Tout ce que vous devez savoir sur la contraception


Découvrez tout ce que vous devez savoir sur la contraception et trouvez la méthode qui vous correspond le mieux. Nos experts passent en revue les avantages et inconvénients des différents moyens de contraception.
Faire l'amour sans risquer une grossesse non désirée ? La solution passe par la contraception, pour vous protéger ainsi que votre partenaire. Aujourd'hui, vous pouvez choisir parmi toute une série de moyens contraceptifs, comme les méthodes hormonales (par ex. la pilule), les contraceptifs intra-utérins (par ex. le stérilet), la stérilisation, les moyens barrière (par ex. le préservatif) et les méthodes naturelles (par ex. la méthode du calendrier).
Parmi les moyens de contraception les plus connus ou régulièrement utilisés, citons :
Quelle forme de contraception choisir?
Les avantages et inconvénients des différents moyens de contraception
Il n'existe pour ainsi pas de moyen de contraception idéal. De nombreux facteurs doivent entrer en ligne de compte pour vous permettre de choisir le moyen de contraception qui sera le plus efficace mais aussi le plus confortable pour vous.
Les différents moyens de contraception analysés dans ce dossier présentent des avantages et inconvénients. Il convient donc de les analyser soigneusement afin d'opter pour la solution qui convient le mieux à vos besoins.
Comment choisir le moyen de contraception le plus adapté ?
Pour vous aider à choisir le moyen de contraception le plus adapté à votre vie sexuelle, répondez aux questions suivantes.
Comment fonctionne la contraception?
La contraception hormonale
La contraception non hormonale
Faire l'amour sans risquer une grossesse non désirée ? La solution passe par la contraception, pour vous protéger ainsi que votre partenaire. Aujourd'hui, vous pouvez choisir parmi toute une série de moyens contraceptifs, comme les méthodes hormonales (par ex. la pilule), les contraceptifs intra-utérins (par ex. le stérilet), la stérilisation, les moyens barrière (par ex. le préservatif) et les méthodes naturelles (par ex. la méthode du calendrier).
Parmi les moyens de contraception les plus connus ou régulièrement utilisés, citons :
- Le préservatif
- La pilule combinée
- Le patch hormonal
- L'anneau vaginal
- L'implant hormonal
- L'injection hormonale ou piqûre contraceptive
- La minipilule
- Le stérilet
- La stérilisation
- Les méthodes naturelles
- La contraception d'urgence
Les avantages et inconvénients des différents moyens de contraception
Il n'existe pour ainsi pas de moyen de contraception idéal. De nombreux facteurs doivent entrer en ligne de compte pour vous permettre de choisir le moyen de contraception qui sera le plus efficace mais aussi le plus confortable pour vous.
Les différents moyens de contraception analysés dans ce dossier présentent des avantages et inconvénients. Il convient donc de les analyser soigneusement afin d'opter pour la solution qui convient le mieux à vos besoins.
Comment choisir le moyen de contraception le plus adapté ?
Pour vous aider à choisir le moyen de contraception le plus adapté à votre vie sexuelle, répondez aux questions suivantes.
La contraception hormonale
La contraception non hormonale

Le préservatif masculin
Le préservatif masculin a la forme d’un pénis. Il est généralement fait de latex, mais les personnes qui y sont allergiques trouveront aisément des modèles en matières synthétiques (comme le polyuréthane ou le polyisoprène). Il en existe différentes sortes, couleurs et goût. Il doit être enfilé sur le pénis en érection. A condition d'être utilisés de manière correcte et systématique, les préservatifs sont la seule protection contre à la fois la grossesse et les maladies sexuellement transmissibles. Nous avons mis 12 caoutchoucs à l'épreuve et avons été plus que rassurés.
Fonctionnement
Grâce à l’utilisation d’un préservatif, les fluides comme le sperme, le sang et la salive de peuvent pas entre en contact avec le partenaire. Les infections et une grossesse peuvent donc aussi être évitées.
