Labels alimentaires

Les labels sur les emballages font sortir certains produits du lot et peuvent nous convaincre d’acheter ceux-ci plutôt que d’autres. Mais disent-ils toujours la vérité? Nous vous aidons à séparer le bon grain de l'ivraie parmi les labels qui prolifèrent.
Introduction
Les labels sur les emballages peuvent nous convaincre d’acheter ou non certains produits, car leur promesse les fait sortir du lot. Les producteurs n’hésitent donc pas à y avoir recours, parfois de manière abusive. Les labels “poudre aux yeux”, créés par les producteurs mêmes, sont monnaie courante, et difficiles à distinguer des labels intéressants.
Prolifération de labels
Les labels sont omniprésents et de ce fait, ils passent parfois à côté de leur objectif. Il y en a tout simplement de trop. Un seul label pour l’agriculture biologique ou les produits sans gluten serait déjà suffisant, et bien plus clair pour le consommateur. L'excès de labels et le flou relatif à leur signification ne font que semer davantage encore la confusion et (à terme) la méfiance du consommateur. Un label devrait uniquement exister lorsqu'il apporte une plus-value indéniable : il doit permettre de déterminer clairement en un clin d'œil en quoi un produit donné se démarque de la concurrence.
Indépendant et fiable
Nous vous aidons à séparer le bon grain de l'ivraie dans la récente prolifération de labels. Un label fiable n'est jamais créé par le producteur ou l'industrie même, mais par un organe indépendant qui détermine les exigences. En outre, le processus de production des produits portant le label est régulièrement soumis à des contrôles indépendants (et inopinés), pour confirmer qu'ils répondent bel et bien aux critères. Cela doit faire l'objet d'une communication honnête, ouverte et transparence envers le consommateur.