Tout ce qu'il faut savoir sur la vaccination


Pour ne laisser aucune chance aux maladies infectieuses les plus dangereuses, la vaccination est vitale. Le vaccin contre la polio est le seul à être obligatoire en Belgique, mais d'autres vaccins sont fortement recommandés. Quels sont les calendriers de vaccination à suivre pour votre enfant? Et pour vous en tant qu'adulte? Quels sont les avantages et les inconvénients?
Depuis la crise du covid-19, nous sommes devenus familiers avec des termes comme vaccination, vaccin et antivax. Certaines personnes ont ressenti une certaine méfiance lors des campagnes de vaccination. Il est donc important d'être bien informé en s'appuyant sur des sources fiables.
Pour éviter les maladies infectieuses les plus dangereuses, les vaccinations sont indispensables. La seule vaccination obligatoire en Belgique est celle contre la polio (ou paralysie infantile), mais d'autres vaccins sont fortement recommandés. Dans notre dossier, vous pouvez découvrir tout ce qui concerne le comment, le pourquoi et l'utilité des vaccins.
Quels sont les vaccins existants et comment fonctionnent-ils ?
Pour vacciner, on injecte le germe de la maladie soit atténué, soit inactivé (ou "tué"), soit "partiel" qui ne comporte qu'une petite partie du virus ou de la bactérie (ex.: une partie de la capsule seulement), soit issu de la technologie ADN dans le corps. Les cellules de ce dernier se défendent alors contre l’intrus et produisent des anticorps avec l'intention de le mettre hors d’état de nuire.
A partir de ce moment, dès que le corps est mis en présence avec le même germe de la maladie, actif cette fois, les cellules le reconnaissent et le neutralisent en un minimum de temps. Un vaccin permet donc d'être beaucoup mieux protégé contre certaines maladies.
Une fois vacciné, toujours protégé?
Pour une protection suffisante, la vaccination doit être régulièrement répétée. De là le fait que l’on préconise un certain nombre d’injections contre les mêmes maladies à différents moment de la vie des enfants.
Les adultes aussi ont intérêt à poursuivre leur protection contre quelques maladies (par ex. le tétanos). De tels rappels de vaccination sont appelés des "boosters".
Les vaccins n’assurent jamais 100% d’efficacité. Pour l’une ou l’autre raison, certaines personnes ne font pas d’anticorps après la vaccination. Le degré de protection dépend du type de vaccin et de l’âge. Chez les jeunes et les personnes en bonne santé, le degré d’immunisation est le plus élevé.
Pour la plupart des vaccins recommandés pour les enfants, le taux de protection est d'environ 85 à 95 %. Le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, par exemple, protège presque complètement après deux doses. En revanche, le vaccin contre la grippe pour les adultes offre généralement une protection beaucoup plus faible (19-60 %).
Quels sont les bénéfices de la vaccination ?
En vous vaccinant, vous vous protégez non seulement contre les maladies infectieuses dangereuses, mais vous protégez également vos proches et même la société au sens large.
En effet, lorsqu'un nombre suffisant de personnes sont vaccinées contre une maladie infectieuse, il est beaucoup plus difficile pour cette maladie de se propager. C'est ce que l'on appelle l'immunité de groupe ou collective. Ainsi, vous réduisez non seulement votre propre risque d'être infecté, mais aussi celui des autres.
De cette manière, en tant que société, nous protégeons également les personnes vulnérables qui ne peuvent pas être vaccinées. Pensez aux personnes souffrant d'allergies ou dont le système immunitaire est affaibli, comme les patients atteints de cancer.
Dans le passé, nous avons pu éradiquer la variole grâce à la vaccination, et l'Organisation mondiale de la santé espère pouvoir un jour faire de même avec la polio et la rougeole.Quels sont les inconvénients possibles de la vaccination ?
Les inconvénients sont limités. Après tout, les vaccins sont testés de manière approfondie et sont sûrs. À l’endroit de l’injection, on peut ressentir une légère douleur, voir apparaître une rougeur ou un durcissement. Ces manifestations locales disparaissent spontanément après quelques jours. Parfois aussi une légère fièvre (<38,5° C) se manifeste, mais elle est tout à fait normale.
Les effets secondaires sérieux sont rares
Si nécessaire, nous mentionnons les effets secondaires spécifiques associés à un vaccin particulier dans l'aperçu des vaccins. Les effets secondaires des vaccins ne pèsent en tout cas rien au regard des bienfaits apportés par la protection contre les maladies.
- Découvrez les maladies contre lesquelles les enfants sont vaccinés, et avec quels vaccins.
- Découvrez les maladies contre lesquelles vous pouvez vous faire vacciner à l'âge adulte, et avec quels vaccins.
Si vous ou votre enfant subissez des désagréments après la vaccination, parlez-en à votre médecin ou signalez-le vous-même via l'assistance en ligne de l'agence des médicaments (AFMPS). Faites-le surtout si l'effet secondaire n'est pas mentionné dans la notice ou s'il est différent de ce que vous attendiez. Plus ils seront nombreux à le faire, plus nous aurons une idée des effets secondaires possibles.
La vaccination est-elle obligatoire en Belgique ?
La seule vaccination obligatoire en Belgique est celle contre la polio. Les parents peuvent donc, en principe, décider librement s’ils vaccinent ou non leurs enfants contre d’autres maladies.
Les instances officielles ont en tout cas établi un schéma de vaccination, au sein duquel tous les vaccins administrés sont mis gratuitement à disposition. Si des parents souhaitent s’écarter de ce schéma et ne vacciner leur enfant que contre certaines maladies, il peut arriver qu'ils aient à payer une partie des frais pour certains vaccins.
Quand ne peut-on pas être vacciné ?
Il y a trois cas où la vaccination est déconseillée :
- en cas d’hypersensibilité à l’un des ingrédients du vaccin;
- si une injection antérieure du même vaccin a provoqué une réaction grave;
- les personnes présentant un déficit immunitaire ne peuvent recevoir de vaccin à base de germe, affaibli mais encore vivant, de la maladie (comme par ex. le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons).
Parfois il vaut aussi mieux ajourner la vaccination, en particulier en cas de fièvre, d’une infection grave ou quand le système immunitaire est affaibli par un traitement médical.
Depuis la crise du covid-19, nous sommes devenus familiers avec des termes comme vaccination, vaccin et antivax. Certaines personnes ont ressenti une certaine méfiance lors des campagnes de vaccination. Il est donc important d'être bien informé en s'appuyant sur des sources fiables.