Utilisation
Juste avant le rapport sexuel, on doit enfiler le préservatif sur le pénis en érection. Après l’éjaculation, on le retire du pénis. Pour cela, il faut tenir le préservatif fermé à la base afin d’éviter qu’il ne s’ouvre et que le sperme se retrouve quand même dans le vagin. Par la suite, le préservatif attaché doit être jeté à la poubelle. Lors d’un nouveau rapport, il faut utiliser un nouveau préservatif.
N’utilisez jamais un même préservatif deux fois de suite (risque plus élevé de déchirure) et utilisez uniquement du lubrifiant à base d’eau ou de silicone. Evitez les lubrifiants à base d'huile ou de vaseline, qui risquent d'endommager le préservatif. Conservez les préservatifs dans un endroit frais et sec, donc pas dans votre portefeuille. Vérifiez toujours la date limite d’utilisation.
Efficacité
La fiabilité est très dépendante d’une utilisation correcte. Le risque de grossesse sur une année est de 2 % s'il est utilisé correctement. Selon des estimations et à cause d'une mauvaise utilisation, 18 % des couples qui utilisent le préservatif comme moyen de contraception sont confrontés à une grossesse.
Avantages
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Inconvénients
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Le préservatif féminin
Le préservatif féminin consiste en un petit sac plastique fin et flexible en latex ou polyuréthane qui doit être placé dans le vagin. Le préservatif est composé de deux anneaux : l’un à l’extrémité fermée qui couvre le col de l’utérus pendant les rapports, l’autre à l’extrémité ouverte qui couvre les lèvres et se trouve donc à l’extérieur du vagin.
Utilisation
L’introduction est comparable à celle d’un tampon. L’extrémité fermée du préservatif doit être placée dans le vagin. Glissez l’anneau sur le col de l’utérus. L’anneau externe couvre les lèvres. Après le rapport sexuel, retirez le préservatif et jetez-le à la poubelle. N’utilisez jamais un préservatif féminin et un préservatif masculin simultanément !
Efficacité
Tout comme pour le préservatif masculin, sa fiabilité dépend fortement de la manière dont il est utilisé. Le risque de grossesse sur une année varie donc entre 5 et 21 %, selon la bonne ou mauvaise utilisation du préservatif.
Avantages
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Inconvénients
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Fonctionnement
Grâce à l'administration d'hormones, l'ovulation est interrompue. La muqueuse du col de l’utérus devient plus épaisse et rigide, ce qui barre l’accès aux spermatozoïdes et empêche l’implantation d’un ovule fécondé sur la paroi de l’utérus.
Types de pilules
Il existe à la fois des pilules monophasiques, avec un dosage fixe des hormones, et des pilules multiphasiques, avec un dosage variable des hormones au cours du cycle. Les pilules monophasiques présentent un dosage stable d'œstrogènes et de progestagènes et sont prises pendant 21 à 24 jours, suivis d'une semaine d'arrêt au cours de laquelle ont lieu les “fausses” règles. Il existe différentes générations de pilules monophasiques, en fonction de composants précis.
Selon les récentes directives, les médecins doivent opter en priorité pour des pilules de deuxième génération. Ce sont les pilules de premier choix. Avec une pilule de troisième génération et certaines de quatrième génération, le risque de thrombose veineuse (formation de caillots dans les veines) est en effet deux fois plus grand : 9 à 10 cas par an sur 10 000 contre 5 à 7 cas par an pour la pilule de deuxième génération et 2 cas sur 10 000 pour les femmes qui ne prennent rien. Le risque n'est pas connu pour les pilules contenant de la chloromadinone ou du nomegestrol comme progestatif (autres pilules de quatrième génération).
Dans le tableau ci-dessous, nous avons répertorié les pilules en fonction des différentes générations.
