Pour des médicaments à prix abordables

Nos actions précédentes
Novembre 2019: remboursement Camcolit et audition parlementaire.
Début 2018, des patients présentant un trouble bipolaire ont été informés que leur médicament, le Maniprex (de la firme Kela Pharma), n’était plus disponible pour une durée indéterminée. Essential Pharma a d’emblée vu cela comme une opportunité pour revoir sensiblement à la hausse le prix d’un médicament dont ils avaient revendu la licence. Le prix du Camcolit, la seule solution alternative au Maniprex, a ainsi subitement triplé. Nous avons pris contact avec l’INAMI et la Ministre De Block en vue d’œuvrer pour un possible remboursement. Ce remboursement est en vigueur depuis le 1er novembre 2019, et le patient ne paie plus de sa poche que 4 € au lieu de 27.
Entre 2013 et 2017, près de 2,8 milliards d’euros de recettes fiscales ont été versés à l’industrie pharmaceutique. Un montant record. Pourtant, nos pilules n’en sont pas moins chères, bien au contraire. Nous avons donné notre avis concernant le caractère abordable des médicaments lors d’une audition au Parlement.
Octobre 2019: audition sur Avastin/Lucentis
Suite à des informations parues dans la presse, nous avons été invités à une audition sur Avastin / Lucentis dans le cadre d’une commission mixte Santé Publique et Économie et Consommation. Cette discussion a notamment débouché sur une résolution et une proposition de loi. La proposition demande que la Cour des Comptes ait accès à toutes les informations d’un contrat lorsqu’elle reçoit une demande d’enquête spécifique de la Chambre des représentants. Cette proposition est en discussion à la Chambre. Nous soutenons pleinement cette proposition de loi, même si nous exigeons une forme de transparence nettement plus poussée.
Juillet 2019: plainte contre Biogen
Le prix demandé du Spinraza, un médicament orphelin utilisé dans le traitement de l’amyotrophie spinale (SMA), une maladie rare, est disproportionné par rapport aux investissements consentis. Étant donné que le producteur Biogen abuse de sa position de monopole, nous avons introduit une plainte auprès de l’Autorité belge de la Concurrence.
Mai 2019: lettre ouverte sur une résolution transparence
De concert avec neuf autres organisations, nous exhortons dans une lettre ouverte la Ministre Maggie De Block à soutenir la résolution internationale pour plus de transparence sur les prix, la sécurité et l’efficacité des médicaments. C’est ainsi seulement que les autorités seront en mesure de faire des choix responsables.
Avril 2019: Camcolit
Certaines entreprises pharmaceutiques n’hésitent pas à user de leur position de monopole pour réaliser de plantureux bénéfices sur le dos du patient. Tel Essential Pharma, qui a du jour au lendemain triplé le prix de son Camcolit.
Dans notre pays, une firme ne peut procéder à une telle hausse de prix qu’après demande et approbation par le SPF Economie. Selon les règles légales, la firme est tenue d’étayer la hausse de prix ambitionnée au moyen d’une « justification chiffrée précise ». Le coût précis doit toutefois rester secret. Lorsque nous avons demandé à pouvoir consulter le dossier Camcolit auprès du SPF Economie il nous a été répondu que les coûts indiqués par Essential Pharma pour justifier son prix, le prix concret demandé par la firme et l’avis de la commission des prix étaient « confidentiels ».
Nous avons sollicité l’avis de la Commission Publicité de l’administration, qui a balayé d’un revers les arguments du SPF Economie quant à la « confidentialité » des informations. Après avoir insisté, nous avons pu consulter l’avis de la commission des prix. Il s’avère qu’Essential Pharma n’a pas apporté suffisamment d’éléments pour justifier l’augmentation en question.
Le courrier que nous avons rédigé avec Ups&Downs, l’association de patients atteints d’un trouble bipolaire, et adressé à la Ministre De Block, invitant Essential Pharma à introduire un dossier de remboursement pour le Camcolit, est resté lettre morte.
Mars / avril 2019 : plainte contre Leadiant
La société pharmaceutique Leadiant a commercialisé comme médicament orphelin une molécule déjà connue... et utilisée. Son prix a subitement augmenté de plus de 300 fois. Nous souhaitons que de telles irrégularités soient jugulées, et avons déposé une plainte auprès de l’Autorité belge de la Concurrence.
Novembre 2018: symposium pour des médicaments à un prix abordable
Test Achats, Kom op tegen Kanker et Médecins du Monde organisent le 8 novembre 2018 un symposium consacré à cette problématique à la Chambre des représentants. Nous espérons inspirer le débat parlementaire et les programmes des partis pour les prochaines élections. Nous voulons aussi informer et sensibiliser la population à cette problématique. Ci-dessous, regardez la conclusion du symposium avec entre autres Pierre Verbeeren de Medecins du Monde:
Printemps 2018: nous interpellons la ministre De Block sur sa politique
Depuis que Maggie De Block est ministre de la Santé publique, les mesures au profit de l’industrie pharmaceutique pleuvent. Elle veut maintenant apporter certains changements pour que les producteurs de médicaments puissent faire encore plus facilement des bénéfices ! Nous appelons les ministres à rejeter les mesures encore en phase de développement au Conseil des Ministres et à rappeler la ministre De Block à l’ordre concernant sa politique. (Depuis lors, nous savons que sa proposition a malheureusement été acceptée quand même)...