Pour éviter les maladies infectieuses les plus dangereuses, les vaccinations sont indispensables. La seule vaccination obligatoire en Belgique est celle contre la polio (ou paralysie infantile), mais d'autres vaccins sont fortement recommandés. Dans notre dossier, vous pouvez découvrir tout ce qui concerne le comment, le pourquoi et l'utilité des vaccins.
Quels sont les vaccins existants et comment fonctionnent-ils ?
Pour vacciner, on injecte le germe de la maladie soit atténué, soit inactivé (ou "tué"), soit "partiel" qui ne comporte qu'une petite partie du virus ou de la bactérie (ex.: une partie de la capsule seulement), soit issu de la technologie ADN dans le corps. Les cellules de ce dernier se défendent alors contre l’intrus et produisent des anticorps avec l'intention de le mettre hors d’état de nuire.
A partir de ce moment, dès que le corps est mis en présence avec le même germe de la maladie, actif cette fois, les cellules le reconnaissent et le neutralisent en un minimum de temps. Un vaccin permet donc d'être beaucoup mieux protégé contre certaines maladies.
Une fois vacciné, toujours protégé?
Pour une protection suffisante, la vaccination doit être régulièrement répétée. De là le fait que l’on préconise un certain nombre d’injections contre les mêmes maladies à différents moment de la vie des enfants.
Les adultes aussi ont intérêt à poursuivre leur protection contre quelques maladies (par ex. le tétanos). De tels rappels de vaccination sont appelés des "boosters".
Les vaccins n’assurent jamais 100% d’efficacité. Pour l’une ou l’autre raison, certaines personnes ne font pas d’anticorps après la vaccination. Le degré de protection dépend du type de vaccin et de l’âge. Chez les jeunes et les personnes en bonne santé, le degré d’immunisation est le plus élevé.
Pour la plupart des vaccins recommandés pour les enfants, le taux de protection est d'environ 85 à 95 %. Le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, par exemple, protège presque complètement après deux doses. En revanche, le vaccin contre la grippe pour les adultes offre généralement une protection beaucoup plus faible (19-60 %).
Quels sont les bénéfices de la vaccination ?
En vous vaccinant, vous vous protégez non seulement contre les maladies infectieuses dangereuses, mais vous protégez également vos proches et même la société au sens large.
En effet, lorsqu'un nombre suffisant de personnes sont vaccinées contre une maladie infectieuse, il est beaucoup plus difficile pour cette maladie de se propager. C'est ce que l'on appelle l'immunité de groupe ou collective. Ainsi, vous réduisez non seulement votre propre risque d'être infecté, mais aussi celui des autres.
De cette manière, en tant que société, nous protégeons également les personnes vulnérables qui ne peuvent pas être vaccinées. Pensez aux personnes souffrant d'allergies ou dont le système immunitaire est affaibli, comme les patients atteints de cancer.
Dans le passé, nous avons pu éradiquer la variole grâce à la vaccination, et l'Organisation mondiale de la santé espère pouvoir un jour faire de même avec la polio et la rougeole.Quels sont les inconvénients possibles de la vaccination ?
Les inconvénients sont limités. Après tout, les vaccins sont testés de manière approfondie et sont sûrs. À l’endroit de l’injection, on peut ressentir une légère douleur, voir apparaître une rougeur ou un durcissement. Ces manifestations locales disparaissent spontanément après quelques jours. Parfois aussi une légère fièvre (<38,5° C) se manifeste, mais elle est tout à fait normale.
Les effets secondaires sérieux sont rares
Si nécessaire, nous mentionnons les effets secondaires spécifiques associés à un vaccin particulier dans l'aperçu des vaccins. Les effets secondaires des vaccins ne pèsent en tout cas rien au regard des bienfaits apportés par la protection contre les maladies.
- Découvrez les maladies contre lesquelles les enfants sont vaccinés, et avec quels vaccins.
- Découvrez les maladies contre lesquelles vous pouvez vous faire vacciner à l'âge adulte, et avec quels vaccins.
Si vous ou votre enfant subissez des désagréments après la vaccination, parlez-en à votre médecin ou signalez-le vous-même via l'assistance en ligne de l'agence des médicaments (AFMPS). Faites-le surtout si l'effet secondaire n'est pas mentionné dans la notice ou s'il est différent de ce que vous attendiez. Plus ils seront nombreux à le faire, plus nous aurons une idée des effets secondaires possibles.
La vaccination est-elle obligatoire en Belgique ?
La seule vaccination obligatoire en Belgique est celle contre la polio. Les parents peuvent donc, en principe, décider librement s’ils vaccinent ou non leurs enfants contre d’autres maladies.
Les instances officielles ont en tout cas établi un schéma de vaccination, au sein duquel tous les vaccins administrés sont mis gratuitement à disposition. Si des parents souhaitent s’écarter de ce schéma et ne vacciner leur enfant que contre certaines maladies, il peut arriver qu'ils aient à payer une partie des frais pour certains vaccins.
Quand ne peut-on pas être vacciné ?
Il y a trois cas où la vaccination est déconseillée :
- en cas d’hypersensibilité à l’un des ingrédients du vaccin;
- si une injection antérieure du même vaccin a provoqué une réaction grave;
- les personnes présentant un déficit immunitaire ne peuvent recevoir de vaccin à base de germe, affaibli mais encore vivant, de la maladie (comme par ex. le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons).
Parfois il vaut aussi mieux ajourner la vaccination, en particulier en cas de fièvre, d’une infection grave ou quand le système immunitaire est affaibli par un traitement médical.
Dans notre pays, seul le vaccin contre la polio est obligatoire. En plus de cette vaccination obligatoire, l'Office de la Naissance et de l'Enfance (ONE) et son homologue flamand (Kind and Gezin) recommandent une foule d'autres vaccinations : diphtérie (croup), tétanos, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, ....
Ces recommandations ont été rassemblées dans un calendrier de vaccination pour les enfants et les adolescents, qui reflète parfaitement qui doit recevoir quel vaccin et quand.
Les enfants étant sensibles à d'autres maladies infectieuses, il existe un calendrier distinct pour les adultes.
Consultez notre calendrier de vaccination
Vous trouverez plus d'informations sur les maladies et les vaccins figurant dans le calendrier en bas de page.

* En cas d'utilisation de Rotarix, une troisième dose n'est pas nécessaire.
** Nimenrix/Menveo sont recommandés par le Conseil Supérieur de la Santé, mais ne sont pas inclus dans le calendrier de vaccination de base pour l'instant.
Les vaccins pour enfants sont-ils gratuits?