Types de pilules | Noms |
---|---|
Deuxième génération | Cibel, Eleonor 20, Lavinia, Levesialle Continu 20, Levorichter 30, Lowette, Microgynon 20, Microgynon 30, Noranelle 20/100, Noranelle 30/150, Stediril-30 |
Troisième génération | Desolina 20, Desolina 30, Desorelle 20, Desorelle 30, Femodene, Gaelle 20, Gaelle 30, Harmonet, Lindynette 20, Lindynette 30, Lumivela Continu 20, Lumivela Continu 30, Marvelon, Meliane, Mercilon, Minulet, Mirelle |
Quatrième génération | Annaïs 20, Annaïs 30, Annais Continu, Armunia 30, Bellina, Bradley, Daylette, Dienobel, Dorinelletheramex, Dorintheramex, Drosana 20, Drosana 30, Droseffik, Drospibel, Drovelis, Helen, Louise, Margotexeltis 20, Margotexeltis 30, Marliesexeltis, Oedien, Perynella, Serisima Continu, Yasmin, Yasminelle, Yadere, Yaz, Zoely |
Pilules contre l'acné | Daphne, Diane, Elisaexeltis |
L'EMA, l'Agence européenne des médicaments, confirme l'équilibre positif bénéfice-risque des pilules d'acné. Ce n'est que lorsque les traitements alternatifs tels que les crèmes ou lotions locales et les antibiotiques oraux échouent, que ces pilules d'acné peuvent être prescrites. Elles sont donc utilisées uniquement pour le traitement de l’acné modérée à sévère androgéno-dépendante ou du développement excessif de la pilosité et ne sont en aucun cas un premier choix pour une pilule contraceptive.
Utilisation
Un médecin prescrit une pilule adaptée. La prise de pilule peut démarrer à n’importe quel moment, mais le plus simple consiste à prendre la toute première pilule le premier jour des règles. Commencer plus tard est donc possible, mais la prise d’un contraceptif supplémentaire pendant les 7 premiers jours est alors recommandée. Si vous la prenez le premier jour de vos règles, vous êtes immédiatement protégée.
La plupart des pilules doivent être prises pendant 21 jours, chaque jour plus ou moins à la même heure (avec une marge d'environ 12 heures). S’ensuit une semaine sans pilule durant laquelle surviennent les saignements. Après ces 7 jours, on entame une nouvelle plaquette. Des pilules à prise continue sont apparues. Les dernières pilules de la plaquette (et du mois) sont alors des placebos.
Oubli de pilule
Vous avez oublié de prendre votre pilule ? Vous trouverez des instructions précises sur les étapes à suivre dans la notice de votre pilule.
La marche à suivre dépendra principalement de la semaine du cycle lors de laquelle l'oublie surviendra. En général, la contraception d'urgence n'est pas nécessaire si vous ne l'oubliez qu'une seule fois, sauf s'il s'agit de la première pilule de la plaquette, et que vous avez plus de 24 heures de retard. Si vous avez publié deux pilules ou plus durant la première semaine de votre cycle, la contraception d'urgence est alors indiquée si vous avez eu des rapports sexuels.
Prendre la pilule en continu
Il est envisageable de prendre la pilule en continu, par exemple pour éviter d’avoir ses règles en voyage. Avec une pilule monophasique, vous pouvez simplement continuer de la prendre. Si la plaquette comporte 28 pilules au lieu de 21, les 4 dernières sont des placebos. Vous devez les sauter et commencer immédiatement la bande suivante. La procédure est un peu plus complexe si vous utilisez une pilule multiphasique. Les pilules de votre tablette contiennent alors différentes quantités d'hormones. Il est donc préférable de demander conseil à votre médecin.
La prise en continu de la pilule peut aider les femmes souffrant de règles douloureuses ou d’endométriose (présence de muqueuse utérine en dehors de la cavité utérine). Certaines femmes peuvent souffrir de saignements lorsqu'elles prennent la pilule en continu pendant plusieurs mois.
