bouteille ?

L’eau en bouteille peut sembler banale. Pourtant, face à la multitude de marques, aux slogans séduisants (« purifiante », « source naturelle de jeunesse ») et aux promesses nutritionnelles (comme « en calcium » ou « riche en magnésium ») de certaines d’entre elles, il est légitime de se demander si toutes les eaux se valent réellement.

Dans un contexte où l’on s’inquiète de plus en plus de la présence de substances comme les PFAS dans l’eau du robinet, beaucoup de consommateurs se tournent vers des alternatives perçues comme plus sûres. Mais l’eau en bouteille est-elle vraiment meilleure que l’eau du robinet ? Notre objectif est d’y voir plus clair.

Ce test comparatif vise à vérifier si les eaux plates en bouteille tiennent leurs promesses, à analyser leur composition réelle, et à déterminer si certaines peuvent réellement être considérées comme les meilleures eaux en bouteille.

Les Belges consomment beaucoup d’eau en bouteille

En Belgique, de nombreuses personnes semblent préférer l’eau en bouteille à celle du robinet. Les chiffres le confirment : en 2014, moins de 40 % des Belges déclaraient boire exclusivement de l’eau du robinet — un des taux les plus faibles de l’Union européenne. 

Le recours à l’eau en bouteille est donc profondément ancré dans les habitudes de consommation.

L’eau en bouteille : un produit de consommation essentiel

L’eau est vitale : elle compose 60 à 70 % de notre corps et assure des fonctions fondamentales telles que la régulation thermique, la digestion, ou encore l’élimination des déchets. Chaque jour, nous devons compenser les pertes hydriques naturelles par une consommation suffisante d’eau.

Elle constitue donc un produit essentiel pour notre santé et les Belges sont de grands consommateurs d’eau en bouteille, un produit également prisé par des publics particulièrement vulnérables, comme les nourrissons. Dans ce contexte, la qualité de l’eau que nous buvons est plus que jamais importante. C’est pourquoi nous avons mené ce test comparatif, afin d’identifier les meilleures eaux en bouteille disponibles sur le marché.

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Quelles eaux avons-nous testées ?

Pour notre test, nous nous sommes concentrés sur l'eau plate. Nous avons sélectionné une série de produits parmi les principales marques vendues en Belgique, y compris celles des distributeurs actifs sur notre territoire.

Au total, notre test porte sur 30 marques différentes, dont Volvic, Spa, Chaudfontaine, Contrex, Valvert, Volvic, Carrefour Classic, Chaudfontaine, Spa, Albert Hein, Delhaize, Cristaline, Boni Selection (Colruyt), Volvic, Everyday (Colruyt) et Saskia (Lidl).

Parmi les produits qui figurent dans notre sélection, on trouve :

  • 22 eaux minérales naturelles et 8 eaux de source.
  • 24 eaux faiblement minéralisées et 6 eaux moyennement à hautement minéralisées.

Un seul produit est constitué d'une bouteille en verre, il s'agit de l'Ordal.

Quelle est la différence entre l’eau minérale naturelle et l’eau de source ?           

L’eau de source et l’eau minérale naturelle proviennent toutes deux d’un aquifère souterrain protégé, mais leur statut juridique et leurs caractéristiques diffèrent.

  • L’eau minérale naturelle 

Elle se distingue par sa pureté microbiologique d’origine et par une composition stable en minéraux et oligo-éléments, indépendamment du débit. Elle peut parfois présenter des propriétés bénéfiques pour la santé. Sa composition ne peut être modifiée, seuls certains traitements physiques (comme l’élimination du fer ou du manganèse) sont autorisés.

  • L’eau de source

Elle doit simplement être potable à l’état naturel. Elle n’a pas l’obligation d’avoir une composition minérale constante et peut subir des traitements légers, comme la filtration ou l’aération.

En résumé, la principale différence réside dans la stabilité de la composition : elle est strictement réglementée pour l’eau minérale naturelle, mais pas pour l’eau de source. Cela ne signifie pas que l’une est forcément plus riche en minéraux que l’autre. 

Eau faiblement ou fortement minéralisée : qu’est-ce que cela signifie ?