Les vaccins non obligatoires mais recommandés sont entièrement gratuits, à l'exception du vaccin contre le rotavirus (cause de la gastro-entérite ou grippe intestinale), pour lequel vous devrez payer.
Depuis juillet 2019, le Conseil supérieur de la santé recommande de remplacer le vaccin gratuit contre le méningocoque de type C par le vaccin parapluie contre le méningocoque de type A, C, W et Y à l'âge de 15 mois. Ce vaccin est également recommandé pour les jeunes de 15 ou 16 ans. Cependant, ce vaccin n'est pas inclus dans le calendrier de vaccination de base de l'ONE et de Kind&Gezin pour le moment. Vous devez donc le payer vous-même (pour l'instant).
En théorie, vous pouvez également faire vacciner votre enfant contre d'autres maladies par exemple contre la varicelle ou le méningocoque de type B. Toutefois, ces vaccins ne sont pas recommandés et doivent donc être payés.
Mon enfant doit-il recevoir un vaccin distinct contre chaque maladie ?
Non. Le calendrier de vaccination prévoit des vaccins en injection contre une dizaine de maladies. Mais l’âge auquel on est vacciné contre différents (groupes) de maladies varie.
En outre, on travaille avec des vaccins combinés. Il s’agit de vaccins qui, en une seule injection, protègent contre plusieurs maladies en même temps. Ainsi, on diminue le nombre d’injections nécessaires, ce qui est moins gênant pour les enfants.
Les vaccins combinés n'ont-ils pas un trop grand impact sur le système immunitaire des nourrissons ?
Selon le schéma de vaccination actuel - qui utilise surtout des vaccins combinés - on estime que seul 0,1 % du potentiel théorique du système immunitaire est mis à l'épreuve. L'idée selon laquelle les vaccins combinés auraient des effets secondaires plus importants ou entraîneraient une baisse de l'immunité est une idée fausse.
Où puis-je faire vacciner mon enfant ?
Pour la Wallonie et les francophones de Bruxelles, il existe un programme de base de vaccination auprès de l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) pour les enfants de 0 à 6 ans. Et pour les enfants un peu plus grands, auprès du Service de Promotion de la Santé à l'Ecole. Dans tous les cas, les vaccins et la consulation sont gratuits.
Les parents peuvent aussi consulter leur médecin traitant ou pédiatre pour les vaccins de ce calendrier. Le vaccin est, dans ce cas, toujours gratuit, mais la consultation payante.
Comment les vaccins sont-ils administrés aux enfants ?
La plupart des vaccins sont administrés en injection intramusculaire, sauf le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons qui est administré en sous-cutané.
Les bébés de moins de 12 mois sont piqués dans la cuisse. Au-delà, les injections se font dans le bras.
Piquer dans la fesse appartient au passé. Car le vaccin risque, alors, d'être injecté dans des tissus adipeux plutôt que dans le muscle. Dans ce cas, il peut avoir moins d’effet et entraîner plus d'effets secondaires locaux.
Contre quelles maladies puis-je faire vacciner mon enfant ?
Le cancer du col de l’utérus touche surtout les femmes entre 30 et 50 ans. Cette forme de cancer se développe le plus souvent dans l’espace situé entre le col de l’utérus et l’orifice du col. Il est pratiquement toujours causé par le papillomavirus humain (HPV).
L'infection par le HPV est souvent inoffensive, parfois cancérigène.
Le papillomavirus humain (HPV) se localise le plus souvent dans les zones génitales et anales, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ces infections par HPV sont des affections sexuellement transmissibles courantes: la plupart des personnes sexuellement actives en contractent une ou plusieurs au cours de leur existence. En général, on ne le remarque même pas, mais on peut transmettre le virus, exactement comme pour un rhume.
Chez certaines femmes, cette infection est toutefois plus tenace. Le risque existe alors de voir se développer des cellules malignes, qui peuvent déboucher sur un cancer de l’utérus. Il existe quelque 35 types de HPV anogénitaux : 15 d’entre eux peuvent provoquer un cancer du col de l’utérus. Les autres types peuvent occasionner des verrues génitales.
Les frottis sont essentiels
Le développement d’un cancer du col de l’utérus est précédé d’un stade précurseur, au cours duquel des cellules anormales se développent très lentement, jusqu’à arriver au stade cancéreux. Les dépistages permettent de détecter la maladie à un stade précoce, à un moment où il n’est pas encore question de cancer. C’est pourquoi on conseille aux femmes entre 25 et 65 ans de réaliser un frottis tous les 3 ans.
Pour les élèves du secondaire
Le vaccin contre le HPV est inclus dans le calendrier de vaccination recommandé pour les enfants, tant les filles que les garçons (première ou deuxième année de l'enseignement secondaire).
Vaccin
- entre 11 et 13 ans : Gardasil 9.
Les oreillons ont pour origine un virus qui se propage par contact direct avec la salive ou les sécrétions du nez et de l'arrière-gorge d'une personne infectée. Les oreillons sont moins contagieux que la rougeole.
Parfois sans symptômes, parfois dangereux
Les personnes contaminées se sentent malades et ont une série de symptômes non spécifiques comme un mal à la tête, une diminution de l'appétit et une fièvre légère. Dans 30 à 40% des cas, la glande parotide gonfle. 40 à 50% des personnes atteintes développent seulement des symptômes non spécifiques des voies respiratoires et dans 20% des cas, les oreillons évoluent sans symptômes.
Chez les garçons en pleine croissance une inflammation des testicules peut aussi se déclarer, ce qui, très rarement, peut entraîner une stérilité permanente. Sporadiquement, une méningite ou une inflammation du pancréas peuvent survenir. La surdité, d'une ou des deux oreilles, survient dans 1 cas d'oreillons sur 20 000. Grâce à la vaccination, le nombre de cas a fortement diminué en Belgique.
Le vaccin ne provoque pas l'autisme
Des études n'ont montré aucun lien convaincant entre le vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons et des affections intestinales inflammatoires (par ex. la maladie de Crohn) ou l'autisme.
Vaccin
- à 12 mois et entre 7 et 9 ans: M.M.R. VaxPro.
Il s'agit d'une maladie infectieuse tirant son origine de la bactérie Corynebacterium diphteriae. La bactérie de la diphtérie se trouve dans le nez, la gorge et la bouche de la personne infectée et se transmet par la toux et les éternuements.
Les symptômes consistent en une infection des voies respiratoires supérieures et de la gorge avec mal de gorge et fièvre, accompagnés de la formation de membranes sur les amygdales et le palais. Ces membranes rendent la déglutition et la respiration moins facile.