Efficacité
Le risque de grossesse durant la première année d’utilisation (indice de Pearl) s’établit en moyenne à 0,3 % en cas d’usage optimal. Si la pilule n’est pas prise correctement ou oubliée comme c’est souvent le cas, la fiabilité chute sensiblement (9 % de risque de grossesse dans le cas d’une utilisation réelle).
Parmi ses avantages
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Parmi ses inconvénients
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Ne convient pas
La pilule combinée ne convient pas :
- aux femmes de plus de 35 ans qui fument, ou qui souffrent de migraines avec aura.
- aux femmes qui souffrent de certains problèmes de santé comme des affections cardiovasculaires, d'un diabète mal régulé, d’une affection au foie, d’un cancer du sein, etc. Discutez-en toujours avec votre médecin.
Interactions
Certains médicaments peuvent influencer l’action d’un contraceptif hormonal : le millepertuis, les antirétroviraux contre le sida, les anti-épileptiques, la rifampicine et la rifabutine (antibiotiques utilisés dans le traitement de la tuberculose), etc. Si vous en prenez, parlez-en avec votre médecin.

Fonctionnement
Grâce à l’administration d’hormones (œstrogènes et progestagènes), l’ovulation est interrompue. La muqueuse dans le col de l’utérus devient épaisse et rigide, ce qui barre l’accès aux spermatozoïdes et empêche l’installation d’un ovule fécondé sur la paroi de l’utérus.
Utilisation
Durant trois semaines consécutives, il vous faut coller chaque semaine un nouveau patch. Le mieux est de coller le premier patch le premier jour de votre cycle. Sinon, utilisez une protection complémentaire pour les sept jours qui suivent. Durant la quatrième semaine survient un saignement. Après la semaine sans patch, vous devez coller un nouveau patch et le cycle recommence. Lisez attentivement la notice en cas de décollement partiel ou total du patch.
Vous pouvez également décider de repousser la semaine d'arrêt en collant directement un nouveau patch. Vous pouvez alors retarder vos règles et éviter les désagréments menstruels tels que la dysménorrhée ou les migraines prémenstruelles. Attention toutefois si vous répétez souvent l'opération : vous risquez d'avoir des saignements intermenstruels.
Efficacité
La fiabilité du patch est comparable à celle de la pilule combinée. Le risque de grosse est de 0,3 % durant la première année d'utilisation si elle est prise correctement, et de 9 % si ce n'est pas le cas. La fiabilité peut cependant diminuer chez les femmes de plus de 90 kilos.
Parmi ses avantages
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Parmi ses inconvénients
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Ne convient pas
Le patch hormonal ne convient pas :
- aux femmes de plus de 35 ans qui fument, ou qui souffrent de migraines avec aura.
- aux femmes qui souffrent de certains problèmes de santé comme des affections cardiovasculaires, d'un diabète mal régulé, d’une affection au foie, d’un cancer du sein, etc. Discutez-en toujours avec votre médecin.
Interactions
Certains médicaments peuvent influencer le fonctionnement d’un contraceptif hormonal : le millepertuis, les antirétroviraux contre le sida, les antiépileptiques, la rifampicine et la rifabutine (antibiotiques utilisés dans le traitement de la tuberculose), etc. Si vous en prenez, parlez-en avec votre médecin.

Fonctionnement
Grâce à l’administration d’hormones (œstrogènes et progestagènes), l’ovulation est interrompue. La muqueuse dans le col de l’utérus devient épaisse et rigide, ce qui barre l’accès aux spermatozoïdes et empêche l’installation d’un ovule fécondé sur la paroi de l’utérus.
Utilisation
Introduisez l’anneau au premier jour du cycle. Si ce n’est pas fait à ce moment, utilisez de préférence une protection complémentaire durant les sept premiers jours. Durant trois semaines, l’anneau diffuse des hormones dans le vagin. Suit une semaine sans anneau durant laquelle apparaissent des saignements. Un nouvel anneau est ensuite mis en place et un nouveau cycle démarre. Lisez attentivement la notice dans le cas où l’anneau se détache.