L’eau minérale contient des minéraux dissous, et leur quantité est indiquée par le résidu sec à 180°C, exprimé en milligrammes par litre (mg/l). C’est un bon indicateur pour savoir si une eau est faiblement ou fortement minéralisée.

Nous avons séparé les résultats de notre test en deux catégories d’eau

  • Les eaux faiblement minéralisées : moins de 1000 mg/l de résidu sec ;
  • Les eaux moyennement à fortement minéralisées : environ 1000 mg/l ou plus de résidu sec. 

La plupart des eaux du test sont faiblement minéralisées, c'est-à-dire entre 37 et 543 mg/l selon les résultats de nos analyses (entre 32 et 567 mg/l selon les étiquettes). Il y a 6 eaux moyennement à fortement minéralisées. 

Pour une consommation quotidienne, une eau faiblement à moyennement minéralisée convient très bien. Elle aide à bien s’hydrater et à éliminer les déchets via l’urine.

Les eaux fortement minéralisées, quant à elles, peuvent être intéressantes dans certains cas : activité physique intense, besoins nutritionnels particuliers, etc. Elles contiennent parfois des teneurs élevées en sodium, fluor ou sulfates, il est donc utile de lire l’étiquette.

Enfin, bien que certaines boissons pour sportifs soient enrichies en électrolytes (comme le sodium ou le potassium), une eau classique accompagnée d’une alimentation équilibrée suffit dans la majorité des situations.

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Comment testons-nous l’eau en bouteille ?

Lors de notre test, nous avons cherché à répondre à plusieurs questions : 

  • L’étiquette de la bouteille contient-elle tous les éléments légalement obligatoires ? 
  • Les quantités de minéraux annoncés sur l’étiquette sont-elles conformes aux teneurs mesurées ?
  • Trouve-t-on des résidus de polluants dans les eaux testées ?

Pour répondre à ces questions, nous avons :

  • Décortiqué la législation et vérifié chaque étiquette pour nous assurer qu’elle respectait celle-ci ; 
  • Fait analyser les différentes eaux par un laboratoire indépendant.
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De quels critères avons-nous tenu compte pour tester l’eau en bouteille ?

L’étiquette 

Nous avons procédé à une évaluation générale de l'étiquetage, c’est-à-dire des informations indiquées et de leur exactitude. 

Nous avons donc vérifié la présence de différents éléments : la dénomination, le nom et l’adresse du producteur et/ou du distributeur et/ou de l’embouteilleur, la date limite de consommation et les conseils de consommation, le nom et l’emplacement de la source, la composition (teneur en minéraux), les propriétés attribuées et autres allégations. Nous avons aussi évalué la lisibilité de l’information sur l’étiquette.

Enfin, nous avons vérifié l’exactitude des informations présentes sur l’étiquette, c’est-à-dire que nous avons vérifié :

  • S’il y avait des écarts entre les teneurs en minéraux annoncées et celles que nous avons réellement constatées en laboratoire ;
  • Si les allégations éventuelles qui y figurent (comme « Convient pour la préparation des aliments des nourrissons ») sont justifiées.

Les différents minéraux 

L’analyse des minéraux présents dans les eaux plates en bouteille (eaux de source et eaux minérales naturelles) repose sur un cadre réglementaire strict, tant au niveau belge qu’européen. Celles-ci exigent des contrôles précis sur la composition chimique, microbiologique et géologique de l’eau, incluant des éléments comme le calcium, le magnésium ou certains métaux lourds. Les résultats doivent figurer sur l’étiquette.

Les règles garantissent la stabilité de la composition, la sécurité sanitaire et la protection des sources. Lors de nos tests en laboratoire, nous avons analysé les teneurs de 6 minéraux :