Des complications dangereuses
La diphtérie peut avoir des complications telles qu'une insuffisance cardiaque due à l'inflammation du myocarde et une paralysie due à une inflammantion des nerfs. La maladie peut déboucher sur 5 à 10% de décès.
Heureusement, l'infection n'existe presque plus en Belgique.
Vaccins
- à 2, 3, 4 et 15 mois: Hexyon, Vaxelis
- entre 5 et 7 ans: Infanrix-IPV
- entre 14 et 16 ans: Boostrix
L'hépatite B doit son origine au virus contagieux Hépatitis B. Ce virus est cent fois plus contagieux que celui du sida. En général, l'hépatite B se transmet par le sang (seringues contaminées), d'une mère enceinte contaminée à son enfant durant l'accouchement, et dans le cadre de contact sexuels (sperme, sécrétions vaginales).
Risque de lésions du foie
Environ la moitié (enfants et adultes compris) des gens ayant l'hépatite B ne présentent aucun symptôme. Le reste souffre d'hépatite B aiguë avec fatigue, grippe, perte d' appétit, nausée, de la fièvre parfois et des douleurs articulaires.
Après une ou deux semaines, ces symptômes diminuent et, dans un certain nombre de cas, une jaunisse se manifeste. L'hépatite peut se soigner spontanément mais peut aussi prendre une forme chronique, avec le risque de complications comme une cirrhose ou un cancer du foie.
L'hépatite B est rare en Belgique.
Vaccin combiné pour les jeunes enfants
Depuis janvier 2004, le vaccin contre l'hépatite B est administré en combiné à l'âge de 2, 3, 4 et 15 mois. Auparavant le vaccin contre cette maladie faisait l'objet d'une injection séparée.
Les études ne montrent aucun lien de cause à effet convaincant entre le vaccin de l’hépatite B et la sclérose en plaques.
Vaccin
- à 2, 3, 4 et 15 mois: Hexyon, Vaxelis
L'Haemophilus influenzae est une bactérie, dont il existe différents types. Le type B se transmet par le contact avec les fines gouttelettes émises par le nez ou la gorge d'une personne infectée lors d'une toux ou d'éternuements.
Des conséquences graves
Le type B cause, entre autres, la méningite, mortelle dans 1 à 5% des cas, ou conduit à de graves problèmes neurologiques (surdité, arriération mentale, problèmes de croissance) dans 15 à 30% des cas.
Les autres infections possibles sont des inflammations de l'épiglotte, des articulations ou la pneumonie. Les formes les plus graves se développent généralement avant l'âge de 18 mois. Mieux vaut donc vacciner rapidement.
Depuis l'introduction de la vaccination généralisée en Belgique en 1993, le nombre de cas a fortement baissé.
Vaccin
- à 2, 3, 4 et 15 mois: Hexyon, Vaxelis
Les méningocoques Neisseria meningitidis sont des bactéries pouvant être divisées en 13 types (A, B, C, Y, W135...). Le type B est le plus courant en Belgique.
Jeunes enfants et adolescents
Les infections par les méningocoques sont à l'origine principalement de septicémies et de méningites. Elles touchent surtout les enfants de moins de 5 ans et les adolescents entre 15 et 24 ans.
Les méningocoques se transmettent de personne à personne après un contact direct, étroit et de longue durée, par le biais des sécrétions nasales ou de la gorge (éternuements, toux, baisers).
Vaccins
Contre les types A, C, W et Y :
- à 15 mois : Nimenrix
- à 15-16 ans : Nimenrix, Menveo (recommandé par le Conseil Supérieur de la Santé, mais pas encore inclus dans le calendrier de vaccination de base)
Contre le type B :
- à 2, 4 et 12 mois : Bexsero
- à 15-19 ans : Trumenba ( 2 doses)
Le Streptococcus pneumoniae est une bactérie qui compte plus de 90 sous-types, dont seuls quelques-uns causent des maladies. Les 10 types les plus courants sont responsables, à eux seuls, de 62 % des maladies.
Les maladies à pneumocoque se répandent par les fines gouttelettes transmises de personnes à personnes. Certains transportent la bactérie dans le nez et la gorge sans pour autant développer la maladie.
Différents symptômes
Avant tout, les pneumocoques peuvent entraîner une pneumonie, mais aussi une méningite et une septicémie (infection du sang).
Des affections moins graves comme la sinusite, l'otite (infection de l'oreille moyenne) et la bronchite sont également possibles. Toutes sont causées par la même bactérie, mais présentent des symptômes différents, tels que les vomissements, la fièvre élevée, les maux de tête, une raideur de la nuque, la confusion, la sensibilité à la lumière...
La pneumonie à pneumocoque débute après une incubation de 1 à 3 jours avec fièvre, tremblements, douleur à la poitrine, toux, essoufflement, augmentation du rythme cardiaque et affaiblissement. Comme il y a de nombreux problèmes de résistance aux antibiotiques de la part de cette bactérie, la meilleure façon de prévenir la maladie est de se faire vacciner.
La septicémie à pneumocoque se reconnait à une fièvre élevée ou une température corporelle très basse, les mains et les pieds froids, des problèmes neurologiques, un rythme cardiaque rapide, une tension basse, de la somnolence… Un traitement rapide aux antibiotiques peut aider mais n'est pas toujours efficace.
Vaccin
- 2, 4 et 12 mois : Prevenar 13
Le rotavirus provoque de fortes diarrhées et vomissements chez les tout-petits et peut entraîner une déshydratation. Il est essentiel de rétablir l’équilibre hydrique en administrant oralement une solution de réhydratation.
Si dans les pays en voie de développement, l’infection au rotavirus peut connaître une issue fatale, de tels cas sont vraiment exceptionnels chez nous. Elle débouche néanmoins souvent sur une admission des enfants à l’hôpital.
Risque d'occlusion intestinale
Avec les deux vaccins sur le marché, il existe un risque faible mais réel d'occlusion intestinale grave. Un médecin qui propose un tel vaccin doit expliquer aux parents les signaux d'alarme qui peuvent indiquer une obstruction intestinale.
Vaccins possibles
- Rotarix: 2 doses: une à 2 et une à 3 mois
- Rotateq: 3 doses: une à 2, une à 3 et une à 4 mois
La coqueluche est due à la bactérie Bordetella pertussis et se transmet via les gouttelettes émises par les personnes infectées au moment de la toux ou d'un éternuement.
Il s'agit d'une affection grave, surtout pour les enfants de moins de 6 mois. Elle commence de manière insidieuse, un peu comme un simple refroidissement accompagné d'une sensation générale de malaise.