Efficacité
Comparable à celle de la pilule combinée.
Parmi ses avantages
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Parmi ses inconvénients
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Ne convient pas
L’anneau vaginal ne convient pas :
- aux femmes de plus de 35 ans qui fument, ou qui souffrent de migraines avec aura.
- aux femmes qui souffrent de certains problèmes de santé comme des affections cardiovasculaires, d'un diabète mal régulé, d’une affection au foie, d’un cancer du sein, etc. Discutez-en toujours avec votre médecin.
Interactions
Certains médicaments peuvent influencer le fonctionnement d’un contraceptif hormonal : le millepertuis, les antirétrorivaux contre le sida, les antiépileptiques, la rifampicine et la rifabutine (antibiotiques utilisés dans le traitement de la tuberculose), etc. Si vous en prenez, parlez-en avec votre médecin.

Fonctionnement
Contrairement à la pilule, l'implant ne contient qu'une seule hormone : la progestagène.
Grâce à l’administration d’hormones, l’ovulation est interrompue. La muqueuse dans le col de l’utérus devient épaisse et rigide, ce qui barre l’accès aux spermatozoïdes et empêche l’installation d’un ovule fécondé sur la paroi de l’utérus.
Utilisation
Dans les 5 premiers jours du cycle, le médecin ou le gynécologue implante un bâtonnet flexible en caoutchouc dans l’avant-bras, sous anesthésie locale. S'il est placé plus tard dans le cycle, vous devez continuer à utiliser un autre moyen de contraception pendant sept jours. Ensuite, pendant 3 ans, le bâtonnet diffuse chaque jour une petite dose d’hormones progestatives.
Efficacité
Quasiment sûr à 100%.
Parmi ses avantages
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Parmi ses inconvénients
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Ne convient pas
L’implant hormonal ne convient pas :
- aux femmes souffrant d’affections hépatiques sévères ou qui prennent certains médicaments
- aux femmes qui souffrent ou on souffert d'un cancer du sein, et dans certains cas si un cancer du sein a déjà été déclaré dans la famille.
Interactions
Certains médicaments peuvent influencer le fonctionnement d’un contraceptif hormonal : le millepertuis, les antirétrorivaux contre le sida, certains antiépileptiques, la rifampicine et la rifabutine (antibiotiques utilisés dans le traitement de la tuberculose), etc. Si vous en prenez, parlez-en avec votre médecin

Fonctionnement
Comme l'implant et la minipilule, l'injection hormonale ne contient qu'une seule hormone : la progestagène.
Grâce à l’administration de progestagène, l’ovulation est interrompue. La muqueuse dans le col de l’utérus devient épaisse et rigide, ce qui barre l’accès aux spermatozoïdes et empêche l’installation d’un ovule fécondé sur la paroi de l’utérus.
Utilisation
L’hormone progestative est administrée par une injection dans l’avant-bras ou le muscle fessier. Idéalement, l'injection doit survenir dans les cinq premiers jours du cycle, vous êtes ainsi directement protégée. La femme est ainsi protégée durant 3 mois contre une grossesse non désirée.
Si l'injection est réalisée à un autre moment, continuez d'utiliser un autre moyen de contraception (pilule ou préservatif) durant sept jours.
Efficacité
En cas d’usage optimal, le risque de grossesse est de 0,2 % durant la première année, et jusqu’à 6% en cas d’usage réel.
Parmi les avantages
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Parmi les inconvénients
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Ne convient pas
L’injection hormonale ne convient pas :
- aux femmes souffrant d’affections hépatiques sévères ou qui prennent certains médicaments
- aux femmes qui souffrent ou on souffert d'un cancer du sein, et dans certains cas si un cancer du sein a déjà été déclaré dans la famille.