  • Les chlorures : Aucune des eaux analysées ne dépasse la limite légale pour les eaux de source (250 mg/l). Les teneurs les plus élevées se trouvent dans des eaux moyennement à fortement minéralisées.
  • Les sulfates : Une eau contenant plus de 200 mg/l de sulfates peut être qualifiée de « sulfatée ». Six eaux testées dépassent la limite pour les eaux de source (250 mg/l), mais ce sont toutes des eaux minérales naturelles, donc conformes à la législation.
  • Le fluor : Une eau dépasse la limite légale pour les eaux de source (1,5 mg/l), mais il s’agit d’une eau minérale naturelle, donc conforme à la législation. Deux eaux ont plus de 1 mg/l de fluor et ne conviennent pas pour la préparation des biberons.
  • Le sodium : La plupart des eaux testées sont pauvres en sodium, et aucune ne dépasse la limite légale pour les eaux de source (200 mg/l). Les eaux adaptées à la préparation des aliments pour nourrissons peuvent contenir au maximum 50 mg/l de sodium, ce qui est le cas partout. Toutes les eaux qui indiquent qu'elles sont adaptées à un régime pauvre en sodium ont effectivement une faible teneur en sodium.
  • Le calcium :  Il n’existe pas de limite légale pour les eaux de source et les eaux minérales naturelles, mais au-delà de 150 mg/l, une eau minérale naturelle peut être dite « calcique » (et c’est le cas pour cinq eaux minérales naturelles moyennement à fortement minéralisées de la sélection).
  • Le magnésium : Une eau est dite « magnésienne » à partir de 50 mg/l. Cinq eaux minérales naturelles moyennement à fortement minéralisées testées répondent à ce critère. Le magnésium contenu dans l’eau peut contribuer à l’apport journalier, mais il reste préférable de miser sur une alimentation équilibrée.

La présence de contaminants  

Nous avons analysé les eaux en laboratoire pour savoir si elles contenaient des résidus de chlorate et de perchlorate, de nitrate et de nitrite, des métabolites de pesticides, des PFAS et du TFA.

Chlorates et perchlorates

Les chlorates sont des sous-produits issus notamment de la désinfection de l’eau au chlore. Les perchlorates, quant à eux, proviennent à la fois de sources naturelles (comme certains sols) et de la pollution industrielle ou agricole.

Ces deux substances peuvent interférer avec le fonctionnement de la thyroïde, en particulier en perturbant l’absorption de l’iode, ce qui les rend préoccupantes pour les nourrissons, femmes enceintes et personnes ayant des troubles thyroïdiens.

Des normes strictes encadrent leur présence dans l’eau potable. En Belgique, conformément à la directive européenne sur l’eau potable (UE 2020/2184), la concentration maximale autorisée pour les chlorates est de 0,25 mg/l. Pour les perchlorates, une valeur guide de 13 µg/l (microgrammes par litre) est recommandée par le Conseil Supérieur de la Santé.

Nitrites et nitrates

Les nitrates sont des composés azotés présents naturellement dans l’environnement, mais leur présence dans l’eau potable provient surtout de la pollution agricole (engrais) ou domestique (eaux usées). Une fois ingérés, ils peuvent partiellement se transformer en nitrites, des substances plus toxiques.

Chez les nourrissons, cela peut causer la cyanose (ou "syndrome du bébé bleu"), et certains composés dérivés des nitrites sont suspectés d’être cancérogènes.

Pour protéger la santé, des normes strictes sont en place :

  • Nitrate : maximum 50 mg/l (25 mg/l si l’eau est destinée aux nourrissons)
  • Nitrite : maximum 0,50 mg/l pour les eaux en bouteille

Une norme combinée existe également pour évaluer les effets cumulés.

Métaux lourds 

Les métaux lourds sont des éléments naturels présents dans les roches souterraines avec lesquelles l’eau entre en contact. Ceux que nous avons analysé dans le cadre de notre test en laboratoire sont l’argent, l’arsenic, le cadmium, le cuivre, le fer, le manganèse, le nickel, le plomb et l’uranium.

Certains comme le plomb, le cadmium, l’arsenic, le nickel ou l’uranium peuvent être toxiques, surtout pour les enfants, les femmes enceintes ou les personnes âgées. D’autres comme le fer ou le manganèse peuvent altérer le goût ou l’apparence de l’eau s’ils dépassent certains seuils, sans forcément poser de risque sanitaire.

Pesticides et métabolites

Les pesticides sont des substances chimiques utilisées en agriculture pour lutter contre les mauvaises herbes, les champignons ou les insectes. Lorsqu’ils se dégradent, ils forment des métabolites, qui peuvent contaminer les sols et les nappes souterraines, et donc se retrouver dans l’eau potable.