Une toux typique
Après une à deux semaines, la maladie évolue et se reconnaît à une toux très typique: des quintes rapprochées, suivies d'une longue inspiration sifflante. Après une quinte de toux, des mucosités apparaissent souvent ou des vomissements se produisent.
Cette période de fortes quintes de toux dure de une à six semaines. La toux intense finit par se transformer en une toux grasse qui dure encore plusieurs semaines.
Attention aux risques d'infection
La coqueluche peut éventuellement conduire à des saignements de nez ou de gorge, des otites, un manque d'oxygène à cause des quintes de toux et de l'inflammation des poumons. Pour 1 % des bébés l'ayant contracté à moins de 6 mois, cela se termine par une encéphalite et un décès.
La coqueluche à l'adolescence et à l'âge adulte est plus légère et non dangereuse. Les complications sont rares, le problème réside surtout dans le fait que des adultes infectés contaminent de jeunes enfants qui n'ont pas encore été vaccinés.
Dans les années 60, la vaccination contre la coqueluche a été menée à grande échelle, ce qui a sérieusement fait baisser le nombre de cas. Depuis la deuxième moitié des années 90, le nombre de cas recensés augmente.
Vaccins
- à 2, 3, 4 et 15 mois: Hexyon, Vaxelis
- entre 5 et 7 ans: Infanrix-IPV
- entre 14 et 16 ans: Boostrix
La rougeole est déclenchée par un virus. La maladie est très contagieuse. Le virus se trouve dans les sécrétions du nez et de la gorge des personnes infectées et se propage via contact direct avec ces sécrétions ou via toux et éternuements.
Au début de la maladie on ressent un malaise général, de la fièvre, le nez qui coule, toux et conjonctivite. Cette phase dure de trois à quatre jours.
Ensuite apparaît une éruption de taches sur la peau commençant derrière les oreilles avant de se propager sur tout le corps. Après 5 ou 6 jours, l'éruption disparaît.
De nombreuses complications, notamment pendant la grossesse
Les complications sont fréquentes. De 5 à 10% des patients développent une otite, de 1 à 5% une inflammation des poumons et 0,1% une encéphalite. Pendant la grossesse, la rougeole peut également entraîner une naissance prématurée, une fausse couche ou des malformations du fœtus.
Depuis l'introduction de la vaccination généralisée, le nombre de cas a fortement diminué.
Des études n'ont montré aucun lien convaincant entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole et des affections intestinales inflammatoires (par ex: la maladie de Crohn) ou l'autisme.
Vaccin
- à 12 mois et entre 7 et 9 ans: M.M.R. VaxPro.
La polio (ou poliomyélite) est une maladie infectieuse causée par un virus qui se transmet principalement par les selles des personnes infectées. Le virus passe alors d'une personne à l'autre par contamination des mains, d'objets, d'aliments...
La majorité des infections (90-95%) évoluent sans symptôme, 1 à 2% donnent lieu à une méningite et dans 1 cas sur 100 à 200 personnes infectées cela se manifeste par une paralysie musculaire. La polio touche surtout les enfants de moins de 5 ans.
La seule vaccination obligatoire
Toute personne reçoit un certificat de polio lors de l'enregistrement de sa naissance. Lors de la dernière injection de polio (à 15 mois), le médecin remplit le certificat de polio, qui doit être remis au service de la population de votre commune. Cette démarche doit être effectuée avant que le bébé n'ait atteint l'âge de 18 mois.En Belgique, le dernier cas de polio a été signalé en 1979. Elle existe encore dans d'autres pays.
Vaccins
Pour ceux qui veulent vacciner leur enfant uniquement contre la polio:
- Imovax Polio
Pour ceux qui choisissent la vaccination contre plusieurs maladies :
- à 2, 3, 4 et 15 mois : Hexyon, Vaxelis
- entre 5 et 7 ans : Infanrix-IPV
C'est encore un virus qui est à l'origine de la rubéole. Celui-ci se niche dans les sécrétions du nez et de la gorge des personnes infectées et se transmet par contact direct avec ces sécrétions ou via toux et éternuements.
La rubéole se manifeste généralement par une fièvre, des glandes enflées dans le cou et des taches rose pâle qui apparaissent d'abord sur le visage et finissent par se répandre sur tout le corps.
Dangereuse pour les femmes enceintes
La rubéole est le plus souvent bénigne chez l'enfant. Par contre, chez les femmes enceintes, l'infection entraîne un risque élevé de fausse couche ou d'anomalies telles que la cécité, la surdité, des maladies cardiaques et un retard de développement chez l'enfant, connu sous le nom de "syndrome de rubéole congénitale".
Autre complication courante chez les adultes: une inflammation des articulations.
La rubéole existe toujours, et les enfants sont vaccinés principalement pour réduire le risque d'infection des femmes enceintes.
Les études n'ont montré aucun lien entre les vaccins contre la rougeole, la rubéole et les oreillons et des affections intestinales inflammatoires (par ex. la maladie de Crohn) ou l'autisme.
Vaccin
- à 12 mois et entre 7 et 9 ans: M.M.R. VaxPro.
La varicelle est provoquée par un virus très contagieux appelé le virus de la varicelle, le virus varicelle-zona, ou le Varicella-Zoster virus. La contamination peut être aérienne (éternuements, toux) ou via contact direct avec le liquide contaminé s'échappant des vésicules (petites cloques).
Dangereuse pour les adultes
C'est clairement une maladie infantile : 35 % de la population en est atteinte avant 1 an et plus de 90 % avant d'atteindre 9 ans. L'éruption typique de vésicules sur le corps est, le plus souvent, le premier signe visible de la transmission.
L'enfant n'est en général pas gravement malade, mais chez les adolescents et les adultes la maladie peut évoluer vers une forme plus aiguë. Le virus de la varicelle peut également déclencher un zona.
A ce jour, le vaccin contre la varicelle n'est cependant pas (encore) recommandé par les instances officielles.
Vaccins
- Varivax et Varilrix
Le tétanos est causé par une toxine de la bactérie Clostridium tetani. Cette bactérie est très répandue et se trouve principalement dans les couches supérieures du sol, mais aussi dans l'intestin des humains et des animaux (par ex. chez les chevaux et les vaches).
La transmission se fait par la contamination des plaies, brûlure, piqûre ou contact avec des déchets, de la terre, des excréments et autres substances portant la bactérie.
Un début innocent
La maladie commence avec des plaintes non spécifiques comme de l'agitation, de l'irritabilité et des maux de tête. Ensuite apparaissent les symptômes typiques comme la contraction des muscles de la mâchoire (trismus), une raideur de la nuque, l'abdomen qui se rigidifie ou encore des problèmes de déglutition.