Faites également preuve de prudence si vous présentez un risque accru pour des affections cardiovasculaires (tabagisme, diabète, hypertension, etc.)
Cette méthode est moins conseillée pour les femmes de moins de 18 ans.
Interactions
Les propriétés anti contraceptive de l'injection hormonale ne semblent pas être influencée par l'interaction avec d'aitres médicaments. Selon la Nederlands Huisartsen Genootschap, la prudence est toutefois de mise pour les femmes qui prennent des traitements anti épileptiques.

La minipilule (Cerazette, Lueva, Desirett, Desopop, etc.) contient uniquement l’hormone progestative.
Fonctionnement
Grâce à l’administration d’hormones, l’ovulation est interrompue. La muqueuse dans le col de l’utérus devient épaisse et rigide, ce qui barre l’accès aux spermatozoïdes et empêche l’installation d’un ovule fécondé sur la paroi de l’utérus.
Utilisation
Comme pour la pilule combinée, il faut prendre la minipilule chaque jour dans la même tranche horaire. Mais au lieu de 21 jours, il faut le faire pendant 28 jours. Il n’y a donc pas de semaine sans pilule.
Démarrez le premier jour du cycle. Si vous démarrez entre le 2ème et le 5ème, utilisez un préservatif pendant sept jours. La minipilule est surtout conseillée pendant la période d’allaitement, ou pour les femmes qui présentent des contre-indications pour la pilule combinée.
Efficacité
En cas d’usage optimal, le risque de grossesse est de 0,3 % durant la première année, et jusqu’à 9 % en cas d’usage réel.
Avantages
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Inconvénients
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Ne convient pas
L’injection hormonale ne convient pas :
- aux femmes souffrant d’affections hépatiques sévères.
- aux femmes qui souffrent ou on souffert d'un cancer du sein, et dans certains cas si un cancer du sein a déjà été déclaré dans la famille.
- aux femmes qui prennent des traitements anti épileptiques (carbamazépine ou phénobarbital).
- aux femmes qui prennent des traitements d'induction des enzymes hépatiques (millepertuis, rifampicine ou rifabutine) et certains antiviraux.

Fonctionnement
Le médecin ou le gynécologue place le stérilet. Il en existe de deux sortes : le modèle plus ancien en cuivre d’un côté, le stérilet hormonal plus récent de l’autre. Dans le premier cas, le cuivre ralentit le mouvement des spermatozoïdes. Les spermatozoïdes ne sont donc pas en état de féconder l'ovule et un ovule fécondé ne peut s’installer sur la paroi. Le stérilet hormonal, qui administre l’hormone progestative en faibles doses de manière continue, a un fonctionnement similaire. Cela rend le mucus du col de l'utérus imperméable aux spermatozoïdes. Un ovule fécondé ne peut pas se fixer dans l'utérus.
Efficacité
En cas d’usage optimal, le risque de grossesse est avec le stérilet en cuivre est de 0,6 % durant la première année. Pour le stérilet hormonal, le risque est de 0,2 % environ.
Le dispositif intra-utérin au cuivre (DIU cuivre) est la méthode la plus efficace de contraception d'urgence, en particulier si un rapport sexuel non protégé a eu lieu pendant ou après l'ovulation. Il peut être placé jusqu'à cinq jours après un rapport sexuel. Le DIU au lévonorgestrel (DIU hormonal) peut être utilisé, mais l'expérience des utilisatrices est moins bonne qu'avec le DIU au cuivre.
Parmi ses avantages
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Parmi ses inconvénients
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Ne convient pas
Le stérilet ne convient pas :
- si vous souffrez de saignements vaginaux inexpliqués.
- si vous avez certains problèmes au niveau de l'utérus, tels que des fibromes.
- si vous avez une infection de l'utérus, des ovaires ou des trompes de Fallope.