Malheureusement, la proposition du ministre De Block est approuvée par le Conseil des ministres. Cela signifie que nous devons mieux sensibiliser les politiques à ce problème.
Avril 2018:la Cour de justice européenne se prononce en notre faveur
Fin 2014, nous avions introduit une plainte auprès de l’autorité belge de la concurrence à l’encontre de Novartis et de Roche, les producteurs de Lucentis (Novartis) et Avastin (Roche). Ces entreprises ont pris des accords illégaux pour bloquer l’usage d’un médicament beaucoup plus abordable pour une grave affection oculaire. La Cour de justice européenne se prononce en notre faveur !
Eté 2017: nous remettons la pétition avec 43.000 signatures à la ministre De Block
Le KCE a terminé son étude de l’impact des contrats secrets sur le remboursement des médicaments innovants. Les conclusions, très critiques, démontrent parfaitement la méthode de travail que nous dénonçons depuis longtemps déjà. Les résultats de cette étude nous donnent davantage de force de frappe.
Notre pétition a recueilli 43.000 signatures. Nous l’avons remise aujourd’hui à la ministre de la Santé publique De Block. La ministre affirme être consciente du problème du prix des médicaments. Mais elle n’a pas l’intention d’adapter sa politique... Dans cette vidéo vous nous verrez remettre la pétition à la ministre De Block:
Mars 2017: appel à tous les euro-parlementaires belges
1er mars 2017 : appel à tous les parlementaires européens belges Le lendemain, le Parlement européen votera une nouvelle résolution pour améliorer l’accès aux médicaments. Avec nos partenaires, nous appelons le Parlement européen à voter « pour ». Cette résolution reprend dans les grandes lignes les revendications de notre pétition, qui a déjà recueilli plus de 40.000 signatures entre-temps. Lisez notre lettre à tous les parlementaires européens belges.
Bonne nouvelle! Le Parlement européen approuve la résolution précitée. Nos revendications ont manifestement été entendues. Le vote d’aujourd’hui ne représente que le début. La Commission européenne doit maintenant élaborer des mesures concrètes pour mettre la résolution en pratique.
La Commission européenne, à la demande du BEUC, l'organisation européenne faîtière des associations de consommateurs, lance une enquête sur les augmentations de prix extrêmes que la société Aspen a mises en œuvre pour un certain nombre de médicaments destinés à lutter contre le cancer.
Octobre 2016: boycot par l’industrie et chantages dénoncés
L’année dernière Kom op Kanker et nous-mêmes avons introduit une proposition d’étude au Kenniscentrum voor de Gezondheidszorg (KCE) pour évaluer le système du remboursement sur la base de « contrats secrets » avec les entreprises pharmaceutiques. Le KCE a décidé de réaliser cette étude. Mais aujourd’hui, nous avons appris que cette étude est boycottée par les entreprises pharmaceutiques. Incompréhensible : la ministre De Block laisse faire.... Heureusement, l’étude va quand même être menée à bien, mais avec moins de moyens. Découvrez tous les détails dans notre communiqué de presse.
Le producteur de médicaments Aspen a imposé des augmentations de prix extrêmes pour différents médicaments anti-cancer efficaces, menaçant de les retirer du marché, sinon. L’entreprise s’est vu infliger une amende de 5 millions en Italie en conséquence. Nous demandons d’intervenir en Belgique aussi, car cette pratique répréhensible coûte à notre sécurité sociale 2,8 millions de plus chaque année, d’après les évaluations.
Juin-septembre 2016: lancement de notre pétition pour des médicaments moins chers
Nous exigeons des mesures pour briser cette spirale d’augmentation des prix ! Nous lançons une pétition avec le Collège Intermutualiste National (qui regroupe toutes les mutualités) et l’organe de coordination des organisations de patients francophones (Ligue des Usagers des Services de Santé). Nous espérons recueillir un maximum de signatures pour étayer nos revendications.
L’ONG Médecins du Monde se bat aussi pour un meilleur accès aux médicaments. L’organisation nous propose de collaborer avec elle. Nous regroupons nos forces pour récolter encore davantage de signatures.
Pétition
Mi-2016, nous avons lancé une pétition aux côtés de Médecins du Monde, des caisses d’assurance-maladie et de la LUSS, la fédération francophone des associations de patients. Nous exigeons que les pouvoirs publics prennent des mesures d’urgence pour briser cette spirale d’augmentation des prix des médicaments.