Enfin, la respiration peut être rendue plus difficile par des spasmes des muscles des voies respiratoires. La maladie est mortelle dans 10 à 40% des cas.
En Belgique, quelques cas sont encore signalés chaque année.
Vaccins
- à 2, 3, 4 et 15 mois: Hexyon, Vaxelis
- entre 5 et 7 ans: Infanrix-IPV
- entre 14 et 16 ans: Boostrix
Quels sont les vaccins utilisés pour les enfants ?
- Vaccin contre les méningocoques de type B
- 3 doses à l'âge de 2, 4 et 12 mois
- Non recommandé par le Conseil Supérieur de la Santé
- Payant
Vérifiez le prix dans notre base de données des médicaments
- Vaccin combiné contre 3 maladies:
- diphtérie sous forme diluée
- tétanos
- coqueluche - 1 dose entre 14 et 16 ans
- Mis gratuitement à la disposition pour les enfants partout en Belgique
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- contre les infections par des virus HPV qui peuvent provoquer le cancer du col de l’utérus comme les types 16 et 18
- 2 doses de préférence entre 11 et 13 ans
- gratuit pour les jeunes de la première ou de la deuxième année de l'enseignement secondaire
- effets secondaires possibles : légère fièvre
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• Vaccin combiné contre 6 maladies:
- polio
- diphtérie
- tétanos
- coqueluche
- haemophilus influenza de type B
- hépatite B
• Quatre doses à 2, 3, 4 et 15 mois
• Mis à la disposition gratuitement partout en Belgique
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- Vaccin uniquement contre la polio
- Trois doses
- Mis à la disposition gratuitement pour les enfants qui ne peuvent pas être vaccinés avec le vaccin recommandé dans le calendrier vaccinal de base (Hexyon)
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- Vaccin contre les méningocoques de type A, C, W et Y
- 1 dose à l'âge de 15-16 ans
- Recommandé par le Conseil Supérieur de la Santé, mais pas encore inclus dans le calendrier de vaccination de base
- Payant
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- Vaccin combiné contre 3 maladies:
- rougeole
- oreillons
- rubéole - 1 dose à 12 mois et un rappel de vaccin entre 7 et 9 ans
- Mis à la disposition gratuitement partout en Belgique
- Effets secondaires possibles: de la fièvre, une éruption et/ou des douleurs articulaires
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- Vaccin contre les méningocoques de type A, C, W et Y
- 1 dose à l'âge de 15 mois
- Dose de rappel à l'âge de 15-16 ans recommandé par le Conseil Supérieur de la Santé, mais non encore inclus dans le calendrier de vaccination de base
- Payant
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- Vaccin contre 13 types de pneumocoques.
- Pas de protection complète ; particulièrement dangereux pour les enfants de moins de deux ans.
- Trois doses à l’âge de 2, 4 et 12 mois.
- Gratuit en Belgique
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- Contre la varicelle.
- À partir de 12 mois, deux injections sont nécessaires en respectant un délai de 4 à 6 semaines entre les deux doses.
- Dans certains cas, la première dose peut être administrée à des nourrissons âgés de 9 à 12 mois, en respectant un délai de minimum de 3 mois entre les deux doses.
- Payant.
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- Vaccins contre les rotavirus.
- Administré par voie orale aux nourrissons âgés de 6 semaines à 6 mois. En raison de l’augmentation du risque d’occlusion intestinale, le vaccin ne devrait plus être prescrit après 6 mois.
- Les principaux effets secondaires sont les suivants: irritabilité, fièvre, troubles gastro-intestinaux, risque minime d'obstruction intestinale.
- Payant
En cas d’obstruction intestinale sévère chez des enfants récemment vaccinés, on observe les troubles suivants: douleurs abdominales, vomissements persistants, selles sanguinolentes, gonflement de l'abdomen et fortes fièvres. En cas de suspicion, il est toujours préférable de consulter un médecin.
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- Vaccin combiné et de rappel contre 4 maladies:
- polio
- diphtérie
- tétanos
- coqueluche - 1 dose entre 5 et 7 ans
- Gratuit en Belgique
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- Vaccin contre le méningocoque de type B
- 2 doses à l'âge de 15-19 ans
- Non recommandé par le Conseil Supérieur de la Santé
- Payant
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Les enfants étant sensibles à d'autres maladies infectieuses, il existe un calendrier distinct pour les adultes. Vous trouverez plus d'informations sur les maladies et les vaccins figurant dans le calendrier en bas de page.
Si vous voyagez vers des destinations tropicales, vous pouvez avoir besoin de vaccins supplémentaires qui ne sont pas inclus dans le calendrier de base.
Consultez notre calendrier de vaccination pour les adultes

* selon l'avis du Conseil Supérieur de la Santé (août 2022) pour les adultes qui n'ont pas été vaccinés contre les pneumocoques dans le passé. Il existe des calendriers alternatifs pour les personnes qui ont reçu d'autres vaccins antipneumococciques dans le passé.
Comment puis-je savoir si j'ai déjà été vacciné?
Votre médecin peut le vérifier pour vous dans votre dossier médical, mais vous pouvez également le consulter vous-même en ligne, via MaSanté, Helena , MyHealthViewer ou Brussels Health Network.
Où trouver d'autres dossiers médicaux en ligne?
Veuillez noter que ces plateformes en ligne ne répertorient que les vaccins que votre médecin a enregistrés dans Vaccinnet. Pour les vaccins plus anciens, vous devez donc toujours vous fier à votre carte de vaccination, au livret de l'ONE ou au dossier médical (papier) de votre médecin (de l'époque).
Puis-je être protégé contre une maladie infectieuse sans être vacciné ?
Les vaccins imitent en fait votre résistance naturelle. Tant après une vaccination qu'après une infection, votre système immunitaire produit des anticorps, renforçant ainsi votre immunité. Pour votre organisme, il n'y a pas de distinction entre le virus et le vaccin, la différence étant que si vous êtes naturellement infecté, vous pouvez tomber malade.
Toutefois, l'immunité naturelle varie en fonction de la gravité de l'infection, de la variante du virus en question et de l'état de votre système immunitaire. Pour certaines maladies, on reste immunisé plus longtemps en contractant la maladie - à condition de ne pas en mourir - que par la vaccination.
C'est le cas de la rougeole, par exemple : après la maladie, vous êtes protégé à vie. Cependant, 1 personne sur 3 000 ne survit pas à la rougeole. En vous vaccinant contre la rougeole, vous pouvez donc éviter de nombreux décès.