Dans notre étude, 56 pesticides et leurs métabolites ont été recherchés dans des eaux plates en bouteille. L’attention s’est portée sur la présence d’un métabolite particulier : le desphenylchloridazon, issu d’un herbicide utilisé autrefois pour les cultures de betteraves. Il est connu pour sa persistance dans l’environnement.

PFAS

Les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) sont un groupe de composés chimiques utilisés pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou résistantes à la chaleur. On les trouve dans de nombreux produits industriels et domestiques. Ces substances sont persistantes dans l’environnement, s’accumulent dans l’organisme et sont potentiellement nocives pour la santé (effets sur le foie, le système immunitaire, le développement, etc.).

Dans cette étude, la présence de 44 PFAS différents a été recherchée dans des échantillons d’eaux plates en bouteille. L’analyse s’est appuyée sur les recommandations strictes du Conseil Supérieur de la Santé (CSS) en Belgique et les références européennes, notamment :

  • Une valeur-guide de 4 ng/l pour la somme de 4 PFAS principaux (PFOA, PFOS, PFNA, PFHxS), sur la base de la tolérance d’exposition fixée par l’EFSA,
  • Une limite de 100 ng/l pour la somme de 20 PFAS selon la directive européenne sur l’eau potable (2020/2184/UE), utilisée ici comme valeur de référence.

En savoir plus sur les PFAS

TFA

Le TFA (trifluoroacétique) est une substance dite « forever chemical », issue de la dégradation de certains PFAS. Très soluble et mobile dans l’eau, il se répand facilement dans les nappes phréatiques et les eaux de surface, ce qui en fait un polluant persistant et difficile à éliminer. Il est suspecté d’effets sanitaires à long terme, notamment des perturbations hormonales et des risques cancérigènes.

À ce jour, le TFA, qui fait partie de la famille de PFAS, n’est pas réglementé individuellement en Belgique ni au niveau européen. 

  • À partir de 2026, une limite de 0,5 µg/l pour la somme totale des PFAS s’appliquera à l’eau destinée à la consommation humaine, conformément à la directive européenne (UE) 2020/2184. 
  • Par ailleurs, le TFA est désormais reconnu, selon un avis récent de l’EFSA (mai 2025), comme un métabolite pertinent d’un pesticide (le flufénacet), ce qui implique une valeur maximale de 0,1 µg/l dans les eaux souterraines, afin de protéger la qualité des ressources en eau.
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Est-ce que l'eau en bouteille contient des PFAS et des pesticides ?

Y-a-t-il des pesticides dans l’eau en bouteille ?

L’analyse des eaux plates en bouteille révèle une présence très limitée de pesticides, avec uniquement un métabolite (desphenylchloridazon) détecté dans quatre échantillons, à des concentrations proches mais généralement inférieures ou autour des normes européennes. 

Cette présence, bien que conforme aux seuils de sécurité, remet en question l’image de pureté naturelle attendue de ces eaux et classe ces échantillons dans une catégorie de qualité médiocre.

Faut-il s’inquiéter de la présence de PFAS dans l’eau en bouteille ?

Concernant les PFAS, substances très persistantes et potentiellement toxiques, les résultats sont globalement rassurants : aucun des 44 composés testés n’a été trouvé, à l’exception d’une trace minime d’un PFAS (PFBA) dans un seul échantillon.

Cela montre que les eaux analysées respectent les critères de sécurité les plus stricts, mais souligne aussi l’importance d’une surveillance continue, puisque ces composés ne devraient idéalement pas être présents.

Que sont les PFAS ?

Enfin, le TFA, un PFAS à chaîne ultra courte et persistant, a été détecté dans une majorité d’échantillons. Sur les 30 échantillons analysés : 

  • 11 présentaient une concentration en TFA comprise entre 100 et 500 ng/l, dépassant ainsi la valeur maximale fixée pour les eaux souterraines par la Commission européenne en mai 2025. 
  • Un échantillon dépassait également la future limite européenne de 500 ng/l pour la somme des PFAS, prévue par la directive (UE) 2020/2184 à partir de 2026.