Notre exigence était soutenue par près de 43.000 signataires. Le 30 août 2017, nous avons remis ces signatures à la Ministre de la Santé Publique, Maggie De Block. Si la ministre s’est montrée consciente du problème du prix des médicaments, elle n’avait pas l’intention d’adapter sa politique.
Vous trouverez de plus amples informations dans cette newsflash.
Symposium
Le 8 novembre 2018, nous avons organisé un symposium au sein du parlement fédéral, de concert avec Kom op tegen Kanker et Médecins du Monde. Question du jour: comment veillons-nous à ce que nos médicaments restent abordables. Des politiciens, des universitaires et des experts de la santé ont débattu au sujet du rôle du secteur public et de celui de l’assurance-maladie, ainsi que sur le regroupement des forces en fonction de négociations de prix.
Au travers de ce symposium, nous voulions sensibiliser le plus de partis politiques possible sur ce sujet, afin, plus précisément, que nos recommandations de politique soient intégrées dans leur programme de parti.
- Nous avons rappelé à l’ensemble des partis leurs engagements dans le cadre du symposium et avons passé au crible les différents programmes électoraux. Nous avons retrouvé bon nombre de nos priorités dans les programmes électoraux du sp.a et du PS surtout. Dans les autres partis, le résultat était plutôt discret voire décevant.
- Nous avons organisé un sondage auprès du consommateur. Il en a résulté une fois de plus que nos recommandations peuvent compter sur un large soutien.
- Dans le cadre de la formation du gouvernement en Flandre et en Wallonie, nous avons transmis nos priorités. Au niveau fédéral, nous avons transmis cette liste de priorités à la Commission Santé Publique de la Chambre.
- La Commission Santé Publique a organisé différentes auditions au sein du Parlement au sujet du caractère abordable des médicaments. Avec nos partenaires Kom op tegen Kanker et Médecins du Monde, nous avons été invités à livrer notre vision sur cette problématique en novembre 2019.
Camcolit
Certaines entreprises pharmaceutiques n’hésitent pas à user de leur position de monopole pour ainsi réaliser de plantureux bénéfices sur le dos du patient. Tel Essential Pharma, qui a du jour au lendemain triplé le prix de son Camcolit.
Dans notre pays, une firme ne peut procéder à une telle hausse de prix qu’après demande et approbation par le SPF Economie. Selon les règles légales, la firme est tenue d’étayer la hausse de prix ambitionnée au moyen d’une « justification chiffrée précise ». Le coût précis doit toutefois rester secret. Lorsque nous avons demandé à pouvoir consulter le dossier Camcolit auprès du SPF Economie il nous a été répondu que les coûts indiqués par Essential Pharma pour justifier son prix, le prix concret demandé par la firme et l’avis de la commission des prix étaient « confidentiels ».
Nous avons sollicité l’avis de la Commission Publicité de l’administration, qui a balayé d’un revers les arguments du SPF Economie quant à la « confidentialité » des informations. Après avoir insisté, nous avons pu consulter l’avis de la commission des prix. Il s’avère qu’Essential Pharma n’a pas apporté suffisamment d’éléments pour justifier l’augmentation en question.
Notre courrier adressé à la Ministre De Block, rédigé avec la collaboration de l'organisation de patients "Ups&Downs" atteints d’un trouble bipolaire avait pour but de demander à Essential Pharma d'introduire un dossier de remboursement pour le Camcolit. Ce courrier est resté lettre morte. Nous avons également envoyé un courrier à l’Inami. Ils nous ont fait savoir qu’un remboursement sera prévu à partir du 1er novembre 2019 pour le Camcolit. Le patient ne paie donc plus de sa poche que 4€ au lieu de 27€.
Plus d’informations:
Aspen
En 2016, le producteur de médicaments Aspen a imposé des augmentations de prix extrêmes pour différents médicaments anti-cancer efficaces, menaçant sinon de les retirer du marché. L’entreprise s’est en conséquence vu infliger une amende de 5 millions en Italie. Nous demandons d’intervenir en Belgique aussi, car cette pratique répréhensible coûte à notre sécurité sociale 2,8 millions de plus chaque année, d’après les estimations.
C’est la raison pour laquelle nous avons fait parvenir un courrier aux Ministres compétents Kris Peeters et Maggie De Block afin de négocier de nouveaux accords de prix raisonnables avec le producteur. Sans suite malheureusement. Notre demande pour une enquête par l’autorité belge de la concurrence n’a pas été entendue.
Des actions au niveau européen ont toutefois été entreprises. A la demande de l’organisation faîtière des consommateurs européens BEUC, la Commission européenne a entre-temps lancé une enquête sur la politique de prix d’Aspen. Suite à cette enquête, la société a maintenant proposé de réduire le prix de ces médicaments en Europe de 73% en moyenne au cours des dix prochaines années. La Commission européenne a officiellement approuvé cette proposition.