Pour le vaccin contre le tétanos, c'est le contraire : le vaccin protège mieux que si vous contractez réellement l'infection. Car même après une véritable infection par le tétanos, qui peut aussi être très dangereuse, vous n'êtes pas protégé pour l'avenir, ce qui est le cas avec un vaccin.
Où puis-je me faire vacciner ?
Les adultes peuvent simplement se rendre chez leur médecin généraliste ou, dans le cas de vaccinations spéciales pour les voyages exotiques (par exemple, la fièvre jaune), à l'Institut tropical de médecine.
Dois-je payer pour mes vaccins ?
La plupart des vaccins pour adultes (sauf celui contre le pneumocoque) sont totalement ou partiellement remboursés si vous appartenez à l'un des groupes à risque pour lesquels ils sont recommandés.
L'exception concerne les vaccins corona, qui sont offerts gratuitement à tous par le gouvernement.
Contre quelles maladies puis-je me faire vacciner ?
Il s'agit d'une maladie infectieuse tirant son origine d'une toxine de la bactérie Corynebacterium diphteriae. Elle se transmet par les sécrétions émises par le nez, la bouche et la gorge d'un malade quand il tousse ou éternue.
Les symptômes consistent en une infection des voies respiratoires supérieures et de la gorge avec mal de gorge et fièvre, accompagnés de la formation de membranes sur les amygdales et le palais. Ces membranes rendent la déglutition et la respiration moins facile.
Des complications dangereuses
La diphtérie peut avoir des complications telle qu'une insuffisance cardiaque due à l'inflammation du myocarde et des symptômes de paralysie dus à une névrite (inflammation des nerfs). La maladie peut déboucher sur 5 à 10 % de décès.
Heureusement, l'infection n'existe presque plus en Belgique.
Vaccins
- contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche : Boostrix, Triaxis
- contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la polio : Boostrix Polio, Triaxis Polio
- contre la diphtérie, la polio et le tétanos : Revaxis
La grippe est une maladie infectieuse des voies respiratoires causées par le virus Influenza. Le virus se répand par les gouttelettes infectées et projetées dans l'air quand le malade se mouche, éternue ou parle.
Une nouvelle grippe chaque année
Ce virus existe sous différents types (A, B et C), changeant chaque année, ce qui explique que la maladie est différente chaque hiver. Certaines années, l'épidémie est faible, d'autres, elle est plus sérieuse. C'est le virus de type A qui est responsable des épidémies les plus graves.
Parmi les symptômes de la grippe figurent des frissons, une forte fièvre, des maux de gorge, des maux de tête et de muscles et des yeux irrités. Les personnes en bonne santé surmontent l'infection spontanément après quelques jours. Les antibiotiques sont inutiles car ils n'ont aucun effet sur les virus.
Par contre, les personnes souffrant de maladies chroniques du cœur, des poumons, du foie, des reins ou du métabolisme (diabète, par ex.) et les personnes de plus de 65 ans, risquent plus de voir leur grippe dégénérer en pneumonie. Pour eux, une vaccination annuelle avant le début de la saison de la grippe est donc appropriée.
Vaccins
- Alpha-Rix-Tetra
- Influvac Tetra
- Vaxigrip Tetra
L'hépatite doit son origine au virus contagieux hépatitis B. Ce virus est cent fois plus contagieux que celui du sida. En général, l'hépatite B se transmet par le sang (seringues contaminées), d'une mère enceinte contaminée à son enfant durant l'accouchement ou dans le cadre de contacts sexuels (sperme, sécrétions vaginales).
Risque de lésions du foie
Environ la moitié (enfants et adultes compris) des gens ayant l'hépatite B ne présentent aucun symptôme. Le reste souffre d'hépatite B aiguë avec fatigue, grippe, mauvais appétit, nausée, de la fièvre parfois et des douleurs articulaires.
Après une ou deux semaines, ces symptômes diminuent et, dans un certain nombre de cas, une jaunisse se manifeste. L'hépatite peut se soigner spontanément mais peut aussi prendre une forme chronique, avec le risque de complications comme une cirrhose ou un cancer du foie.
L'hépatite B est rare en Belgique.
Vaccins
- contre l'hépatite B: Engerix-B, Hbvaxpro, Fendrix
- contre l'hépatite A et l'hépatite B: Twinrix
La coqueluche est due à la bactérie Bordetella pertussis et se transmet via les gouttelettes émises par les personnes infectées au moment de la toux ou d'un éternuement.
Il s'agit d'une affection grave, surtout pour les enfants de moins de 6 mois. Elle commence de manière insidieuse, un peu comme un simple refroidissement accompagné d'une sensation générale de malaise.
Une toux typique
Après une à deux semaines, la maladie évolue et se reconnaît à une toux très typique: des quintes rapprochées, suivies d'une longue inspiration sifflante. Après une quinte de toux, vient souvent une envie d'expectorer des glaires ou de vomir.
Cette période d'attaques de toux dure entre 1 et 6 semaines. Ces quintes pénibles cèdent petit à petit la place à une toux grasse qui peut encore durer quelques semaines.
Attention aux risques d'infection
La coqueluche peut éventuellement conduire à des saignements de nez ou de gorge, des otites, un manque d'oxygène à cause des quintes de toux et de l'inflammation des poumons. Pour 1 % des bébés l'ayant contracté à moins de 6 mois, cela se termine par une encéphalite et un décès.
La coqueluche à l'adolescence et à l'âge adulte est plus légère et non dangereuse. Les complications sont rares, le problème réside surtout dans le fait que des adultes infectés contaminent de jeunes enfants qui n'ont pas encore été vaccinés.
Dans les années 60, la vaccination contre la coqueluche a été menée à grande échelle, ce qui a sérieusement fait baisser le nombre de cas. Depuis la deuxième moitié des années 90, le nombre de cas recensés augmente.
Vaccins
- contre la coqueluche: Boostrix, Triaxis
- contre le tétanos, la dipthérie, la coqueluche et la polio: Boostrix Polio, Triaxis Polio
Le Streptococcus pneumoniae est une bactérie dont il existe plus de 90 sous-types, dont seuls quelques-uns causent des maladies. Les 10 types les plus courants sont responsables, à eux seuls, de 62 % des maladies.
Les maladies à pneumocoque se répandent par les fines gouttelettes transmises de personnes à personnes. Certains transportent la bactérie dans le nez et la gorge sans pour autant développer la maladie.
Différents symptômes
Les pneumocoques peuvent provoquer une pneumonie, mais aussi une méningite et une septicémie (infection du sang).