Le stérilet hormonal ne convient pas non plus aux femmes souffrant d'une affection hépatique ou aux femmes qui souffrent (ou on souffert) d'un cancer du sein, et dans certains cas si un cancer du sein a déjà été déclaré dans la famille.
Un stérilet en cuivre n'est pas indiqué en cas d'allergie au cuivre.

Stérilisation de la femme
La stérilisation de la femme est une forme de contraception définitive.
Fonctionnement
Lors d’une stérilisation chez la femme, les trompes de Fallope sont ligaturées, cautérisées ou enlevées au cours d’une intervention chirurgicale sous anesthésie locale (parfois totale). De ce fait, les spermatozoïdes ne peuvent plus féconder un ovule dans les trompes de Fallope et les ovules n’ont plus accès à l’utérus. A noter que l’intervention est possible pendant une césarienne dans le cadre d’un accouchement.
Efficacité
Presque 100% sûr.
Parmi les avantages
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Parmi les inconvénients
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Les complications lors d'une stérilisation laparoscopique surviennent dans 1 à 3,5 % des cas. Le risque de complications est significativement plus élevé chez les femmes souffrant de diabète, d'obésité ou ayant des antécédents de chirurgie abdominale ou pelvienne.
Stérilisation de l'homme : vasectomie
Une vasectomie est une intervention de stérilisation de l’homme. Il s’agit également d’une forme de contraception définitive.
Fonctionnement
Sous anesthésie locale, via une incision dans le scrotum, les canaux déférents sont sectionnés puis leurs extrémités cautérisées ou refermées. Les spermatozoïdes issus des testicules ne peuvent donc plus s’introduire dans le sperme. Une stérilisation n’a pas de répercussions sur la vie sexuelle. L’érection et l’éjaculation (avec du sperme ne contenant pas de spermatozoïdes) se passent comme avant l’intervention. Attention : cette intervention n’est pas immédiatement efficace en tant que moyen de contraception. Après l’intervention, un autre moyen contraceptif est donc nécessaire pendant environ trois mois, car les spermatozoïdes toujours présents dans les canaux déférents doivent encore être évacués par éjaculation.
Efficacité
Presque 100 % efficace. Juste un peu plus fiable encore que chez la femme. Le risque de grossesse est d'environ 1 sur 1 000 par an.
Parmi les avantages
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Parmi les inconvénients
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Durant le cycle menstruel, toute une série de changements destinés à préparer le corps de la femme à l’implantation d’un ovule fécondé se produisent. En suivant ces changements, vous pouvez déterminer en couple quand vous ne devez pas avoir de rapports. Un ovule non-fécondé reste en vie 12 à 24 heures, les cellules du sperme peuvent elles survivre 2 à 5 jours dans le corps de la femme. Le risque de grossesse est donc le plus élevé en cas de rapports 5 jours avant l’ovulation à 3 jours après.
Il existe différentes méthodes naturelles (telle que l'allaitement, le coïtus interruptus, les méthodes du calendrier, de l’ovulation et de la température) pour éviter une grossesse non désirée, mais elles sont dans l’ensemble moins fiables.

À la suite d'une relation sexuelle non protégée, ou de la possible défection d’un moyen contraceptif, la pilule du lendemain peut être prise, ou un stérilet du lendemain peut être installé.
Le stérilet en cuivre est la méthode la plus efficace, mais vous devez vous rendre chez le médecin. Vous pouvez obtenir une pilule du lendemain sans prescription à la pharmacie, et elle est souvent gratuite.

La pilule du lendemain
Il existe deux sortes de pilule du lendemain :
- la pilule au progestatif lévonorgestrel.
- la pilule à l'acétate d'ulipristal.
Dans les deux cas, il s'agit d'un emballage qui renferme un seul comprimé qu'il faut ingérer dans un certain laps de temps après le rapport sexuel. Cette pilule du lendemain bloque ou retarde l’ovulation. Le risque de grossesse est de 1 à 2 %.