La présence de TFA dans l’eau n’est actuellement pas réglementée, mais ce contaminant fait l’objet d’une surveillance accrue. 

Comme nous l’avons dit, il a été reconnu, en mai 2025, comme métabolite pertinent du flufénacet, un herbicide interdit en mai 2025 en raison de son caractère perturbateur endocrinien. Par ailleurs, le TFA est en cours de reclassification en substance toxique pour la reproduction.

Le TFA est une substance préoccupante en raison de sa mobilité dans l’eau et de ses effets sanitaires potentiels à long terme, notamment hormonaux. Son importance croissante justifie une vigilance accrue et des mesures réglementaires renforcées.

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Les eaux à surveiller

La qualité chimique des eaux en bouteille reste globalement bonne vis-à-vis des (métabolites de) pesticides et des PFAS classiques, mais la présence récurrente de TFA et la détection ponctuelle de pesticides invitent à une surveillance renforcée et à des actions réglementaires pour garantir la pureté et la sécurité à long terme de ces ressources en eau.

D’après nos tests, quelques marques d’eau plate en bouteille posent cependant des problèmes spécifiques

Eau minérale naturelle Ordal : présence de pesticides, de PFAS et de TFA et ne convient pas pour la préparation des aliments des nourrissons

  • Présence détectée de desphenylchloridazon (métabolite de pesticide) à une concentration proche de la limite réglementaire (81 ng/l).
  • Une très faible trace de PFBA (un type de PFAS) détectée, au seuil de quantification (~10 ng/l), ce qui est indésirable dans une eau embouteillée.
  • Présence de TFA détectée dans cet échantillon (410 ng/l) à une concentration nettement supérieure à la valeur maximale de 100 ng/l fixée pour les eaux souterraines par la Commission européenne (mai 2025), et proche de la future limite européenne de 500 ng/l pour la somme totale des PFAS dans l’eau potable (directive 2020/2184, applicable dès 2026). 

Ordal mentionne en outre sur son étiquette qu’elle « convient pour la préparation des aliments des nourrissons », alors que cette autorisation a été retirée par le SPF Santé publique (retrouvez la liste des eaux qui peuvent porter cette mention sur le site Santé Publique, Sécurité de la chaine alimentaire et Environnement). 

Cette allégation n’est donc pas conforme à la réglementation en vigueur, qui exige une autorisation spécifique. L’information a été corrigée sur le site web du producteur, mais figure encore sur certaines étiquettes, probablement dans le cadre d’un délai transitoire laissé au producteur pour écouler les anciennes bouteilles.

Eau minérale naturelle Ginstberg : dépassement des futures normes européennes pour les PFAS

  • Présence de desphenylchloridazon également détectée à une concentration proche de la limite réglementaire (108 ng/l).
  • Concentration élevée de TFA à 820 ng/l : cela dépasse la future limite européenne pour la somme totale des PFAS (0,5 µg/L ou 500 ng/l) ce quisoulève des préoccupations sanitaires et justifie une vigilance accrue.

Eaux de source Saskia (Lidl) et Everyday (Colruyt)

Présence détectée de desphenylchloridazon, à des niveaux proches de la limite (respectivement 97 et 106 ng/l) mais sans dépassement officiel. Vers le haut de la page

Quelle est la meilleure eau en bouteille en Belgique ?

À partir des analyses approfondies menées sur 30 eaux plates en bouteille commercialisées en Belgique, nous vous présentons les principaux enseignements tirés de ces résultats, ainsi que les produits qui respectent le mieux la réglementation et offrent la garantie d’une qualité optimale pour votre santé.

Voici les meilleures eaux en bouteille 

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Conclusion – L’eau en bouteille est globalement de bonne qualité

Globalement, nous avons pu constater lors de notre test que l’eau plate en bouteille est, en majorité, au moins de bonne qualité. Outre cette conclusion générale, cette analyse nous permet de faire deux constats :

  • L’image de pureté de l’eau en bouteille est souvent idéalisée. En réalité, quelques produits présentent des traces de contaminants.
  • La réglementation devrait évoluer pour inclure des substances comme le TFA, renforcer les contrôles sur les PFAS, et exiger une transparence totale sur les étiquettes.

Comment choisir votre eau en bouteille ?

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