La pneumonie à pneumocoque débute après une incubation de 1 à 3 jours avec fièvre, tremblements, douleur à la poitrine, toux, essoufflement, augmentation du rythme cardiaque et affaiblissement. Comme il y a de nombreux problèmes de résistance aux antibiotiques de la part de cette bactérie, la meilleure façon de prévenir la maladie est de se faire vacciner.
La septicémie à pneumocoque se reconnait à une fièvre élevée ou une température du corps très basse, les mains et les pieds froids, des problèmes neurologiques, un rythme cardiaque rapide, une tension basse, de la somnolence… Un traitement rapide aux antibiotiques peut aider mais sans garantie à 100 %.
Des affections moins graves sont également possibles comme la sinusite, l'otite (infection de l'oreille moyenne) et la bronchite.
Vaccin
- Apexnar (PCV20), Pneumovax 23 (PPV23), Vaxneuvance (PCV15)
Pour:
- Les personnes âgées de 16 à 85 ans présentant un risque accru d'infection à pneumocoque (par exemple en raison de troubles immunitaires).
- Les personnes de 50 à 85 ans atteintes d'une maladie chronique.
- Les personnes en bonne santé âgées de 65 à 85 ans.
(selon l'avis du Conseil supérieur de la santé d'août 2022 pour les adultes qui n'ont pas été vaccinés contre les pneumocoques dans le passé)
Le tétanos tire son origine de la bactérie Clostridium tetani. Cette bactérie est très répandue et se trouve principalement dans les couches supérieures du sol, mais aussi dans l'intestin des humains et des animaux (par ex. chez les chevaux et les vaches).
La transmission se fait par la contamination des plaies, brûlure, piqûre ou contact avec des déchets, de la terre, des excréments et autres substances portant la bactérie.
Un début innocent
La maladie commence avec des plaintes non spécifiques comme de l'agitation, de l'irritabilité et des maux de tête. Ensuite apparaissent les symptômes typiques comme la contraction des muscles de la mâchoire (trismus), une raideur de la nuque, l'abdomen qui se rigidifie ou encore des problèmes de déglutition.
Enfin, la respiration peut être rendue plus difficile par des spasmes des muscles des voies respiratoires. La maladie est mortelle dans 10 à 40% des cas.
En Belgique, quelques cas sont encore signalés chaque année
Vaccins
- contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche: Boostrix, Triaxis
- contre le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et la polio: Boostrix Polio, Triaxis Polio
- contre le tétanos, la diphtérie et la polio: Revaxis
Quels sont les vaccins utilisés pour les adultes?
- Vaccination annuelle entre fin septembre et fin novembre (après dix jours, le vaccin assure une protection)
- Fortement recommandé pour les groupes à haut risque :
- Les femmes enceintes ;
- Les personnes âgées de plus de 65 ans ;
- Personnes séjournant dans des établissements de soins ;
- Malades chroniques : patients souffrant d'une maladie pulmonaire (par exemple, un asthme sévère), d'une maladie cardiaque (à l'exception de l'hypertension artérielle), d'une maladie du foie, d'une maladie rénale, d'une maladie métabolique (par exemple, le diabète), d'une maladie musculaire ou nerveuse, ou d'anomalies du système immunitaire ;
- Les personnes susceptibles de transmettre la maladie à des patients à haut risque, comme les colocataires et les personnes travaillant dans le secteur de la santé, ont également intérêt à se faire vacciner.
- La plupart des effets secondaires sont locaux et transitoires : l'endroit d'injection est douloureux, rouge et légèrement gonflé. D'autres effets secondaires sont rares et généralement transitoires, comme des maux de tête ou de la fièvre.
- Les vaccins sont remboursés aux personnes à haut risque.
Consultez notre banque de données des médicaments
Recommandé pour des groupes à haut risque spécifiques
- Les personnes âgées de 16 à 85 ans présentant un risque accru d'infection à pneumocoques (par exemple, les personnes sans rate, souffrant de troubles immunitaires ou ayant un implant cochléaire).
- Les personnes âgées de 50 à 85 ans souffrant de maladies chroniques (diabète, dépendance au tabac ou à l'alcool, maladies cardiaques, pulmonaires, hépatiques ou rénales ou problèmes nerveux et/ou musculaires entraînant un risque accru d'étouffement).
Selon les recommandation du Haut Conseil de la Santé (août 2022), il existe deux options :
- Soit vacciner d'abord avec Apexnar, puis répéter la vaccination avec Pneumovax 23 après cinq ans.
- Soit d'abord avec Vaxneuvance, suivi de Pneumovax 23 après au moins 8 semaines.
Recommandé pour les personnes de plus de 65 ans en bonne santé
Selon l'avis du Haut Conseil de la santé (août 2022), il y a deux options :
- Soit une vaccination unique avec Apexnar, sans renouvellement de la vaccination.
- Soit avec Vaxneuvance d'abord, suivi d'une vaccination avec Pneumovax 23 après au moins 8 semaines.
- Des calendriers alternatifs existent pour les personnes qui ont déjà reçu d'autres vaccins antipneumococciques (Pneumovax 23, Prevenar 13) dans le passé.
- Payant
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- Vaccins combinés contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche
- Recommandé pour les femmes enceintes (entre les semaines 24 et 32), les membres de la famille et du personnel qui seront en contact étroit avec des enfants en bas âge.
- Boostrix est gratuit en Flandre pour les femmes enceintes (entre la 24e et la 32e semaine), les adultes qui seront en contact étroit avec des nourrissons et des jeunes enfants et pour les personnes qui reçoivent ce vaccin pour la première fois ou qui doivent se faire vacciner à nouveau après 10 ans.
- Boostrix est gratuit en Wallonie et à Bruxelles pour les femmes enceintes (entre la 24e et la 32e semaine), pour les personnes de moins de 20 ans qui ont besoin d'un rappel de vaccination et pour celles qui ont besoin d'une vaccination de rattrapage dans l'enseignement supérieur non universitaire
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- Vaccin contre l'hépatite B pour les adultes et les adolescents de 16 ans et plus.
- Recommandé dans les situations à haut risque, comme certaines professions ou destinations de voyage, ou en cas de cohabitation avec une personne infectée.
- Payant, sauf pour certains groupes à haut risque et certains groupes professionnels présentant un risque accru d'infection
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- Vaccin contre l'hépatite A et l'hépatite B
- 3 vaccinations : deux à un mois d'intervalle et une troisième 6 mois plus tard
- Payant, sauf pour certains groupes professionnels présentant un risque accru d'infection.
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