La pilule du lendemain est disponible sans prescription dans les pharmacies. Pour la plupart des pilules du lendemain au lévonorgestrel obtenues en pharmacie, vous ne devez rien payer, et ce grâce à un accord établi avec les pouvoirs publics.
Les effets secondaires les plus fréquents sont des vomissements et des nausées. Si vous expulsez la pilule du lendemain dans les trois heures après l'avoir ingérée (à cause des vomissements), vous devez en reprendre une. Gardez également à l'esprit que certains médicaments peuvent avoir un effet sur l'efficacité de la pilule (millepertuis, certains antibiotiques, certains antiviraux, etc.). Demandez toujours conseil à votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Attention ! Après la prise d’une pilule du lendemain, on n’est pas protégé pour les rapports sexuels qui suivent.
La pilule au progestatif lévonorgestrel
La pilule du lendemain au lévonorgestrel peut-être prise dans les trois jours suivant les rapports sexuels. L'idéal est toutefois de la prendre dans les 12 heures qui suivent le rapport. Plus vite la pilule du lendemain est prise, plus elle est efficace.
Plusieurs marques peuvent être obtenues gratuitement en pharmacie (Justine, Levodonna, Norlevo et Postinor), grâce à un accord conclu par les pouvoirs publics. Pour la marque Norlevo, il faudra tout de même débourser 0,85 €.
Certaines précautions doivent être prises :
- Si vous allaitez, vous devez espacer la prise de la pilule au lévonorgestrel et votre allaitement de huit heures.
- Si vous souffrez d'obésité, cette pilule peut être moins efficace.
- Si vous prenez la pilule combinée ou la minipilule, vous pouvez reprendre directement votre traitement après avoir ingéré la pilule du lendemain. Utilisez toutefois un préservatif pendant les sept jours qui suivent.
La pilule à l'acétate d'ulipristal
Il n'existe pour le moment qu'une seule marque disponible en Belgique, à savoir EllaOne. Son prix en pharmacie est de 15,98 €. Le reste est prix en charge par les pouvoirs publics.
Cette pilule peut être prise jusqu'à cinq jours (120 heures) après le rapport sexuel. Pour celle-ci également, plus la prise est rapide, plus l'efficacité est élevée.
Certaines précautions doivent aussi être prises :
- Si vous souffrez d'asthme et suivez un traitement à base de glucocorticoïdes, cette pilule n'est pas recommandée.
- Prudence également si vous allaitez. L'acétate d'ulipristal est évacué par le lait maternel. Son effet sur les bébés n'a pas été étudié. Il se pourrait donc que cette pilule affecte votre bébé. Il est donc conseillé d'attendre une semaine pour reprendre l'allaitement après avoir pris la pilule. Pendant ce temps, vous pouvez tirer et jeter le lait maternel pour continuer à stimuler la production de lait. Autrement, la production de lait s'arrête.
- Si vous prenez la minipilule, vous devez attendre cinq jours avant de reprendre votre traitement. La progestagène de la minipilule pourrait réduire l'efficacité de la pilule du lendemain à l'acétate d'ulipristal. Lorsque vous reprenez votre traitement, utilisez un préservatif durant les sept premiers jours.
- Si vous prenez la pilule combinée, vous pouvez reprendre directement votre traitement après avoir ingéré la pilule du lendemain, sauf si vous l'avez arrêté depuis plus de sept jours. Dans ce cas, vous devez d'abord attendre cinq jours avant de le reprendre, et utiliser un préservatif pendant sept jours supplémentaires.
Le stérilet du lendemain
Le stérilet du lendemain est le même stérilet en cuivre que celui utilisé comme moyen de contraception normal. Il peut être installé jusqu’à cinq jours après un rapport non protégé ou la défaillance d’un moyen contraceptif. Cette méthode est la formule de contraception d’urgence la plus efficace : le risque de grossesse est compris entre 0,2 et 1 %.